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Jeudi 13 avril

Florendi Dinard notre contribution à la consultation publique

Nous avons écrit (ICI) à propos de la consultation publique organisée par le préfet d’Ille et Vilaine pour la régularisation de Florendi, filiale du Groupe Roullier. Elle se termine le vendredi 31 mars à 17h.

Pour faire vos observations, vous pouvez envoyer un courriel à  pref-icpe-ep@ille-et-vilaine.gouv.fr (en précisant l’objet . .. du courriel ·consultation du public FLORENDI).

C’est ce que nous faisons par ce courrier destiné au préfet:

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Bienvenue à SEVESO Dinard

Dinard : Épisode 0 « Bienvenue à SEVESO »

Mi-mars des riverains découvrent de petites affiches jaunes autour du site SEVESO de Dinard et comprennent qu’il vaut mieux s’en mêler.

Un coup de fil à OSONS ! et l’histoire commence.

Dinard : Épisode 1 « La cata »

Le 26 septembre 2019 à Rouen, l’incendie, qui embrase l’usine Lubrizol (produits chimiques) classée Seveso seuil haut (« à haut risque ») et les entrepôts de Normandie Logistique, dégage un panache de fumée toxique, sur une vingtaine de kilomètres et sur environ 6 km de large.

Un an plus tard, le 22 septembre 2020, lors d’une visite à Dinard, les inspecteurs des installations classées constatent que la société Florendi, filiale du Groupe Roullier, dépasse de très loin son autorisation de stockage, notamment de produits azotés et d’engrais.

La société du Groupe Roulier qui doit déclarer ce type de changement au préfet, ne l’a pas fait, même après l’incendie de Lubrizol, pourtant l’exploitant sait que le bâtiment ne résisterait pas plus de 5 minutes et 40 secondes à un incendie et tout cela à quelques mètres d’une usine classée SEVESO seuil haut.

C’était il y a 30 mois, où en est-on ?


Dinard : Épisode 2 « Où en est-on ? »

Le 20 novembre 2020, le préfet d’Ille-et-Vilaine met en demeure la filiale du Groupe Roulier de régulariser sa situation. Il lui donne quatre mois pour déposer un dossier de régularisation ou trois mois pour un dossier de cessation d’activité.

Deux ans plus tard (fin d’année 2022), le préfet d’Ille-et-Vilaine constate, enfin, que les délais sont dépassés. Le délai global prévu par la loi pour régulariser ce genre de situation est d’un an, tout compris.

Le 12 décembre 2022, le préfet prévoit de sanctionner la société à partir de juin 2023 de 175 € par jour si les excédents d’engrais n’ont pas disparu.

En juin 2023, il se sera écoulé 37 mois…


Dinard : Épisode 3 « Je veux des dérogations »

Fin 2022, la société du Groupe Roulier dépose un dossier de régularisation complet en préfecture.

Le problème c’est qu’avant 2020, elle avait choisi de ne pas déclarer ses activités réelles et les risques que celles-ci faisaient courir. Or, après l’incendie de Lubrisol la règlementation est devenue plus exigeante et s’applique aux nouveaux dossiers.

Situation de crise, le beurre et l’argent du beurre risquent de fondre devant les exigences de la règlementation en ce qui concerne la résistance au feu des bâtiments.

Résultat, après avoir choisi de jouer avec la règlementation, la société du Groupe Roullier demande une dérogation aux règles de construction contre l’incendie, au motif que les travaux et leurs conséquences sur l’entreprise coûtent trop cher…

Nous sommes toujours sur un site SEVESO seuil haut !


Dinard : Épisode 4 « Des citoyen·ne·s s’en mêlent »

Des riverains téléphonent à OSONS ! L’histoire commence.

Où sont les dossiers ? Que manque-t-il ? Qu’est-ce que cette enquête ?

En moins de 3 jours, le dossier est parcouru, les documents complémentaires demandés à une préfecture qui joue le jeu en quelques heures (on critique assez souvent pour le saluer). Le dossier est analysé et trois questions principales semblent s’imposer :

  • Une société, qui a choisi de jouer avec la règlementation et dont la demande d’enregistrement annonce fièrement le chiffre d’affaires de son Groupe (Roullier), 2,5 milliards d’euros, peut-elle bénéficier d’une dérogation à la règlementation incendie parce que les travaux coûteraient trop cher…
  • Le préfet va-t-il autoriser une dérogation à la règlementation incendie, après Lubrisol sur un site SEVESO ?
  • Sur un site SEVESO, comprenant des équipements partagés entre plusieurs entreprises et la proximité de leurs stockages, pour quelles raisons le dossier Florendi ne porte-t-il pas sur la sécurité de tout le périmètre ?

Qu’en pensez-vous?


Dinard : Épisode 5 « Action — réaction »

La consultation du public est organisée jusqu’au 31 mars. Le dossier est consultable à la mairie de Dinard et sur le site de la Préfecture http://www.ille-et-vilaine.gouv.fr/icpe et sur le site d’OSONS !

Les observations peuvent être faites par le public avant cette date.

Nous invitons les Dinardais et les autres à exprimer leur opposition sur les dérogations dans un site SEVESO et à demander que la sécurité de l’ensemble du site SEVESO soit examinée en relation avec la demande de Florendi.

Après le 31 mars, le dossier ne sera pas classé, la mobilisation sera encore possible et les riverains entendent bien faire parler d’eux.

À suivre…


 

Les documents:

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Jeudi 9 mars: ciné-débat autour de film “un moment sans retour” en présence du réalisateur Raymond Macherel. Cinéma le Vauban la grande passerelle.

Jeudi 9 mars: ciné-débat autour de film “un moment sans retour” en présence du réalisateur Raymond Macherel.  Cinéma le Vauban la grande passerelle.


“Un moment sans retour” est une plongée à l’intérieur de ce grand mouvement de révolte populaire: les Gilets Jaunes

A l’automne 2018, le ciel se charge d’une lumière explosive. Gaëtan, Sandrine, Patrick et les autres du groupe des Lapins Jaunes viennent d’investir un entrepôt à l’abandon qu’ils baptisent « Maison citoyenne – Gilets Jaunes ». Ils sont bien décidés, contre vents et marées, à faire plier ce pouvoir qui les regarde d’en-haut. Partout dans le pays, les éléments se déchaînent. Il faut tenir ensemble. On s’est mis en mouvement, on avance.

UN MOMENT SANS RETOUR a pour ambition de constituer un document d’histoire vive, d’histoire à chaud. Qui témoigne de ce qui s’est passé au sein d’un groupe de Gilets Jaunes en Bretagne au cours des mois de décembre, janvier et février 2018-2019. Je voudrais rendre sensible ce moment vivant du soulèvement, de la force collective, de l’impureté aussi, et des espérances.(Raymond Macherel)

jeudi 9 mai à 20h Cinéma la grande Passerelle . 5€

la presse en parle
France Info: : «Quelle est ma place dans la société ? Un film passionnant. »
L’Obs: « Un film qui reste dans l’esprit libertaire du mouvement. »
France 3 Bretagne : : « Une plongée dans le quotidien des Gilets Jaunes, la solidarité qui s’organise avec espoir et colère.»
QG : « Une œuvre lumineuse et immersive qui immortalise cette période historique. À voir absolument ! »

Les portes ouvertes

Cela s’appelle enfoncer les portes ouvertes.

Ouest-France a publié dans son édition du 18 et 19 février 2023 un article sur la concentration de particules fines dites PM 2.5 à Saint-Malo. L’article est basé sur une étude d’Air-Breizh sur les particules fines. Avides de nouvelles sur le front de la pollution à Saint-Malo, nous avons lu cet article et rapidement appris qu’il n’y avait rien à apprendre, à part le fait qu’Air-Breizh constate aujourd’hui ce que nous avons constaté à partir de 2019 grâce au réseau de capteurs d’air que nous avons mis en place. Il n’y a rien dans cet article qui ne soit déjà constaté et publié ( ici) au moins depuis 2020, à croire que ce bel organisme n’a pas les moyens de faire mieux que quelques citoyen·ne·s décidé·e·s.

Il est toujours agréable de pouvoir faire constater le sérieux du travail que nous avons mené et que confirme Air-Breizh. Il pourrait être moins agréable de voir qu’après avoir essuyé les plâtres sur la question, la paternité des premières mesures et constats n’était pas rappelée, mais après tout nous n’avions que trois ans d’avance…

Mais à la place de ce désagrément, c’est une grande méfiance qui s’est installée.

Depuis des années, par hasard, il faut l’espérer, chaque « bonne » nouvelle précède des révélations importantes. Souvenez-vous lorsque la première étude Air-Breizh est sortie à la fin juillet 2018, elle démontrait la pureté de l’air à Saint-Malo (cf. ouest France du  29/06/2018),  au même moment, le préfet sanctionnait, en secret, Timac-Agro pour ses rejets d’ammoniac qui en faisait le premier producteur breton. Plus proche en mai 2021, le préfet considérait la production de Timac-Agro suffisamment sous contrôle pour publier de nouvelles autorisations, quatre mois plus tard l’ammoniac s’échappait encore hors des seuils autorisés.

Alors quelle va être la suite ? Après les odeurs, les poussières, les lichens et les particules fines, nous aurons fait le bilan, il ne reste plus que des révélations sur la santé et les résultats de l’expertise judiciaire sur l’activité de Timac-Agro, mais nous n’attendrons pas 3 ans.

Jeudi 23 février: conférence-débat ” pour une autre politique de santé” animée par le Professeur André grimaldi

Jeudi 23 janvier à 20h salle Bouvet à Saint-Servan,
la coordination malouine « Le Monde d’Après » et l’association « Dinan Diver’Cité » ont invité le Professeur de Médecine André Grimaldi.
En février 2008, en réaction au rapport de la commission sur l’hôpital public de Gérard Larcher, trois professeurs de médecine (André Grimaldi, Thomas Papo, Jean-Paul Vernant) publient dans le Monde diplomatique une tribune signée intitulée « traitement de choc pour tuer l’hôpital public » Ils lancent avec des soignants un appel « pour sauver l’hôpital public : pour que la carte Vitale ne soit pas remplacée par la carte bleue »2.

Au moment où le secteur sanitaire de Saint-Malo-Dinan est l’objet d’un projet de réorganisation hospitalière, les réflexions de cet acteur engagé sur la situation présente et l’avenir de notre systéme de santé enrichiront le débat malouin autour de l’hôpital

“La fabrique des épidémies” : mardi 31 janvier à la Grande Passerelle

[Flyer essaiLa section malouine de la Ligue des Droits de l’Homme propose une soirée “ciné-rencontre” autour du film de Marie Monique Robin ” la fabrique des épidémies”
Dengue, Chikungunya, Covid-19, Ebola, Sida, la plupart des maladies émergentes sont des zoonoses,
transmises aux Hommes par les animaux.
Quels sont les liens entre la santé humaine et celle des écosystèmes?
Avec la participation de Serge Morand du CNRS

Respir ! (Bayonne), PRA’ (Tonnay-Charente), Osons ! tout savoir sur leur conférence de presse commune.

Le dossier de presse :

La presse ici et ailleurs:

Et la radio Demoiselle FM

 

 

 

 

 

La fête de banc public : Samedi 14 janvier à Saint-Jouan-des-Guerêts

La fête de banc public : Samedi 14 janvier à Saint-Jouan-des-Guerêts

banc public, le trimestriel du pays de Saint-Malo, fête son premier anniversaire le 14 janvier , à partir de 17h, à la salle des loisirs de Saint-Jouan
Exposition et Rencontre avec la presse la presse pas pareille
Restauration et concert de Nigra Safo
une manière soutenir une presse libre et indépendante

Aidez l’hôpital , aidez les soignants

Partout en France l’hôpital est en danger. À Saint-Malo une partie du personnel est en grève depuis des semaines, estimant que les patients sont en danger. Conçue à la fin des années 2000, comme le moyen d’introduire à l’hôpital les principes d’une santé / marchandise, son administration est assise sur un désastre qu’elle pilote parfaitement depuis cette époque. Rien d’étonnant dans ces conditions que le projet du nouvel hôpital soit toujours l’objet d’une chape de plomb digne des sociétés les moins démocratiques (pour ne pas utiliser d’autres qualificatifs).
Vos élus n’ont pas l’obligation d’aller dans le sens de la destruction de l’Hôpital, c’est à vous de leur dire.

Mesdames et messieurs les élu·e·s, servez-vous d’abord.

Mais ont-ils conscience de ce qu’ils font ?

Lors du conseil communautaire du 30 juin 2022, une drôle de pratique apparaît dont le principe, poussé un peu plus loin, est digne d’une république bananière. Votant une subvention à la Route du Rock, ce n’est pas la première, les élus du conseil communautaire se soignent au passage.

Ils viennent de mettre en œuvre une convention avec l’organisateur de la manifestation. Dans les contreparties à la subvention accordée avec nos impôts, une clause prévoit que les élus communautaires soient invités gracieusement par l’organisateur. Comme leur bon cœur n’a pas de limite ou histoire de ne pas être les seuls à mettre le doigt dans le pot de miel ou peut-être en guise de politique sociale, ils ont également prévu que quelques agents puissent bénéficier du même avantage.

Que l’organisateur se voit imposer la mise à disposition de billets pour des étudiants, des lycéens, des personnes qui n’ont jamais l’occasion de profiter d’un tel spectacle pourquoi pas, l’agglomération aurait un rôle social…Mais que des billets soient offerts à ceux qui prennent la décision de subventionner, où va-t-on ? C’est un conflit d’intérêt généralisé.

Le prochain marché de fourniture de crayons ou mieux celui de petits fours va-t-il prévoir une assiette gratuite par élu·e ? celui du transport, des vélos, celui des espaces verts, une tonte et ….

Pas un, pas une pour s’étonner de cette disposition ?

Vous dormiez ?

Le projet hôtelier de luxe des Nielles, trou de mémoire à la mairie.

En fin d’année 2021, le tribunal administratif de Rennes a rendu plusieurs décisions relatives au projet de construction d’un complexe hôtelier de luxe et thalasso sur les terrains de l’ancien camping municipal des Nielles à Saint-Malo (voir ici).

Le tribunal a notamment annulé la vente des terrains de la ville au groupe Raulic investissement, mais il a jugé que l’adaptation des règles d’urbanisme pour permettre le projet étaient légales. Le juge a également différé sa décision relative au permis de construire et donné un délai de quatre mois (soit avril 2022) pour rectifier quatre « vices » qui entachaient le premier dossier

Dès janvier 2022, les élus actuels, confiants, ont pris de nouvelles délibérations pour pouvoir vendre les terrains et le maire de Saint-Malo s’est empressé de délivrer une première modification du permis de construire.

Confiance déplacée, car la situation est beaucoup plus délicate et complexe pour les porteurs du projet de thalasso qu’ils ne le laissaient entendre il y a sept mois.

A tel point que malgré les 122 pages du jugement, détaillé en 196 points qui expliquent les décisions du tribunal, le maire de Saint-Malo s’y est repris à trois fois pour tenter de régulariser le permis de construire. Son dernier arrêté date du 6 juillet 2022, trois mois après le délai fixé par le juge.

Est-ce le dernier ? Le juge va-t-il accepter que les délais, qu’il a fixé, ne soient pas respectés ?

Dans ses décisions de décembre 2021, le tribunal administratif a donné raison aux plaignants et confirmé que le projet ne pouvait être réalisé aux Nielles sans une dérogation au code de l’environnement permettant de nuire à, une ou plusieurs, espèces protégées présentes sur le terrain. C’est ce qu’avait oublié la mairie de Saint-Malo et qui justifie le dernier arrêté du maire du 6 juillet 2022.

Accordée par les préfets, cette dérogation est encadrée par le code de l’environnement et la jurisprudence, seul un intérêt public majeur peut justifier une dérogation. Or l’opération est d’intérêt strictement privé, ce qui, en cas d’une autre interprétation du préfet, constituera un nouveau moyen de recours.

Alors ridicule ou révélateur, les deux mon capitaine !

Ridicule après des années de procédure de voir, en juillet 2022, le maire signer, hors délai, la modification de son arrêté d’avril 2022 qui modifiait son arrêté de janvier 2022….

Révélateur de constater les choix communs des conseils municipaux et des maires successifs, défenseurs des intérêts privés autour de ce dossier.

Le tribunal administratif de Rennes et la cour d’appel de Nantes ont encore du travail, au moins, jusque 2026

 

‘Ammoniac mon amour’ – Balade sur la qualité de l’air

‘Ammoniac mon amour’, balade sur la qualité de l’air à Saint-Malo organisée par OSONS !

Le 2 juillet 2020, le tribunal judiciaire de Saint-Malo a ordonné la première expertise judiciaire française sur l’activité de la Timac. Le but est de dire si les installations, les procédés de fabrication et de manutention, sont conformes aux normes et adaptés à la prévention des nuisances, en mettant en évidence les risques sur la santé des personnes exposées. Prévue pour durer 8 mois, l’expertise va durer plus de deux ans durant lesquels les plaignant·e·s dont l’association et l’avocate travaillent d’arrache-pied pour faire valoir les constats et inquiétudes des Malouin·e·s.

Le 18 septembre 2021, l’association OSONS ! et d’autres plaignant·e·s ont déposé un recours au tribunal administratif contre les arrêtés du préfet d’Ille et Vilaine de mai 2021, destinés à modifier, en apparence, l’exploitation des mêmes usines.

Depuis, différentes sources communiquent sur les questions de pollution de l’air à Saint-Malo, sans plus de prudence qu’avant 2020 et sans attendre les résultats de l’expertise.

Pour une information directe aux citoyens·ne·s qui n’empiète pas sur les décisions de justice, l’association OSONS ! invite à une balade intitulée « Ammoniac mon amour » durant laquelle l’historique et l’actualité de son action et des dossiers de la qualité de l’air malouin seront expliqués.

‘Ammoniac mon amour’ le 2 juillet 2022 à 17h, départ, rond-point entre la rue Hochelaga et le quai du Val, arrivée, allée Marie Marvingt. La balade sera suivie d’un micro-ouvert aux prises de parole sur le thème de la qualité de l’air et ceux qui le souhaitent pourront prolonger les échanges avec l’association en prévoyant leur pique-nique.

“Mon enfance au Cada”: lundi 2 mai à la Grande Passerelle

“Mon enfance au Cada”: lundi 2 mai à la Grande Passerelle

La section malouine de la Ligue des Droits de l’Homme propose un ciné-débat le LUNDI 2 MAI A 20H. Le film “Mon enfance au Cada” sera suivi d’un débat en présence de la réalisatrice et de la directrice d’un CADA ( Centre d’Accueil pour Demandeurs d’Asile)

Mon enfance au Cada

Réalisé par Anne Kunvari

Film distingué par une mention du jury au festival SCAM 2020 (société civile des auteurs multimédia).

Arrivés en famille du Rwanda, de RDC, de Turquie ou d’ex-Yougoslavie au début des années 2000, ils ont vécu une partie de leur enfance dans le Centre d’accueil pour demandeurs d’asile (CADA) de Brou-sur-Chantereine (77). Aujourd’hui jeunes adultes, ils se remettent dans leur peau d’enfant et nous racontent. A leurs côtés, leurs parents reviennent aussi sur ces années d’attente quand l’avenir était suspendu à l’acceptation par la France de leur demande d’asile.

Pour eux, le passage au CADA est comme un temps suspendu : pas le droit de travailler, pas de financement pour se former… L’équipe du CADA travaille à transformer cet « entre-deux » en un temps d’apaisement et de construction, qui permet de panser les traumatismes du passé et de se projeter vers l’avenir.

Récit des familles de leur séjour au centre. Elles analysent le rôle que le CADA a joué dans leur vie, se rappellent la chaleur de l’équipe et son accompagnement patient. Des témoignages rares de la part de ceux qui traversé l’épreuve douloureuse de l’exil et qui ont bâti leur vie en France.

Un film essentiel aujourd’hui.

 

 

Les Nielles. C’est parti !

Les Nielles. C’est parti !

Le  13 décembre 2021, le juge administratif a annulé les décisions de l’équipe “Renoult” pour les Nielles,  il annulera les décisions de l’équipe Lurton.

Ne cherchez pas de différence, c’est exactement la même chose , vendre les terrains des Nielles sous leur valeur réelle, pour rendre possible la construction d’un complexe hôtelier de luxe.

Osons! est opposé à ce projet depuis des années par exemple voir (ici, ici  et ), c’est ce que nous avons dit lors de la réunion du 24 mars dernier à Paramé. Nous n’avons pas l’intention de rester les spectateurs du dépouillement du patrimoine public.

Avec les Malouin·e·s qui le veulent nous allons déposer un recours au tribunal administratif contre la délibération du conseil municipal du 24 février 2022 pour empêcher cette vente. Nos motifs sont aussi solides que ceux qui ont permis au juge d’annuler la première délibération.

  • Une faute administrative majeure dans la délibération qui ne respecte pas le Code Général des Collectivités Territoriales et le Code Général de la Propriété des Personnes Publiques.
  • Une faute sur le fond , qui viole les principes rappelés par le Conseil Constitutionnel dans sa décision n° 2008-567 DC du 24 juillet 2008 : “d’une part, des articles 6 et 13 de la Déclaration de 1789 et, d’autre part, de ses articles 2 et 17 ; que ces principes font obstacle à ce que des biens faisant partie du patrimoine de personnes publiques puissent être aliénés ou durablement grevés de droits au profit de personnes poursuivant des fins d’intérêt privé sans contrepartie appropriée eu égard à la valeur réelle de ce patrimoine.” La propriété des personnes publiques ne peut être bradée à un prix largement sous sa valeur réelle, de plus sans actualisation depuis 6 ans, au bon vouloir des élu·e·s.

Plusieurs dizaines de personnes ont déjà rempli le formulaire pour s’associer au recours qui sera déposé le 20 avril au tribunal administratif de Rennes.
Renseignez-vous, rejoignez-nous, ce recours est gratuit, vous avez le formulaire à télécharger ici.

Télécharger (PDF, 712KB)

Prenez contact par courriel, osons@osons-a-stmalo.fr ou en laissant un message sur le répondeur d’OSONS!   07 69 07 83 57, nous vous donnerons les éléments et la méthode.

Le 16 avril 2022 de 9h 30 à 12 h30, la permanence urbanisme d’OSONS ! se tiendra à la salle de réunion de la mairie annexe de Paramé afin de recueillir les derniers formulaires et de donner les dernières explications.

 

 

Ukraine: Dans la guerre, il n’y pas de citoyen.ne.s, il n’y a plus que des victimes et des soldats

Au regard de la clause de solidarité envers les peuples du monde, mentionnée dans la charte d’OSONS!, Osons! souhaite exprimer son soutien au peuple ukrainien et dénoncer l’agression du pays par les forces militaires russes. Il rappelle le principe selon lequel chaque peuple est souverain à déterminer lui-même  son avenir. Osons! est également solidaire des parties du peuple russe qui s’ opposent à la guerre. Dans la guerre, il n’y a plus de citoyen-ne-s, il n’y a plus que des victimes et des soldats. Les guerres ne profitent qu’à ceux, qui pour des raisons de pouvoir, des raisons religieuses ou économiques les initient.

 

Stop à la grande braderie du littoral.

La majorité des élu·e·s de Saint-Malo a décidé de brader les derniers grands terrains constructibles sur le littoral urbain au groupe Raulic investissement. Le projet, l’hôtellerie de luxe, renforce le mur de l’argent qui borde le littoral. Mais en plus, ce mur est construit avec votre argent, en vendant ces terrains au prix proposé il y a six ans par le groupe,  c’est une perte de plusieurs millions pour le budget municipal.

De nombreux recours ont été déposés au tribunal administratif, certains sont jugés vous trouverez nos articles et analyses ici , ici, ici, ici, ici et ici .

Écrivez la suite avec nous en participant au recours collectif contre le prix de vente.

Réunion le 24 mars 2022 à 10h Salle de Paramé, Mairie annexe, place Georges Coudray.

Les autres moyens de nous contacter, un message au 0769078357, vous serez rappelés, ou un mail osons@osons-a-stmalo.com

8 mars 17H30- parvis de la médiathèque : “la rue kichante” chante pour les droits des femmes et la paix

8 mars 17H30- parvis de la médiathèque : “la rue kichante”  chante pour les droits des femmes et la paix

 

Communiqué de la chorale ” la Rue Kichante”:

Certes, l’actualité brûlante nous entraînerait presque à penser que l’urgence et l’importance de porter haut et fort nos revendications vont au conflit qui atteint de plein fouet le peuple ukrainien et le peuple russe. Nous savons tous et toutes que dans toutes les guerres, les hommes mais aussi les femmes et les enfants souffrent et paient un lourd tribut.

Nous pensons que la prestation même modeste de notre groupe chantant « la rueKichante » avait décidé de faire avant l’éclatement de cette guerre conserve tout son sens et nous avons décidé de la maintenir.

Nous vous proposons de nous rejoindre le mardi 8 mars à 17h30 sur le parvis de la médiathèque de Saint-Malo face à la gare pour nous « encourager » et encore mieux pour venir chanter avec nous pour les droits des femmes et pour la paix.

La rue kichante