• ————————————————————————————————————————————————————————————–

Les lichens vous connaissez ?

Les lichens vous connaissez ?

Ces drôles d’organismes ne sont pas que des tâches jaune d’or sur les toitures de Saint-Malo. Ils sont également des indicateurs des pollutions de l’air et pour certains d’entre nous, une sérieuse dépense d’entretien de toiture. Pour les découvrir nous vous proposons  un après-midi de sciences participatives le 14 octobre 2023 avec le soutien de Lichen Go.
Lichen Go est une partie de l’observatoire scientifique, créé par l’université de Louvain et La Sorbonne. Il a mis au point une méthode qui permet d’établir une carte de la pollution à partir de l’observation et du comptage des lichens sur les arbres. Cette méthode est simple et repose sur la participation des citoyen·ne·s.
Avec vous
• En 2016, nous avons commencé à relever les odeurs;
• En 2019, nous avons installé des capteurs de particules;
• En 2020, nous avons obtenu une expertise judiciaire sur la pollution de la Timac.

Ces actions collectives ont permis de faire reculer un discours officiel et local sur la pollution, puissant, relayé et mensonger.

En proposant un après-midi de sciences participatives autour des lichens nous souhaitons, à nouveau, ouvrir à chacun·e la possibilité de s’informer et d’agir pour une meilleure connaissance du milieu dans lequel il ou elle vit.

Si vous êtes présent·e·s et en nombre à ce rendez-vous, jeunes et moins jeunes, enfants, parents et grands-parents, notre ambition est de faire des observations dans tous les quartiers. Après une courte formation (30mn), nous nous répartirons en petits groupes, autour de personnes déjà formées, pour aller sur une cinquantaine de points qui ont déjà fait l’objet d’observation en 2003. C’est ensuite, après la saisie des résultats, que les scientifiques prendront le relai pour dresser une carte de la qualité de l’air à Saint-Malo.

        Le 14 octobre 2023 (14h 30 – salle de la Guymauvière)
Nous vous attendons nombreux

Et pour celles et ceux qui le souhaitent, une formation est prévue le 23 septembre (14h 30 /15h30 salle de quartier de L’Espérance).

Pour en savoir plus:

TIMAC, les dessous d’une promenade de santé au CODERST

Doublement des moyens stratégiques pour la recherche de la pollution

En avril 2021, l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (Ineris) nous apprenait que du seul fait du ralentissement de l’activité (transport et industrie) pendant le premier confinement 3500 décès dus à la pollution de l’air ont été évités. En mai 2022, la revue The Lancet Planetary Health (Le monde ) nous expliquait que la pollution est responsable de 9 millions de morts chaque année dans le monde.
Ces alertes sont essentielles, mais c’est bien souvent à « l’étage du dessous » que les décisions sont prises et impactent notre quotidien, c’est à l’étage du dessous que les alertes ont le plus de mal à se faire entendre.

Le CODERST en quelques mots.

Le Conseil Départemental de l’Environnement et des Risques Sanitaires et Technologiques (Coderst) fait partie de ces commissions administratives auxquelles le Préfet peut demander un avis sur « les domaines de la protection de l’environnement, de la gestion durable des ressources naturelles et de la prévention des risques sanitaires et technologiques. »Le CODERST est présidé par le Préfet et composé de
6 représentants des services de l’État, de 5 représentants les collectivités territoriales, de 3 représentants les associations agréées : (protection, environnement, consommateurs, pêche), 3 représentants les professions concernées (agriculture, industrie…), 3 experts (architecte, ingénieur hygiène et sécurité), 4 personnes qualifiées (dont au moins un médecin).

Un avis, mais pas plus

Un avis, mais pas plus, car depuis sa création (2006), les pouvoirs de ce Conseil ont été supprimés un à un, les derniers par le gouvernement Hollande en janvier 2017. Concrètement, les avis ne sont pas contraignants, le préfet fait ce qu’il veut et le juge considère que les avis du CODERST sont sans effets juridiques. Dans ces conditions, peu nombreux sont ceux qui s’y intéressent.
Ses comptes rendus constituent cependant un bon indicateur de la façon dont sont traités localement les dossiers environnementaux. D’autant qu’en Ille-et-Vilaine, deux hauts cadres de la Timac sont membres du CODERST. Le premier y représente la Chambre de Commerce et de l’Industrie, le second, l’Union des entreprises 35 (depuis le dernier renouvellement, il siège en tant que personne qualifiée).
Curieux, nous avons donc demandé aux services de l’État de nous fournir le compte rendu de la séance du Coderst du 20 avril 2021 durant laquelle les modifications des arrêtés d’exploitation de la Timac pour les usines de Saint-Malo étaient examinées. Il est ici

Télécharger (PDF, 408KB)

Des pratiques hallucinantes

Logiquement et afin de prévenir les difficultés, le règlement du Coderst prévoit des mesures particulières pour les personnes intéressées à une décision. Il y est inscrit : « Un membre du conseil ne peut prendre part aux délibérations ayant pour objet une affaire à laquelle il a un intérêt personnel. »
Étrange choix de rédaction pour un organisme créé par un État dont la justice utilise une définition du conflit d’intérêts qui semble plus adaptée : « toute situation d’interférence entre un intérêt public et des intérêts publics ou privés qui est de nature à influencer ou à paraître influencer l’exercice indépendant, impartial et objectif d’une fonction ». (art 2 lois n° 2013-907 du 11 octobre 2013) .
Le 20 avril 2021, lors de l’examen des dossiers concernant la Timac, l’application du règlement du Coderst, même mal rédigé, devait conduire les personnes en situation potentielle de conflit d’intérêts à se retirer des débats et à ne pas participer aux votes. Le compte rendu de cette réunion indique que les cadres de la Timac ont participé directement aux débats et indirectement aux votes en donnant chacun un mandat de vote à d’autres membres du conseil.
Apparemment, cela ne choque personne dans ce Conseil, pas même son président.

Des mandats exotiques

Situation étonnante, mais qui se double de plus étonnant, voire d’exotique.
Le premier mandat de vote est donné à un fonctionnaire qui représente une administration, la Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protection des Populations. Or ce dernier, qui n’est absolument pas en cause, n’est présent que pour représenter son administration. Par quel biais juridique un fonctionnaire dans cette situation peut-il recevoir un mandat à titre personnel ? Mystère.
Le second mandat est donné au président d’Air-Breizh, organisme agréé par le ministère chargé de l’Environnement pour la surveillance de la qualité de l’air en Bretagne. La particularité de ce second mandat est que la définition du conflit d’intérêts s’applique également au Président d’Air-Breizh. En effet, la Timac est membre de son conseil d’administration, et client, d’Air-Breizh.

Unanimité et inutilité

Ce n’est pas un secret, en 2021, lors de la révision de l’autorisation d’exploiter de la Timac, Osons ! voulait à minima que la surveillance du cadmium* dans les rejets d’eaux soit imposée.
Les eaux de la Timac sont partiellement rejetées dans les réseaux du port ou du Routhouan sans obligation de surveillance du cadmium. Pourtant, Saint-Malo est le seul port, de Bretagne et des Pays de Loire, pollué au cadmium, les matières premières phosphatées en provenance du Maghreb en sont chargées, de même que  les engrais phosphatés qui sont d’ailleurs l’objet de nouvelles règles européennes pour réduire leur teneur en cadmium.
Lors du Coderst du 20 avril 2021 personne n’a proposé et défendu la surveillance du cadmium dans l’eau rejetée. C’est à l’unanimité que les représentants de l’État, des élus, des professions et des associations ont voté à favorablement sur le dossier de la Timac. Ni les conditions de cette décision, ni leur parfaite connaissance des études de l’INERIS et des parutions de Lancet n’ont troublé la fanfare des experts.
Pas une fausse note, la face est sauve, le CODERST a dit oui, les mêmes acteurs se retrouveront bientôt dans un autre conseil, une autre commission, aussi unanime qu’inutile…
Quelques mois après cette réunion, 41 médecins de Saint-Malo alertaient sur la mortalité et s’interrogeaient sur le cadmium présent dans le port dans le cadre de l’expertise judiciaire en cours sur l’activité de la Timac.

Vive l’unanimité !

 

Bridor : 200 millions de litres ou vous serez privés de brioche.

Bridor : 200 millions de litres ou vous serez privés de brioche.

À Liffré, près de Rennes, le groupe Le Duff (« Brioche dorée », « Le fournil de Pierre », « DelArte ») prévoit où prévoyait ( rien n’est figé) l’implantation d’une usine géante de viennoiseries industrielles.

Malgré les changements écologiques, sociaux, économiques, ce projet a toutes les caractéristiques de ceux des quarante dernières années.

  • Du point de vue écologique ou environnemental, il poursuit le cycle de l’artificialisation des terres, y compris l’atteinte à des zones humides. La consommation d’eau privatisée au besoins d’un industriel à l’ équivalent de la moitié de la consommation d’eau de Liffré (6 000 habitants) et le développement du transport de marchandises par la route et plus, sont sur la même logique.
  • Du point de vue économique, elle perpétue l’industrialisation de la filière de l’alimentation à l’international, à laquelle elle se consacre, en approvisionnement comme en production. Elle renforce l’utilisation massive de produits de l’agriculture productiviste et polluante et une mondialisation qui, au final, détruit de l’emploi local. Les boulangers de Tanger ou de Malaisie et les agriculteurs et travailleurs qui les ravitaillent, sont-ils condamnés, comme les emplois du textile l’ont été en France ?
  • Du point de vue de politique, le projet est soutenu largement par les élus locaux et par l’État. Encore une fois, le soutien aux membres les plus puissants du monde des affaires breton, prime sur le reste. Encore une fois, les participants (plus de 80 %) à l’enquête publique ont dit non, mais n’ont pas été suivis par le commissaire-enquêteur.
  • Du point de vue social, les élus l’ont reconnu à la suite au débat citoyen [1], la promesse par Bridor de 500 emplois d’une mono-activité sensible aux fluctuations internationales peut, sur ce secteur, être compensés, au même nombre, par des implantations de PME diversifiées. . Pour mémoire à Boucherville, au Canada, où le Groupe Le Duff est implanté depuis 1984, il a montré sa fibre sociale l’an passé. En 2022, entre le 25 avril et fin mai il place son usine en lock-out, les 316 employés étaient à la rue sans contrats parce qu’ils avaient brandi la menace de grève de 72 heures pour convaincre Bridor de négocier le renouvellement de leur convention collective échue depuis plus de deux ans (le 31 décembre 2020)…
  • Du point de vue médiatique, les médias défendant l’ultralibéralisme parlent d’opposition au projet par des « écologistes radicaux » (le Figaro) ou « d’écolo gauchiste » (le site d’extrême droite Breizh info) et les autres journaux relaient essentiellement les élus pour ce qui concerne le fond et les opposants pour ce qui concerne la forme…

Pour faire connaître cette lutte les opposants (normalo-citoyen·ne·s) organisent une journée sur place le 10 juin.

Osons! y est invité, nous y serons et tiendrons un stand.

 

Pour un premier mai massif

Pour un premier mai massif

Deux ans !

Osons ! est une association citoyenne dont la charte n’a pas été rédigée pour rien qui déclare :

Nos parents et grands-parents nous ont légué un héritage commun,… nous ont également transmis leurs luttes et leurs efforts considérables, leur volonté d’y développer la démocratie, la liberté d’opinion et de rassemblement, la protection sociale et les services publics (éducation, santé,…). C’est notre bien commun, c’est ce qui appartient à tous.”

Avec la réforme de monsieur Macron, ce sont deux années amputées à notre vie après le travail !
Pour nous les arracher, l’arsenal utilisé est impressionnant de violence : menaces, mensonges, 49,3, 44,1, lacrymogènes, matraques, interviews télévisées complaisantes, pour finir par la mascarade d’un conseil constitutionnel composé de politicien·ne·s vieillissant-e-s et si complaisant-e-s avec ce gouvernement.
Combien d’entre vous croient que la réforme des retraites a pour but de « sauver le système par répartition » comme le disent E. Macron et ses ministres, face aux « citoyennes et citoyens ». ?
“Citoyennes, citoyens”, en France, depuis la Révolution française, ces mots ont une signification. Ils sont les noms de celles et de ceux qui ont imposé la légitimité de leurs manifestations et ont lutté pour ne plus être les sujets d’un monarque (ou d’un président) disposant de leur vie.
Ces derniers mois, à l’appel des syndicats, des foules rarement vues, de citoyens et citoyennes, ont battu le pavé contre cette réforme. Combien d’entre vous, auraient souhaité le faire, empêchés que vous étiez par votre situation, pour des raisons économiques ou simplement parce que manifester dans la rue n’est pas votre habitude, votre culture ?

Ce 1er mai 2023, c’est le citoyen, la citoyenne en vous, qui doit les rejoindre !

Participez à cette fête des travailleurs et travailleuses ! Montrez que vous n’êtes les « sujets » de personne, pas même de ceux qui vous conseillent d’attendre les prochaines élections présidentielles de 2027 dans votre canapé.

Jeudi 13 avril

Osons faire le point

En juillet 2020, 12 plaignant·e·s et OSONS ! obtiennent de la juge de Saint-Malo, la réalisation d’une expertise judiciaire de l’activité de TIMAC AGRO. Depuis, nous sommes attentifs à ne pas troubler cette expertise. Pour autant,nous continuons à être vigilant·e·s sur la pollution de l’air et de l’eau, c’est pour cela que nous avons saisi le tribunal administratif contre les autorisations d’exploiter données par le préfet d’Ille-et-Vilaine à Timac Agro, en mai 2021. Durant cette période nous avons construit des liens avec les associations qui se battent contre la pollution des usines Timac, présentes également à Rochefort et Bayonne, du travail de fond en quelque sorte.

En revanche, depuis la fin de l’année 2022, nous assistons à la multiplication des études, des articles de journaux, des réunions institutionnelles qui se suivent et se contredisent dans les détails, mais se rejoignent sur l’essentiel, le flou et l’approximation.

Cette profusion n’a précédemment existé qu’au printemps 2018, au moment où il fallait taire la première sanction du préfet d’Ille-et-Vilaine contre la Timac alors en préparation et effective fin juillet 2018. À l’époque, l’opération a été réussie et ce n’est qu’un an plus tard, durant l’été 2019, que les associations ont eu connaissance des dégagements illégaux d’ammoniac des usines de TIMAC AGRO, jusque 15 fois plus que la norme.

Une expertise qui dure, sur laquelle les Malouin·e·s nous demandent des informations. Des autorités qui clament la pureté de l’air pendant que des médecins disent le contraire., il était temps pour OSONS! de faire une réunion publique d’information. Nous vous donnons rendez-vous le 13 avril, à 20 heures, espace Bouvet à Saint-Servan (à côté du théâtre).

Florendi Dinard notre contribution à la consultation publique

Nous avons écrit (ICI) à propos de la consultation publique organisée par le préfet d’Ille et Vilaine pour la régularisation de Florendi, filiale du Groupe Roullier. Elle se termine le vendredi 31 mars à 17h.

Pour faire vos observations, vous pouvez envoyer un courriel à  pref-icpe-ep@ille-et-vilaine.gouv.fr (en précisant l’objet . .. du courriel ·consultation du public FLORENDI).

C’est ce que nous faisons par ce courrier destiné au préfet:

Télécharger (PDF, 282KB)

Bienvenue à SEVESO Dinard

Dinard : Épisode 0 « Bienvenue à SEVESO »

Mi-mars des riverains découvrent de petites affiches jaunes autour du site SEVESO de Dinard et comprennent qu’il vaut mieux s’en mêler.

Un coup de fil à OSONS ! et l’histoire commence.

Dinard : Épisode 1 « La cata »

Le 26 septembre 2019 à Rouen, l’incendie, qui embrase l’usine Lubrizol (produits chimiques) classée Seveso seuil haut (« à haut risque ») et les entrepôts de Normandie Logistique, dégage un panache de fumée toxique, sur une vingtaine de kilomètres et sur environ 6 km de large.

Un an plus tard, le 22 septembre 2020, lors d’une visite à Dinard, les inspecteurs des installations classées constatent que la société Florendi, filiale du Groupe Roullier, dépasse de très loin son autorisation de stockage, notamment de produits azotés et d’engrais.

La société du Groupe Roulier qui doit déclarer ce type de changement au préfet, ne l’a pas fait, même après l’incendie de Lubrizol, pourtant l’exploitant sait que le bâtiment ne résisterait pas plus de 5 minutes et 40 secondes à un incendie et tout cela à quelques mètres d’une usine classée SEVESO seuil haut.

C’était il y a 30 mois, où en est-on ?


Dinard : Épisode 2 « Où en est-on ? »

Le 20 novembre 2020, le préfet d’Ille-et-Vilaine met en demeure la filiale du Groupe Roulier de régulariser sa situation. Il lui donne quatre mois pour déposer un dossier de régularisation ou trois mois pour un dossier de cessation d’activité.

Deux ans plus tard (fin d’année 2022), le préfet d’Ille-et-Vilaine constate, enfin, que les délais sont dépassés. Le délai global prévu par la loi pour régulariser ce genre de situation est d’un an, tout compris.

Le 12 décembre 2022, le préfet prévoit de sanctionner la société à partir de juin 2023 de 175 € par jour si les excédents d’engrais n’ont pas disparu.

En juin 2023, il se sera écoulé 37 mois…


Dinard : Épisode 3 « Je veux des dérogations »

Fin 2022, la société du Groupe Roulier dépose un dossier de régularisation complet en préfecture.

Le problème c’est qu’avant 2020, elle avait choisi de ne pas déclarer ses activités réelles et les risques que celles-ci faisaient courir. Or, après l’incendie de Lubrisol la règlementation est devenue plus exigeante et s’applique aux nouveaux dossiers.

Situation de crise, le beurre et l’argent du beurre risquent de fondre devant les exigences de la règlementation en ce qui concerne la résistance au feu des bâtiments.

Résultat, après avoir choisi de jouer avec la règlementation, la société du Groupe Roullier demande une dérogation aux règles de construction contre l’incendie, au motif que les travaux et leurs conséquences sur l’entreprise coûtent trop cher…

Nous sommes toujours sur un site SEVESO seuil haut !


Dinard : Épisode 4 « Des citoyen·ne·s s’en mêlent »

Des riverains téléphonent à OSONS ! L’histoire commence.

Où sont les dossiers ? Que manque-t-il ? Qu’est-ce que cette enquête ?

En moins de 3 jours, le dossier est parcouru, les documents complémentaires demandés à une préfecture qui joue le jeu en quelques heures (on critique assez souvent pour le saluer). Le dossier est analysé et trois questions principales semblent s’imposer :

  • Une société, qui a choisi de jouer avec la règlementation et dont la demande d’enregistrement annonce fièrement le chiffre d’affaires de son Groupe (Roullier), 2,5 milliards d’euros, peut-elle bénéficier d’une dérogation à la règlementation incendie parce que les travaux coûteraient trop cher…
  • Le préfet va-t-il autoriser une dérogation à la règlementation incendie, après Lubrisol sur un site SEVESO ?
  • Sur un site SEVESO, comprenant des équipements partagés entre plusieurs entreprises et la proximité de leurs stockages, pour quelles raisons le dossier Florendi ne porte-t-il pas sur la sécurité de tout le périmètre ?

Qu’en pensez-vous?


Dinard : Épisode 5 « Action — réaction »

La consultation du public est organisée jusqu’au 31 mars. Le dossier est consultable à la mairie de Dinard et sur le site de la Préfecture http://www.ille-et-vilaine.gouv.fr/icpe et sur le site d’OSONS !

Les observations peuvent être faites par le public avant cette date.

Nous invitons les Dinardais et les autres à exprimer leur opposition sur les dérogations dans un site SEVESO et à demander que la sécurité de l’ensemble du site SEVESO soit examinée en relation avec la demande de Florendi.

Après le 31 mars, le dossier ne sera pas classé, la mobilisation sera encore possible et les riverains entendent bien faire parler d’eux.

À suivre…


 

Les documents:

Télécharger (PDF, 127KB)

Télécharger (PDF, 265KB)

Télécharger (PDF, 10.11Mo)

Télécharger (PDF, 12.86Mo)

Télécharger (PDF, 6.46Mo)

Télécharger (PDF, 59KB)

Télécharger (PDF, 99KB)

Télécharger (PDF, 399KB)

Les portes ouvertes

Cela s’appelle enfoncer les portes ouvertes.

Ouest-France a publié dans son édition du 18 et 19 février 2023 un article sur la concentration de particules fines dites PM 2.5 à Saint-Malo. L’article est basé sur une étude d’Air-Breizh sur les particules fines. Avides de nouvelles sur le front de la pollution à Saint-Malo, nous avons lu cet article et rapidement appris qu’il n’y avait rien à apprendre, à part le fait qu’Air-Breizh constate aujourd’hui ce que nous avons constaté à partir de 2019 grâce au réseau de capteurs d’air que nous avons mis en place. Il n’y a rien dans cet article qui ne soit déjà constaté et publié ( ici) au moins depuis 2020, à croire que ce bel organisme n’a pas les moyens de faire mieux que quelques citoyen·ne·s décidé·e·s.

Il est toujours agréable de pouvoir faire constater le sérieux du travail que nous avons mené et que confirme Air-Breizh. Il pourrait être moins agréable de voir qu’après avoir essuyé les plâtres sur la question, la paternité des premières mesures et constats n’était pas rappelée, mais après tout nous n’avions que trois ans d’avance…

Mais à la place de ce désagrément, c’est une grande méfiance qui s’est installée.

Depuis des années, par hasard, il faut l’espérer, chaque « bonne » nouvelle précède des révélations importantes. Souvenez-vous lorsque la première étude Air-Breizh est sortie à la fin juillet 2018, elle démontrait la pureté de l’air à Saint-Malo (cf. ouest France du  29/06/2018),  au même moment, le préfet sanctionnait, en secret, Timac-Agro pour ses rejets d’ammoniac qui en faisait le premier producteur breton. Plus proche en mai 2021, le préfet considérait la production de Timac-Agro suffisamment sous contrôle pour publier de nouvelles autorisations, quatre mois plus tard l’ammoniac s’échappait encore hors des seuils autorisés.

Alors quelle va être la suite ? Après les odeurs, les poussières, les lichens et les particules fines, nous aurons fait le bilan, il ne reste plus que des révélations sur la santé et les résultats de l’expertise judiciaire sur l’activité de Timac-Agro, mais nous n’attendrons pas 3 ans.

Respir ! (Bayonne), PRA’ (Tonnay-Charente), Osons ! tout savoir sur leur conférence de presse commune.

Le dossier de presse :

La presse ici et ailleurs:

Et la radio Demoiselle FM

 

 

 

 

 

Aidez l’hôpital , aidez les soignants

Partout en France l’hôpital est en danger. À Saint-Malo une partie du personnel est en grève depuis des semaines, estimant que les patients sont en danger. Conçue à la fin des années 2000, comme le moyen d’introduire à l’hôpital les principes d’une santé / marchandise, son administration est assise sur un désastre qu’elle pilote parfaitement depuis cette époque. Rien d’étonnant dans ces conditions que le projet du nouvel hôpital soit toujours l’objet d’une chape de plomb digne des sociétés les moins démocratiques (pour ne pas utiliser d’autres qualificatifs).
Vos élus n’ont pas l’obligation d’aller dans le sens de la destruction de l’Hôpital, c’est à vous de leur dire.

Mesdames et messieurs les élu·e·s, servez-vous d’abord.

Mais ont-ils conscience de ce qu’ils font ?

Lors du conseil communautaire du 30 juin 2022, une drôle de pratique apparaît dont le principe, poussé un peu plus loin, est digne d’une république bananière. Votant une subvention à la Route du Rock, ce n’est pas la première, les élus du conseil communautaire se soignent au passage.

Ils viennent de mettre en œuvre une convention avec l’organisateur de la manifestation. Dans les contreparties à la subvention accordée avec nos impôts, une clause prévoit que les élus communautaires soient invités gracieusement par l’organisateur. Comme leur bon cœur n’a pas de limite ou histoire de ne pas être les seuls à mettre le doigt dans le pot de miel ou peut-être en guise de politique sociale, ils ont également prévu que quelques agents puissent bénéficier du même avantage.

Que l’organisateur se voit imposer la mise à disposition de billets pour des étudiants, des lycéens, des personnes qui n’ont jamais l’occasion de profiter d’un tel spectacle pourquoi pas, l’agglomération aurait un rôle social…Mais que des billets soient offerts à ceux qui prennent la décision de subventionner, où va-t-on ? C’est un conflit d’intérêt généralisé.

Le prochain marché de fourniture de crayons ou mieux celui de petits fours va-t-il prévoir une assiette gratuite par élu·e ? celui du transport, des vélos, celui des espaces verts, une tonte et ….

Pas un, pas une pour s’étonner de cette disposition ?

Vous dormiez ?

‘Ammoniac mon amour’ – Balade sur la qualité de l’air

‘Ammoniac mon amour’, balade sur la qualité de l’air à Saint-Malo organisée par OSONS !

Le 2 juillet 2020, le tribunal judiciaire de Saint-Malo a ordonné la première expertise judiciaire française sur l’activité de la Timac. Le but est de dire si les installations, les procédés de fabrication et de manutention, sont conformes aux normes et adaptés à la prévention des nuisances, en mettant en évidence les risques sur la santé des personnes exposées. Prévue pour durer 8 mois, l’expertise va durer plus de deux ans durant lesquels les plaignant·e·s dont l’association et l’avocate travaillent d’arrache-pied pour faire valoir les constats et inquiétudes des Malouin·e·s.

Le 18 septembre 2021, l’association OSONS ! et d’autres plaignant·e·s ont déposé un recours au tribunal administratif contre les arrêtés du préfet d’Ille et Vilaine de mai 2021, destinés à modifier, en apparence, l’exploitation des mêmes usines.

Depuis, différentes sources communiquent sur les questions de pollution de l’air à Saint-Malo, sans plus de prudence qu’avant 2020 et sans attendre les résultats de l’expertise.

Pour une information directe aux citoyens·ne·s qui n’empiète pas sur les décisions de justice, l’association OSONS ! invite à une balade intitulée « Ammoniac mon amour » durant laquelle l’historique et l’actualité de son action et des dossiers de la qualité de l’air malouin seront expliqués.

‘Ammoniac mon amour’ le 2 juillet 2022 à 17h, départ, rond-point entre la rue Hochelaga et le quai du Val, arrivée, allée Marie Marvingt. La balade sera suivie d’un micro-ouvert aux prises de parole sur le thème de la qualité de l’air et ceux qui le souhaitent pourront prolonger les échanges avec l’association en prévoyant leur pique-nique.

Les Nielles. C’est parti !

Les Nielles. C’est parti !

Le  13 décembre 2021, le juge administratif a annulé les décisions de l’équipe “Renoult” pour les Nielles,  il annulera les décisions de l’équipe Lurton.

Ne cherchez pas de différence, c’est exactement la même chose , vendre les terrains des Nielles sous leur valeur réelle, pour rendre possible la construction d’un complexe hôtelier de luxe.

Osons! est opposé à ce projet depuis des années par exemple voir (ici, ici  et ), c’est ce que nous avons dit lors de la réunion du 24 mars dernier à Paramé. Nous n’avons pas l’intention de rester les spectateurs du dépouillement du patrimoine public.

Avec les Malouin·e·s qui le veulent nous allons déposer un recours au tribunal administratif contre la délibération du conseil municipal du 24 février 2022 pour empêcher cette vente. Nos motifs sont aussi solides que ceux qui ont permis au juge d’annuler la première délibération.

  • Une faute administrative majeure dans la délibération qui ne respecte pas le Code Général des Collectivités Territoriales et le Code Général de la Propriété des Personnes Publiques.
  • Une faute sur le fond , qui viole les principes rappelés par le Conseil Constitutionnel dans sa décision n° 2008-567 DC du 24 juillet 2008 : “d’une part, des articles 6 et 13 de la Déclaration de 1789 et, d’autre part, de ses articles 2 et 17 ; que ces principes font obstacle à ce que des biens faisant partie du patrimoine de personnes publiques puissent être aliénés ou durablement grevés de droits au profit de personnes poursuivant des fins d’intérêt privé sans contrepartie appropriée eu égard à la valeur réelle de ce patrimoine.” La propriété des personnes publiques ne peut être bradée à un prix largement sous sa valeur réelle, de plus sans actualisation depuis 6 ans, au bon vouloir des élu·e·s.

Plusieurs dizaines de personnes ont déjà rempli le formulaire pour s’associer au recours qui sera déposé le 20 avril au tribunal administratif de Rennes.
Renseignez-vous, rejoignez-nous, ce recours est gratuit, vous avez le formulaire à télécharger ici.

Télécharger (PDF, 712KB)

Prenez contact par courriel, osons@osons-a-stmalo.fr ou en laissant un message sur le répondeur d’OSONS!   07 69 07 83 57, nous vous donnerons les éléments et la méthode.

Le 16 avril 2022 de 9h 30 à 12 h30, la permanence urbanisme d’OSONS ! se tiendra à la salle de réunion de la mairie annexe de Paramé afin de recueillir les derniers formulaires et de donner les dernières explications.

 

 

Stop à la grande braderie du littoral.

La majorité des élu·e·s de Saint-Malo a décidé de brader les derniers grands terrains constructibles sur le littoral urbain au groupe Raulic investissement. Le projet, l’hôtellerie de luxe, renforce le mur de l’argent qui borde le littoral. Mais en plus, ce mur est construit avec votre argent, en vendant ces terrains au prix proposé il y a six ans par le groupe,  c’est une perte de plusieurs millions pour le budget municipal.

De nombreux recours ont été déposés au tribunal administratif, certains sont jugés vous trouverez nos articles et analyses ici , ici, ici, ici, ici et ici .

Écrivez la suite avec nous en participant au recours collectif contre le prix de vente.

Réunion le 24 mars 2022 à 10h Salle de Paramé, Mairie annexe, place Georges Coudray.

Les autres moyens de nous contacter, un message au 0769078357, vous serez rappelés, ou un mail osons@osons-a-stmalo.com

APPEL A RASSEMBLEMENT DE TOU.TES LES PROGRESSISTES

APPEL A RASSEMBLEMENT DE TOU.TES LES PROGRESSISTES

 le 23 FEVRIER à SAINT-COULOMB à 18h 30 Place de l’église

L’horreur n’est pas un débat. Les millions des propriétaires de média transforment la campagne électorale pour la présidentielle en tribune pour les thèses de l’extrême droite. Le racisme et l’antisémitisme sont des délits. Ils l’étaient hier. Ils le sont aujourd’hui. 

Ils l’espèrent, mais ce n’est pas un débat.

 

Osons! est signataire du communiqué ci-dessous:

Télécharger (PDF, 121KB)

et le même jour sur le même sujet

Une conférence gesticulée qui raisonne d’actualité

 

Vente des Nielles: Nouvelle tentative jeudi 24 février 2022

Cela n’aura pas tardé le prochain conseil municipal qui se tient le 24 février 2022 va de nouveau délibérer sur le déclassement et la vente des terrains du camping des Nielles. Pour mémoire, en décembre 2021 le juge administratif a annulé le déclassement des terrains et en conséquence annulé la vente au groupe Raulic.

Nos derniers articles sur le sujet sont ici et ici ou encore .

Nous saurons donc jeudi à quel montant la majorité actuelle espère vendre les terrains qui, pour rappel, ont été évalué en janvier dernier par un expert foncier auprès des tribunaux à 10 millions d’euros soit 3 millions de plus que le prix prévu en 2020, soit une augmentation de 43%…..

Télécharger (PDF, 110KB)