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Poussière, santé, s’en contrefoutre…

Poussière, santé, s’en contrefoutre…

4 mars 2024, une nouvelle fois le répondeur d’Osons ! enregistre la description d’un déchargement de bateau particulièrement générateur de poussières et d’odeurs.

Rappelée, la personne qui a fait le signalement utilise les mêmes termes que ceux que nous publions régulièrement depuis dix ans*, nappe de brouillard, nuage de poussière, odeur de type engrais, air difficilement respirable, récurrence des évènements et pellicule de matière sur les voitures.

Effectivement le FRI BREVIK cargo de 89 m sous pavillon chypriote décharge à Saint-Malo le 4 mars 2024, il est positionné dans le bassin Jacques Cartier le long du quai Chateaubriand. Visiblement, pour ce qui concerne les déchargements, malgré les promesses du Conseil Régional et de l’exploitant, il y a peu de changement sur le port.

Un rapide coup d’œil sur le site de localisation des bateaux « Vessel » et il nous donne les caractéristiques du bateau, mais malheureusement, la version gratuite limite les données partagées et ne nous permet pas de connaître la nature de la cargaison , ce qui nous aurait indiqué son probable destinataire. Par exemple si le produit déchargé était du sulfate d’ammonium dont l’odeur ne passe pas inaperçue.

Une autre indication saisie sur Vessel, le FRI BREVIK était à Tarnos quelques jours plutôt. Il se trouve que nous sommes en contact avec les membres de l’association Respir ! (Réseau écologique de Surveillance du Port Régional) de Bayonne , un site Timac existe là-bas,  nous les avons interrogé·e·s.

À Bayonne comme à Saint-Malo les mêmes remarques. Les mondes du transport maritime et portuaire se contrefoutent vraiment des problèmes de nuisances, voire de santé. Comme OSONS! l’association Respir ! a publié une alerte et un appel à faire un signalement.

La mairie a été prévenue, le 4 mars au matin et dès l’après-midi le déchargement continuait dans les mêmes conditions. Nous communiquons cette publication au Conseil Régional.

Au-delà de ces exemples réguliers des choix politiques et économiques dans les ports, au détriment de l’environnement et de la santé, nous aimerions savoir si une nouvelle fois les choix sociaux sont de même niveau. Par exemple, connaître la nationalité et le statut des marins qui sont eux-mêmes exposés, souvent sans pouvoir protester et dans des conditions de travail, de vie et de rémunération honteuses, dont nous sommes indirectement complices.

À quand une loi pour contrôler l’accueil des bateaux étrangers et améliorer leur intégration dans le process des ports ?

(Depuis dix ans, OSONS! mène ses actions citoyennes sur les sujets qui intéressent la vie du Pays de Saint-Malo, donner lui de la force, rejoignez OSONS!
lire la charte de l’association, ses statuts, obtenir le bulletin d’adhésion)

 

TIMAC, les dessous d’une promenade de santé au CODERST (actualisation de l’article)

Doublement des moyens stratégiques pour la recherche de la pollution

En avril 2021, l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (Ineris) nous apprenait que du seul fait du ralentissement de l’activité (transport et industrie) pendant le premier confinement 3500 décès dus à la pollution de l’air ont été évités. En mai 2022, la revue The Lancet Planetary Health (Le monde ) nous expliquait que la pollution est responsable de 9 millions de morts chaque année dans le monde.
Ces alertes sont essentielles, mais c’est bien souvent à « l’étage du dessous » que les décisions sont prises et impactent notre quotidien, c’est à l’étage du dessous que les alertes ont le plus de mal à se faire entendre.

Le CODERST en quelques mots.

Le Conseil Départemental de l’Environnement et des Risques Sanitaires et Technologiques (Coderst) fait partie de ces commissions administratives auxquelles le Préfet peut demander un avis sur « les domaines de la protection de l’environnement, de la gestion durable des ressources naturelles et de la prévention des risques sanitaires et technologiques. »Le CODERST est présidé par le Préfet et composé de
6 représentants des services de l’État, de 5 représentants les collectivités territoriales, de 3 représentants les associations agréées : (protection, environnement, consommateurs, pêche), 3 représentants les professions concernées (agriculture, industrie…), 3 experts (architecte, ingénieur hygiène et sécurité), 4 personnes qualifiées (dont au moins un médecin).

Un avis, mais pas plus

Un avis, mais pas plus, car depuis sa création (2006), les pouvoirs de ce Conseil ont été supprimés un à un, les derniers par le gouvernement Hollande en janvier 2017. Concrètement, les avis ne sont pas contraignants, le préfet fait ce qu’il veut et le juge considère que les avis du CODERST sont sans effets juridiques. Dans ces conditions, peu nombreux sont ceux qui s’y intéressent.
Ses comptes rendus constituent cependant un bon indicateur de la façon dont sont traités localement les dossiers environnementaux. D’autant qu’en Ille-et-Vilaine, deux hauts cadres de la Timac sont membres du CODERST. Le premier y représente la Chambre de Commerce et de l’Industrie, le second, l’Union des entreprises 35 (depuis le dernier renouvellement, il siège en tant que personne qualifiée).
Curieux, nous avons donc demandé aux services de l’État de nous fournir le compte rendu de la séance du Coderst du 20 avril 2021 durant laquelle les modifications des arrêtés d’exploitation de la Timac pour les usines de Saint-Malo étaient examinées. Il est ici

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Des pratiques hallucinantes

Logiquement et afin de prévenir les difficultés, le règlement du Coderst prévoit des mesures particulières pour les personnes intéressées à une décision. Il y est inscrit : « Un membre du conseil ne peut prendre part aux délibérations ayant pour objet une affaire à laquelle il a un intérêt personnel. »
Étrange choix de rédaction pour un organisme créé par un État dont la justice utilise une définition du conflit d’intérêts qui semble plus adaptée : « toute situation d’interférence entre un intérêt public et des intérêts publics ou privés qui est de nature à influencer ou à paraître influencer l’exercice indépendant, impartial et objectif d’une fonction ». (art 2 lois n° 2013-907 du 11 octobre 2013) .
Le 20 avril 2021, lors de l’examen des dossiers concernant la Timac, l’application du règlement du Coderst, même mal rédigé, devait conduire les personnes en situation potentielle de conflit d’intérêts à se retirer des débats et à ne pas participer aux votes. Le compte rendu de cette réunion indique que les cadres de la Timac ont participé directement aux débats et indirectement aux votes en donnant chacun un mandat de vote à d’autres membres du conseil.
Apparemment, cela ne choque personne dans ce Conseil, pas même son président.

Des mandats exotiques

Situation étonnante, mais qui se double de plus étonnant, voire d’exotique.
Le premier mandat de vote est donné à un fonctionnaire qui représente une administration, la Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protection des Populations. Or ce dernier, qui n’est absolument pas en cause, n’est présent que pour représenter son administration. Par quel biais juridique un fonctionnaire dans cette situation peut-il recevoir un mandat à titre personnel ? Mystère.
Le second mandat est donné au président d’Air-Breizh, organisme agréé par le ministère chargé de l’Environnement pour la surveillance de la qualité de l’air en Bretagne. La particularité de ce second mandat est que la définition du conflit d’intérêts s’applique également au Président d’Air-Breizh. En effet, la Timac était membre d’Air Breizh et présentée comme telle jusqu’au 14 février 2024**, et client d’Air-Breizh.

Unanimité et inutilité

Ce n’est pas un secret, en 2021, lors de la révision de l’autorisation d’exploiter de la Timac, Osons ! voulait à minima que la surveillance du cadmium dans les rejets d’eaux soit imposée.
Les eaux de la Timac sont partiellement rejetées dans les réseaux du port ou du Routhouan sans obligation de surveillance du cadmium. Pourtant, Saint-Malo est le seul port, de Bretagne et des Pays de Loire, pollué au cadmium, les matières premières phosphatées en provenance du Maghreb en sont chargées, de même que  les engrais phosphatés qui sont d’ailleurs l’objet de nouvelles règles européennes pour réduire leur teneur en cadmium.
Lors du Coderst du 20 avril 2021 personne n’a proposé et défendu la surveillance du cadmium dans l’eau rejetée. C’est à l’unanimité que les représentants de l’État, des élus, des professions et des associations ont voté à favorablement sur le dossier de la Timac. Ni les conditions de cette décision, ni leur parfaite connaissance des études de l’INERIS et des parutions de Lancet n’ont troublé la fanfare des experts.
Pas une fausse note, la face est sauve, le CODERST a dit oui, les mêmes acteurs se retrouveront bientôt dans un autre conseil, une autre commission, aussi unanime qu’inutile…
Quelques mois après cette réunion, 41 médecins de Saint-Malo alertaient sur la mortalité et s’interrogeaient sur le cadmium présent dans le port dans le cadre de l’expertise judiciaire en cours sur l’activité de la Timac.

Vive l’unanimité !

* Le 12 février 2024, nous avons appris que Timac Agro est membre d’Air Breizh et non membre de son conseil d’administration comme nous l’avions écrit dans un premier temps (signaler par Air Breizh).
* * Le 14 février 2024, nous avons appris que le nom de Timac Agro avait été ôté de la liste des membres d’Air Breizh . L’organisme nous signalant que “Après vérification en interne, il apparaît que Timac n’ a pas versé de cotisation à Air Breizh  depuis plusieurs années et n’est plus à jour de ses cotisations. Par conséquent, cette entreprise perd son statut de membre d’Air Breizh. Le site web est mis à jour.”

 

Assemblée générale d’OSONS !

Assemblée générale d’OSONS !

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE STATUTAIRE, le 27 janvier 2024 à 17 h.

Salle Bouvet Place Bouvet Saint-Servan

En 2024 OSONS! fêtera ses dix ans

En 2014, lorsque nous avons créé OSONS ! une association citoyenne enthousiasmait, étonnait, troublait, voire déplaisait. Vouloir faire avec les gens dans tous les domaines de la vie citoyenne interrogeait, pouvait sembler déplacé, trop militant pour les un·e·s, trop libre pour les autres. Il faut le reconnaître, l’apprentissage était à faire, nous n’avions pas l’expérience d’une association citoyenne telle que nous l’avons créé.

Mais, rapidement le dossier du prix de l’eau s’est imposé aux états d’âme et nous avons tissé des liens avec les Malouins et Malouines. Faire comprendre ce qui n’allait pas dans ce prix, pourquoi un tel prix, à qui cela bénéficiait, était indispensable. Rapidement il a fallu monter un recours collectif, dénoncer les élus qui décidaient de cette injustice, et répondre à ceux qui nous reprochaient un combat politique, que la politique commence au robinet et qu’elle est l’affaire de chacun et chacune. Rapidement le reste a suivi, le jardin de la Louisiane, les odeurs, la pollution, la tour, les Nielles, l’urbanisme, le logement et rapidement l’ouverture sur le monde et la culture.

Dix ans après, l’association est connue, parfois un peu crainte. Comme aux premiers jours, ses détracteurs n’aiment pas qu’elle dise et agisse librement et directement, au contraire de ses ami·e·s qui la reconnaissent pour cela.

Faire avec les habitant·e·s, nous enrichir à leur contact, défendre l’intérêt collectif passera encore en 2024 par les dossiers que nous menons depuis plusieurs années. Ceux qui sont en justice civile ou administrative, la Timac, les Nielles connaîtront certainement des fins d’étapes. Et l’urbanisme va continuer de nous voir chercher les moyens de faire comprendre qu’il ne suffit pas de constater que les jeunes, les actifs, les ouvriers et employés ne peuvent plus se loger dans la ville, mais de continuer sans changement réel, comme avant.

Au-delà, notre charte dresse le tableau d’un monde que nous souhaitons fait de démocratie, de liberté d’opinion, d’égalité, de mixité, basée sur la protection sociale et les services publics (éducation, santé…). Clairement, nous n’en prenons pas le chemin. En 2015, Osons ! a reçu l’auteur du livre intitulé « A tous ceux qui ne se résignent pas à la débâcle qui vient », ce titre s’adresse encore plus directement à nous aujourd’hui. Les associations citoyennes ont un rôle à jouer pour éviter que notre société ne devienne officiellement celle de l’inégalité, du repli sur soi, du refus de l’autre, de l’extinction de la laïcité.

Il n’est jamais trop tard pour se serrer les coudes.

Osons ! s’occupe aussi bien du prix de l’eau que de participer aux manifestations après les meurtres des journalistes de Charlie Hebdo, pour la qualité de l’air ou pour le cessez-le-feu et contre la guerre en Palestine. Cela elle le fait en respectant la liberté de chacun, sans dogme et avec le respect de la dignité humaine.

Rejoignez-nous !


Tout ce qu’il vous faut pour l’assemblée générale

1) Il vous faut savoir que pour nous, un(e) citoyen(ne) est une personne qui vit parmi nous, pour un moment, définitivement, peu importe. Ce n’est pas une marque distinctive, une nationalité, une couleur, une croyance, une culture, un honneur, une preuve de mérite, être citoyen(ne) c’est être à la hauteur de l’autre, ni plus haut, ni plus bas, et l’accueillir comme tel(le).

2) Les statuts

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3) La charte

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4) Le bulletin d’adhésion

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Conférence débat avec Dominique Boullier

Notre pays, notre région ont connu au 1er semestre 2023 une mobilisation sociale contre la réforme des retraites d’une ampleur exceptionnelle. Pour autant, celle-ci n’a pas débouché sur la victoire sociale susceptible de rompre avec la série d’échecs, enregistrés depuis une vingtaine d’années.
Le temps de l’analyse de ce nouvel échec est venu.
Certains avancent comme cause la stratégie de l’intersyndicale, essentiellement basée sur la répétition de journées de manifestations, d’autres évoquent les mutations intervenues dans les entreprises du fait de la diffusion des idées néo-libérales et de la régression du droit du travail.
Dominique BOULLIER, professeur émérite de sociologie à Sciences-Po Paris et spécialiste du numérique, considère que du fait du rôle majeur que joue la finance spéculative dans le fonctionnement du système économique, les formes classiques de contestation ne suffisent plus pour stopper les projets de régression sociale.
Il propose de réfléchir à des actions ciblant la réputation des grandes firmes et visant à la paralysie du système financier.
Dominique BOULLIER (*) présentera sa vision et permettra d’ouvrir le débat sur le bilan et des leçons à tirer du mouvement social du 1er semestre 2023 .

 

(*) Dominique BOULLIER a publié récemment Comment sortir de l’emprise des réseaux sociaux, Le Passeur éditeur, 2020 et Propagations. Un nouveau paradigme pour les sciences sociales, Armand Colin, 2023. Dominique BOULLIER tient également un blog sur Médiapart (https ://blogs.mediapart.fr/dominique-g-boullier)

Les infos pour la semaine du 6 au 12 novembre 2023

Rassemblement Timac Agro

Le jeudi 09 novembre, Bretagne Vivante, Eau et Rivières de Bretagne et France Nature Environnement, sont parties civiles contre Timac Agro, pour des rejets illégaux d’ammoniac dans l’air . L’entreprise sera jugée  devant le tribunal judiciaire de Brest, ce tribunal disposant d’une compétence régionale spécialisé pour les questions environnementales.

Eau et Rivières de Bretagne appelle donc riverain.e.s, malouin.e.s, associations, à venir se rassembler en soutien à cette bataille pour dénoncer les pratiques d’une entreprise pirate de l’environnement. Pour cela nous donnons rendez-vous au plus grand nombre, vous pouvez venir déguisé en cors’air :

Le jeudi 09 novembre à 12h30
à Saint-Malo devant l’usine au niveau de la rue Hochelaga


Rassemblement contre la prolongation d’autorisation du glyphosate

La commission Européenne en débat

L’autorisation du glyphosate dans l’Union européenne arrive à expiration le 15 décembre 2023. La Commission européenne a récemment proposé de prolonger cette autorisation jusqu’en décembre 2033.

Différentes associations dont le ‘collectif victime pesticide’ appellent à une manifestation sous forme d’un pique-nique le vendredi 10 novembre à 12h devant la mairie d’ANGERS, dont Mr BECHU, ministre de la Transition écologique a été maire.

Permis de construire et légalité

Permis de construire et légalité

OSONS ! organise une réunion publique intitulée « Permis de construire et légalité ». Cette réunion n’était pas prévue au programme des réunions publiques de l’association. Les circonstances en ont décidé autrement et il sera surtout question d’un permis délivré sur les terrains à l’arrière du tribunal.

Ces dernières années, les tribunaux ont régulièrement sanctionné des procédures d’urbanisme menées par la mairie de Saint-Malo et de plus en plus de personnes sont allergiques à une fièvre immobilière dont les conséquences impactent directement la ville et sa population.

Dans ces conditions, une opération de plus de 240 logements ne pouvait passer inaperçue. En particulier depuis que l’équipe municipale, qui avait annoncé vouloir rompre avec le rythme de construction du mandat précédent, a revu sa copie, renforçant le climat de défiance. Désormais, il faut construire autant, mais sur une partie réduite de la ville pour circonscrire le mécontentement à quelques quartiers.

L’histoire faite de suites de l’année 2017, de légalité, de hauteur, de nombre de niveaux et de citoyen.nes pris pour des gogos débute quand l’un d’entre nous se rend à la mairie…

Le reste en réunion publique le 26 octobre à 20 h salle Bouvet place Bouvet à Saint-Servan

Voir le flyer

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14 octobre: le communiqué de presse et suite

14 octobre: le communiqué de presse et suite

Le communiqué envoyé au journaux locaux.

“Un après-midi de sciences participatives avec OSONS !

La valise d’échantillons de Lichens Go est arrivée !

L’association OSONS ! vous propose de devenir producteurs et productrices de données sur la qualité de l’air de votre ville en participant à un après-midi de sciences participatives. L’observatoire universitaire, Lichens Go*, a développé un protocole d’étude des différentes espèces de lichens présents sur les arbres. Ces organismes à croissance lente indiquent un niveau de pollution cumulé sur plusieurs années. À partir de la collecte des informations par les citoyen·e·s, Lichens
Go réalise une carte de la qualité de l’air de votre environnement proche. Plus les données sont nombreuses, plus la carte dressée est précise.
Depuis 2015, vous avez participé avec Osons ! aux relevés d’odeur, puis de particules fines, cette fois, en participant à la collecte des données sur le terrain, vous contribuez à la recherche scientifique. C’est également l’occasion d’en apprendre davantage sur la pollution atmosphérique et son impact sur la biodiversité.
Enfants, parents, grands-parents, c’est l’occasion d’agir sans intermédiaire, de façon simple, avec des chercheurs indépendants, pour la production de connaissances scientifiques transparentes.
Nous vous attendons à 14 h 30 le samedi 14 octobre
Salle de la Guymauvière (16-18, rue des bleuets, 35 400, Saint-Malo).
Après une courte information, des personnes déjà formées au protocole vous conduiront, par groupe, à différents points de la ville pour réaliser les relevés. (voir ici)

 

*Lichens GO est un observatoire de PartiCitaE (Sorbonne Université) et de Vigie-Nature École (Muséum national d’Histoire naturelle). Il est proposé en partenariat avec Tela Botanica (dans le cadre du projet Auprès de mon arbre) et l’UCLouvain.”

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Trois applications utiles à charger sur le téléphone portable pour faciliter le relevé:

  • une loupe, l’option ‘accessibilité’ pour mal voyant sur votre portable est suffisante
  • Une boussole, application gratuite
  • L’application gratuite ‘PlantNet’ pour identifier les arbres

Un reportage (La cinq) sera réalisé sur cet atelier, à samedi

Le plus connu à Saint-Malo, “Xanthoria parietina” adore l’ammoniac

Les différents points sur lesquels seront effectués les relevés. Les personnes formées en ont vérifié une partie pour être au point samedi 14/10.

 

Pour le 14 octobre, la séance sur les lichens se prépare.

Pour le 14 octobre, la séance sur les lichens se prépare.

Lors de la formation de septembre, beaucoup de secteur de relevé ont été retenus par les personnes qui animeront les groupes

Il en reste, mais la couverture de la ville se complète, désormais c’est votre présence qui rendra cet après-midi de science participative 100% efficace en couvrant tout le territoire de vos observations.

Les lichens vous connaissez ?

Les lichens vous connaissez ?

Ces drôles d’organismes ne sont pas que des tâches jaune d’or sur les toitures de Saint-Malo. Ils sont également des indicateurs des pollutions de l’air et pour certains d’entre nous, une sérieuse dépense d’entretien de toiture. Pour les découvrir nous vous proposons  un après-midi de sciences participatives le 14 octobre 2023 avec le soutien de Lichen Go.
Lichen Go est une partie de l’observatoire scientifique, créé par l’université de Louvain et La Sorbonne. Il a mis au point une méthode qui permet d’établir une carte de la pollution à partir de l’observation et du comptage des lichens sur les arbres. Cette méthode est simple et repose sur la participation des citoyen·ne·s.
Avec vous
• En 2016, nous avons commencé à relever les odeurs;
• En 2019, nous avons installé des capteurs de particules;
• En 2020, nous avons obtenu une expertise judiciaire sur la pollution de la Timac.

Ces actions collectives ont permis de faire reculer un discours officiel et local sur la pollution, puissant, relayé et mensonger.

En proposant un après-midi de sciences participatives autour des lichens nous souhaitons, à nouveau, ouvrir à chacun·e la possibilité de s’informer et d’agir pour une meilleure connaissance du milieu dans lequel il ou elle vit.

Si vous êtes présent·e·s et en nombre à ce rendez-vous, jeunes et moins jeunes, enfants, parents et grands-parents, notre ambition est de faire des observations dans tous les quartiers. Après une courte formation (30mn), nous nous répartirons en petits groupes, autour de personnes déjà formées, pour aller sur une cinquantaine de points qui ont déjà fait l’objet d’observation en 2003. C’est ensuite, après la saisie des résultats, que les scientifiques prendront le relai pour dresser une carte de la qualité de l’air à Saint-Malo.

        Le 14 octobre 2023 (14h 30 – salle de la Guymauvière)
Nous vous attendons nombreux

Et pour celles et ceux qui le souhaitent, une formation est prévue le 23 septembre (14h 30 /15h30 salle de quartier de L’Espérance).

Pour en savoir plus:

Bridor : 200 millions de litres ou vous serez privés de brioche.

Bridor : 200 millions de litres ou vous serez privés de brioche.

À Liffré, près de Rennes, le groupe Le Duff (« Brioche dorée », « Le fournil de Pierre », « DelArte ») prévoit où prévoyait ( rien n’est figé) l’implantation d’une usine géante de viennoiseries industrielles.

Malgré les changements écologiques, sociaux, économiques, ce projet a toutes les caractéristiques de ceux des quarante dernières années.

  • Du point de vue écologique ou environnemental, il poursuit le cycle de l’artificialisation des terres, y compris l’atteinte à des zones humides. La consommation d’eau privatisée au besoins d’un industriel à l’ équivalent de la moitié de la consommation d’eau de Liffré (6 000 habitants) et le développement du transport de marchandises par la route et plus, sont sur la même logique.
  • Du point de vue économique, elle perpétue l’industrialisation de la filière de l’alimentation à l’international, à laquelle elle se consacre, en approvisionnement comme en production. Elle renforce l’utilisation massive de produits de l’agriculture productiviste et polluante et une mondialisation qui, au final, détruit de l’emploi local. Les boulangers de Tanger ou de Malaisie et les agriculteurs et travailleurs qui les ravitaillent, sont-ils condamnés, comme les emplois du textile l’ont été en France ?
  • Du point de vue de politique, le projet est soutenu largement par les élus locaux et par l’État. Encore une fois, le soutien aux membres les plus puissants du monde des affaires breton, prime sur le reste. Encore une fois, les participants (plus de 80 %) à l’enquête publique ont dit non, mais n’ont pas été suivis par le commissaire-enquêteur.
  • Du point de vue social, les élus l’ont reconnu à la suite au débat citoyen [1], la promesse par Bridor de 500 emplois d’une mono-activité sensible aux fluctuations internationales peut, sur ce secteur, être compensés, au même nombre, par des implantations de PME diversifiées. . Pour mémoire à Boucherville, au Canada, où le Groupe Le Duff est implanté depuis 1984, il a montré sa fibre sociale l’an passé. En 2022, entre le 25 avril et fin mai il place son usine en lock-out, les 316 employés étaient à la rue sans contrats parce qu’ils avaient brandi la menace de grève de 72 heures pour convaincre Bridor de négocier le renouvellement de leur convention collective échue depuis plus de deux ans (le 31 décembre 2020)…
  • Du point de vue médiatique, les médias défendant l’ultralibéralisme parlent d’opposition au projet par des « écologistes radicaux » (le Figaro) ou « d’écolo gauchiste » (le site d’extrême droite Breizh info) et les autres journaux relaient essentiellement les élus pour ce qui concerne le fond et les opposants pour ce qui concerne la forme…

Pour faire connaître cette lutte les opposants (normalo-citoyen·ne·s) organisent une journée sur place le 10 juin.

Osons! y est invité, nous y serons et tiendrons un stand.

 

Pour un premier mai massif

Pour un premier mai massif

Deux ans !

Osons ! est une association citoyenne dont la charte n’a pas été rédigée pour rien qui déclare :

Nos parents et grands-parents nous ont légué un héritage commun,… nous ont également transmis leurs luttes et leurs efforts considérables, leur volonté d’y développer la démocratie, la liberté d’opinion et de rassemblement, la protection sociale et les services publics (éducation, santé,…). C’est notre bien commun, c’est ce qui appartient à tous.”

Avec la réforme de monsieur Macron, ce sont deux années amputées à notre vie après le travail !
Pour nous les arracher, l’arsenal utilisé est impressionnant de violence : menaces, mensonges, 49,3, 44,1, lacrymogènes, matraques, interviews télévisées complaisantes, pour finir par la mascarade d’un conseil constitutionnel composé de politicien·ne·s vieillissant-e-s et si complaisant-e-s avec ce gouvernement.
Combien d’entre vous croient que la réforme des retraites a pour but de « sauver le système par répartition » comme le disent E. Macron et ses ministres, face aux « citoyennes et citoyens ». ?
“Citoyennes, citoyens”, en France, depuis la Révolution française, ces mots ont une signification. Ils sont les noms de celles et de ceux qui ont imposé la légitimité de leurs manifestations et ont lutté pour ne plus être les sujets d’un monarque (ou d’un président) disposant de leur vie.
Ces derniers mois, à l’appel des syndicats, des foules rarement vues, de citoyens et citoyennes, ont battu le pavé contre cette réforme. Combien d’entre vous, auraient souhaité le faire, empêchés que vous étiez par votre situation, pour des raisons économiques ou simplement parce que manifester dans la rue n’est pas votre habitude, votre culture ?

Ce 1er mai 2023, c’est le citoyen, la citoyenne en vous, qui doit les rejoindre !

Participez à cette fête des travailleurs et travailleuses ! Montrez que vous n’êtes les « sujets » de personne, pas même de ceux qui vous conseillent d’attendre les prochaines élections présidentielles de 2027 dans votre canapé.

Jeudi 13 avril

Osons faire le point

En juillet 2020, 12 plaignant·e·s et OSONS ! obtiennent de la juge de Saint-Malo, la réalisation d’une expertise judiciaire de l’activité de TIMAC AGRO. Depuis, nous sommes attentifs à ne pas troubler cette expertise. Pour autant,nous continuons à être vigilant·e·s sur la pollution de l’air et de l’eau, c’est pour cela que nous avons saisi le tribunal administratif contre les autorisations d’exploiter données par le préfet d’Ille-et-Vilaine à Timac Agro, en mai 2021. Durant cette période nous avons construit des liens avec les associations qui se battent contre la pollution des usines Timac, présentes également à Rochefort et Bayonne, du travail de fond en quelque sorte.

En revanche, depuis la fin de l’année 2022, nous assistons à la multiplication des études, des articles de journaux, des réunions institutionnelles qui se suivent et se contredisent dans les détails, mais se rejoignent sur l’essentiel, le flou et l’approximation.

Cette profusion n’a précédemment existé qu’au printemps 2018, au moment où il fallait taire la première sanction du préfet d’Ille-et-Vilaine contre la Timac alors en préparation et effective fin juillet 2018. À l’époque, l’opération a été réussie et ce n’est qu’un an plus tard, durant l’été 2019, que les associations ont eu connaissance des dégagements illégaux d’ammoniac des usines de TIMAC AGRO, jusque 15 fois plus que la norme.

Une expertise qui dure, sur laquelle les Malouin·e·s nous demandent des informations. Des autorités qui clament la pureté de l’air pendant que des médecins disent le contraire., il était temps pour OSONS! de faire une réunion publique d’information. Nous vous donnons rendez-vous le 13 avril, à 20 heures, espace Bouvet à Saint-Servan (à côté du théâtre).

Florendi Dinard notre contribution à la consultation publique

Nous avons écrit (ICI) à propos de la consultation publique organisée par le préfet d’Ille et Vilaine pour la régularisation de Florendi, filiale du Groupe Roullier. Elle se termine le vendredi 31 mars à 17h.

Pour faire vos observations, vous pouvez envoyer un courriel à  pref-icpe-ep@ille-et-vilaine.gouv.fr (en précisant l’objet . .. du courriel ·consultation du public FLORENDI).

C’est ce que nous faisons par ce courrier destiné au préfet:

Télécharger (PDF, 282KB)

Bienvenue à SEVESO Dinard

Dinard : Épisode 0 « Bienvenue à SEVESO »

Mi-mars des riverains découvrent de petites affiches jaunes autour du site SEVESO de Dinard et comprennent qu’il vaut mieux s’en mêler.

Un coup de fil à OSONS ! et l’histoire commence.

Dinard : Épisode 1 « La cata »

Le 26 septembre 2019 à Rouen, l’incendie, qui embrase l’usine Lubrizol (produits chimiques) classée Seveso seuil haut (« à haut risque ») et les entrepôts de Normandie Logistique, dégage un panache de fumée toxique, sur une vingtaine de kilomètres et sur environ 6 km de large.

Un an plus tard, le 22 septembre 2020, lors d’une visite à Dinard, les inspecteurs des installations classées constatent que la société Florendi, filiale du Groupe Roullier, dépasse de très loin son autorisation de stockage, notamment de produits azotés et d’engrais.

La société du Groupe Roulier qui doit déclarer ce type de changement au préfet, ne l’a pas fait, même après l’incendie de Lubrizol, pourtant l’exploitant sait que le bâtiment ne résisterait pas plus de 5 minutes et 40 secondes à un incendie et tout cela à quelques mètres d’une usine classée SEVESO seuil haut.

C’était il y a 30 mois, où en est-on ?


Dinard : Épisode 2 « Où en est-on ? »

Le 20 novembre 2020, le préfet d’Ille-et-Vilaine met en demeure la filiale du Groupe Roulier de régulariser sa situation. Il lui donne quatre mois pour déposer un dossier de régularisation ou trois mois pour un dossier de cessation d’activité.

Deux ans plus tard (fin d’année 2022), le préfet d’Ille-et-Vilaine constate, enfin, que les délais sont dépassés. Le délai global prévu par la loi pour régulariser ce genre de situation est d’un an, tout compris.

Le 12 décembre 2022, le préfet prévoit de sanctionner la société à partir de juin 2023 de 175 € par jour si les excédents d’engrais n’ont pas disparu.

En juin 2023, il se sera écoulé 37 mois…


Dinard : Épisode 3 « Je veux des dérogations »

Fin 2022, la société du Groupe Roulier dépose un dossier de régularisation complet en préfecture.

Le problème c’est qu’avant 2020, elle avait choisi de ne pas déclarer ses activités réelles et les risques que celles-ci faisaient courir. Or, après l’incendie de Lubrisol la règlementation est devenue plus exigeante et s’applique aux nouveaux dossiers.

Situation de crise, le beurre et l’argent du beurre risquent de fondre devant les exigences de la règlementation en ce qui concerne la résistance au feu des bâtiments.

Résultat, après avoir choisi de jouer avec la règlementation, la société du Groupe Roullier demande une dérogation aux règles de construction contre l’incendie, au motif que les travaux et leurs conséquences sur l’entreprise coûtent trop cher…

Nous sommes toujours sur un site SEVESO seuil haut !


Dinard : Épisode 4 « Des citoyen·ne·s s’en mêlent »

Des riverains téléphonent à OSONS ! L’histoire commence.

Où sont les dossiers ? Que manque-t-il ? Qu’est-ce que cette enquête ?

En moins de 3 jours, le dossier est parcouru, les documents complémentaires demandés à une préfecture qui joue le jeu en quelques heures (on critique assez souvent pour le saluer). Le dossier est analysé et trois questions principales semblent s’imposer :

  • Une société, qui a choisi de jouer avec la règlementation et dont la demande d’enregistrement annonce fièrement le chiffre d’affaires de son Groupe (Roullier), 2,5 milliards d’euros, peut-elle bénéficier d’une dérogation à la règlementation incendie parce que les travaux coûteraient trop cher…
  • Le préfet va-t-il autoriser une dérogation à la règlementation incendie, après Lubrisol sur un site SEVESO ?
  • Sur un site SEVESO, comprenant des équipements partagés entre plusieurs entreprises et la proximité de leurs stockages, pour quelles raisons le dossier Florendi ne porte-t-il pas sur la sécurité de tout le périmètre ?

Qu’en pensez-vous?


Dinard : Épisode 5 « Action — réaction »

La consultation du public est organisée jusqu’au 31 mars. Le dossier est consultable à la mairie de Dinard et sur le site de la Préfecture http://www.ille-et-vilaine.gouv.fr/icpe et sur le site d’OSONS !

Les observations peuvent être faites par le public avant cette date.

Nous invitons les Dinardais et les autres à exprimer leur opposition sur les dérogations dans un site SEVESO et à demander que la sécurité de l’ensemble du site SEVESO soit examinée en relation avec la demande de Florendi.

Après le 31 mars, le dossier ne sera pas classé, la mobilisation sera encore possible et les riverains entendent bien faire parler d’eux.

À suivre…


 

Les documents:

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Les portes ouvertes

Cela s’appelle enfoncer les portes ouvertes.

Ouest-France a publié dans son édition du 18 et 19 février 2023 un article sur la concentration de particules fines dites PM 2.5 à Saint-Malo. L’article est basé sur une étude d’Air-Breizh sur les particules fines. Avides de nouvelles sur le front de la pollution à Saint-Malo, nous avons lu cet article et rapidement appris qu’il n’y avait rien à apprendre, à part le fait qu’Air-Breizh constate aujourd’hui ce que nous avons constaté à partir de 2019 grâce au réseau de capteurs d’air que nous avons mis en place. Il n’y a rien dans cet article qui ne soit déjà constaté et publié ( ici) au moins depuis 2020, à croire que ce bel organisme n’a pas les moyens de faire mieux que quelques citoyen·ne·s décidé·e·s.

Il est toujours agréable de pouvoir faire constater le sérieux du travail que nous avons mené et que confirme Air-Breizh. Il pourrait être moins agréable de voir qu’après avoir essuyé les plâtres sur la question, la paternité des premières mesures et constats n’était pas rappelée, mais après tout nous n’avions que trois ans d’avance…

Mais à la place de ce désagrément, c’est une grande méfiance qui s’est installée.

Depuis des années, par hasard, il faut l’espérer, chaque « bonne » nouvelle précède des révélations importantes. Souvenez-vous lorsque la première étude Air-Breizh est sortie à la fin juillet 2018, elle démontrait la pureté de l’air à Saint-Malo (cf. ouest France du  29/06/2018),  au même moment, le préfet sanctionnait, en secret, Timac-Agro pour ses rejets d’ammoniac qui en faisait le premier producteur breton. Plus proche en mai 2021, le préfet considérait la production de Timac-Agro suffisamment sous contrôle pour publier de nouvelles autorisations, quatre mois plus tard l’ammoniac s’échappait encore hors des seuils autorisés.

Alors quelle va être la suite ? Après les odeurs, les poussières, les lichens et les particules fines, nous aurons fait le bilan, il ne reste plus que des révélations sur la santé et les résultats de l’expertise judiciaire sur l’activité de Timac-Agro, mais nous n’attendrons pas 3 ans.

Respir ! (Bayonne), PRA’ (Tonnay-Charente), Osons ! tout savoir sur leur conférence de presse commune.

Le dossier de presse :

La presse ici et ailleurs:

Et la radio Demoiselle FM

 

 

 

 

 

Aidez l’hôpital , aidez les soignants

Partout en France l’hôpital est en danger. À Saint-Malo une partie du personnel est en grève depuis des semaines, estimant que les patients sont en danger. Conçue à la fin des années 2000, comme le moyen d’introduire à l’hôpital les principes d’une santé / marchandise, son administration est assise sur un désastre qu’elle pilote parfaitement depuis cette époque. Rien d’étonnant dans ces conditions que le projet du nouvel hôpital soit toujours l’objet d’une chape de plomb digne des sociétés les moins démocratiques (pour ne pas utiliser d’autres qualificatifs).
Vos élus n’ont pas l’obligation d’aller dans le sens de la destruction de l’Hôpital, c’est à vous de leur dire.