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Terminal ferries du Naye: des ajustements cosmétiques qui ne rendent pas le projet acceptable

communiqué de presse

Monsieur Perrin, vice-président du Conseil Régional a présenté le 29 janvier un projet architectural remanié du futur terminal Ferries du Naye.

Certes, la configuration de la gare maritime semble avoir évolué par rapport au projet initial et la construction de la passerelle, imaginée pour relier cette gare et la proximité du débarcadère, n’a pas été inscrite dans le permis de construire, déposé fin 2023. De ce fait, l’abaissement du bâtiment de la gare maritime de 2 m réduirait son impact visuel sur l’intra-muros, du moins si l’on en croit les éléments graphiques présentés par le Conseil Régional. Cette évolution est à mettre au crédit de la mobilisation des riverrain.es et du collectif des Sablons. Mais compte tenu des hauteurs résiduelles sous-plafond que cette réduction de hauteur implique, nul doute qu’il faudrait aller plus loin et concevoir cette gare maritime sur un seul niveau et de plain-pied sans équipement visible en toiture. La réunion puis l’enquête publique annoncées seront l’occasion d’une expression de la population en ce sens.

La question de l’impact visuel ayant un peu, mais encore insuffisamment, évolué, il n’en reste pas moins que ce projet continue de souffrir de plusieurs vices, également à débattre au cours de l’enquête publique à venir. Parmi ceux-ci :

  • Le premier concerne la déconnexion complète du projet avec le futur PLU. L’indigence de la réflexion urbaine autour du port, de ses différentes fonctions et leurs interactions avec la ville est patente et le terminal est uniquement conçu en lien avec une desserte routière sur la base d’une vision routière, unimodale, aujourd’hui obsolète. Les cinquante prochaines années sont envisagées sans un raccordement avec le réseau ferré. À quoi servent les grandes messes sur la transition énergétique ? Faut-il rappeler que depuis son arrivée à Saint-Malo au XIXe siècle, le chemin de fer a toujours irrigué les différents secteurs du port ? Aujourd’hui, l’avenir se construirait sans lui et sans réflexion pérenne ? Car soyons conscients qu’en l’état, ce projet, ayant pour économie générale d’augmenter le trafic transmanche, le port de Saint-Malo renforcera sa caractéristique de « port à camions ». Par ailleurs, l’étude présentée sur la capacité du cheminement unique par la D126 (quai Trichet, quai du Val, rues Coubertin et Triquerville, avenue De Gaulle), pour absorber les trafics augmentés en volume (poids lourds notamment) par la taille des navires, ne peut que laisser perplexe.
  • Le second concerne le rehaussement du terre-plein par rapport au risque de submersion marine ainsi que la réutilisation, à cette fin, des sédiments dragués dans l’avant-port et le chenal. Ces deux aspects souffrent en effet d’incertitudes : quelle option de rehaussement sera retenue, dans le contexte prévisible de l’évolution du PPRSM (+ 0,60 m ou + 1m) ? Quid des sédiments dont on sait qu’une partie est très polluée ?
  • Le troisième pose plus largement la question de l’utilisation de l’argent public pour financer un investissement de plus de 100 millions d’euros d’argent public, sans aucune contrepartie annoncée au plan social ou environnemental à la charge des exploitants et utilisateurs du futur équipement.

L’affaire est donc loin de faire consensus et il faudra que le Conseil Régional, et désormais les élus municipaux, dépassent les simulacres de concertation dont ils se vantent, pour rendre ce projet « socialement acceptable »et durable.

Mardi 13 février : Ciné-débat autour du film “SECRETS TOXIQUES”

Mardi 13 février : Ciné-débat autour du film  “SECRETS TOXIQUES”

Dans le cadre de l’étape brétilienne de la campagne nationale « secrets toxiques » qui vise à alerter l’opinion publique sur la sous-évaluation de la toxicité des pesticides autorisés, Osons ! propose avec le collectif « secrets toxiques , un ciné-débat autour du film « secrets toxiques » au Vauban-la Grande Passerelle Mardi 13 février 20h.

Le débat sera animé par Isabelle Georges, administratrice du collectif Secrets Toxiques

QU’EST-CE QUE LA CAMPAGNE SECRETS TOXIQUES ?

Secrets Toxiques est une coalition de près de 80 associations et syndicats, qui lutte pour exiger un vraicontrôle de la toxicité des pesticides avant leur commercialisation.

Depuis décembre 2020, la campagne Secrets Toxiques se bat pour l’application effective de la réglementation européenne sur les pesticides. Celle-ci veut que l’absence d’effets néfastes sur la santé ou l’environnement des pesticides soit démontrée avant leur autorisation. Devant l’ampleur des dégâts démontrés par l’INSERM et l’INRAE-IFREMER, il est clair que ce mécanisme est défaillant.

En 2021, nous avons enquêté pour comprendre comment des produits à la toxicité sous-évaluée, contenant même des composés non déclarés, pouvaient se retrouver sur le marché. Nous avonsmontré comment les agences de sécurité alimentaire mettent en oeuvre des méthodes qui aboutissent à une sous-évaluation de la toxicité réelle des pesticides autorisés.Ce constat, déjà souligné par la Cour de Justice de l’Union Européenne en octobre 2019, a été confirmé en novembre 2022 par la Commission Nationale Déontologie et Alertes en Santé Publique et Environnement. Avec 29 organisations et 29 députés, nous avons fait la demande augouvernement de modifier ses pratiques afin d’appliquer correctement la réglementation pourprotéger la population et la biodiversité en octobre 2022. Devant son absence de réponse, nous avons déposé avec ces organisations et parlementaires un recours au Conseil d’Etat en février 2023.

Nous poursuivrons nos actions juridiques, mais nous sommes convaincu·es que le changement que nous appelons ne pourra se réaliser que si l’opinion publique est correctement informée desgraves défaillances de l’État. C’est pourquoi nous avons réalisé un film et qu’en 2023 et 2024,nous irons dans chaque département de France dans le cadre du tour de France de Secrets Toxiques afin de présenter les résultats de nos travaux, mobiliser sur le terrain et appeler l’État à agir. Colloques à destination des parties prenantes et projections-débats jalonneront cette campagne au cours des deux ans à venir.

 

conférence-débat : Libertes associatives et contrat d’engagement républicain

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Depuis le 3 janvier 2022, toute association ou fondation désirant bénéficier d’une subvention doit obligatoirement souscrire un Contrat d’Engagement Républicain. Par cet engagement, unilatéral, imposé par la loi du 24 août 2021 dite 

En 2023, le Mouvement Associatif a alerté sur les menaces réelles que le contrat d’Engagement Républicain fait peser sur la liberté d’expression et d’interpellation des associations.

QU’EN EST-IL AUJOURD’HUI ?

La loi de 1901 consacre une liberté fondamentale individuelle et collective essentielle à la vie démocratique qu’il nous appartient de défendre avec force 

CONFÉRENCE-DÉBAT

Jeudi 30 novembre 2023 à 20h00

Mairie annexe de Paramé 

Place Georges Coudray à Saint-Malo 

Banc public n°5 : Un dossier consacré aux “bombes chimiques” du Pays de Saint-Malo

Banc public n°5 : Un dossier consacré aux “bombes chimiques” du Pays de Saint-Malo

BANC PUBLIC, le trimestriel du Pays de Saint-Malo, consacre le dossier de son 5ième numéro aux « bombes chimiques » que constituent le port de Saint-Malo et l’étang de Sainte Suzanne. On y apprend que les médecins malouins entrent dans le débat et souhaitent l’élargissement du champ de l’expertise au domaine de la santé . ☞ https://www.bpublic.fr/

Jeudi 9 mars: ciné-débat autour de film “un moment sans retour” en présence du réalisateur Raymond Macherel. Cinéma le Vauban la grande passerelle.

Jeudi 9 mars: ciné-débat autour de film “un moment sans retour” en présence du réalisateur Raymond Macherel.  Cinéma le Vauban la grande passerelle.


“Un moment sans retour” est une plongée à l’intérieur de ce grand mouvement de révolte populaire: les Gilets Jaunes

A l’automne 2018, le ciel se charge d’une lumière explosive. Gaëtan, Sandrine, Patrick et les autres du groupe des Lapins Jaunes viennent d’investir un entrepôt à l’abandon qu’ils baptisent « Maison citoyenne – Gilets Jaunes ». Ils sont bien décidés, contre vents et marées, à faire plier ce pouvoir qui les regarde d’en-haut. Partout dans le pays, les éléments se déchaînent. Il faut tenir ensemble. On s’est mis en mouvement, on avance.

UN MOMENT SANS RETOUR a pour ambition de constituer un document d’histoire vive, d’histoire à chaud. Qui témoigne de ce qui s’est passé au sein d’un groupe de Gilets Jaunes en Bretagne au cours des mois de décembre, janvier et février 2018-2019. Je voudrais rendre sensible ce moment vivant du soulèvement, de la force collective, de l’impureté aussi, et des espérances.(Raymond Macherel)

jeudi 9 mai à 20h Cinéma la grande Passerelle . 5€

la presse en parle
France Info: : «Quelle est ma place dans la société ? Un film passionnant. »
L’Obs: « Un film qui reste dans l’esprit libertaire du mouvement. »
France 3 Bretagne : : « Une plongée dans le quotidien des Gilets Jaunes, la solidarité qui s’organise avec espoir et colère.»
QG : « Une œuvre lumineuse et immersive qui immortalise cette période historique. À voir absolument ! »

Jeudi 23 février: conférence-débat ” pour une autre politique de santé” animée par le Professeur André grimaldi

Jeudi 23 janvier à 20h salle Bouvet à Saint-Servan,
la coordination malouine « Le Monde d’Après » et l’association « Dinan Diver’Cité » ont invité le Professeur de Médecine André Grimaldi.
En février 2008, en réaction au rapport de la commission sur l’hôpital public de Gérard Larcher, trois professeurs de médecine (André Grimaldi, Thomas Papo, Jean-Paul Vernant) publient dans le Monde diplomatique une tribune signée intitulée « traitement de choc pour tuer l’hôpital public » Ils lancent avec des soignants un appel « pour sauver l’hôpital public : pour que la carte Vitale ne soit pas remplacée par la carte bleue »2.

Au moment où le secteur sanitaire de Saint-Malo-Dinan est l’objet d’un projet de réorganisation hospitalière, les réflexions de cet acteur engagé sur la situation présente et l’avenir de notre systéme de santé enrichiront le débat malouin autour de l’hôpital

“La fabrique des épidémies” : mardi 31 janvier à la Grande Passerelle

[Flyer essaiLa section malouine de la Ligue des Droits de l’Homme propose une soirée “ciné-rencontre” autour du film de Marie Monique Robin ” la fabrique des épidémies”
Dengue, Chikungunya, Covid-19, Ebola, Sida, la plupart des maladies émergentes sont des zoonoses,
transmises aux Hommes par les animaux.
Quels sont les liens entre la santé humaine et celle des écosystèmes?
Avec la participation de Serge Morand du CNRS

La fête de banc public : Samedi 14 janvier à Saint-Jouan-des-Guerêts

La fête de banc public : Samedi 14 janvier à Saint-Jouan-des-Guerêts

banc public, le trimestriel du pays de Saint-Malo, fête son premier anniversaire le 14 janvier , à partir de 17h, à la salle des loisirs de Saint-Jouan
Exposition et Rencontre avec la presse la presse pas pareille
Restauration et concert de Nigra Safo
une manière soutenir une presse libre et indépendante

Le projet hôtelier de luxe des Nielles, trou de mémoire à la mairie.

En fin d’année 2021, le tribunal administratif de Rennes a rendu plusieurs décisions relatives au projet de construction d’un complexe hôtelier de luxe et thalasso sur les terrains de l’ancien camping municipal des Nielles à Saint-Malo (voir ici).

Le tribunal a notamment annulé la vente des terrains de la ville au groupe Raulic investissement, mais il a jugé que l’adaptation des règles d’urbanisme pour permettre le projet étaient légales. Le juge a également différé sa décision relative au permis de construire et donné un délai de quatre mois (soit avril 2022) pour rectifier quatre « vices » qui entachaient le premier dossier

Dès janvier 2022, les élus actuels, confiants, ont pris de nouvelles délibérations pour pouvoir vendre les terrains et le maire de Saint-Malo s’est empressé de délivrer une première modification du permis de construire.

Confiance déplacée, car la situation est beaucoup plus délicate et complexe pour les porteurs du projet de thalasso qu’ils ne le laissaient entendre il y a sept mois.

A tel point que malgré les 122 pages du jugement, détaillé en 196 points qui expliquent les décisions du tribunal, le maire de Saint-Malo s’y est repris à trois fois pour tenter de régulariser le permis de construire. Son dernier arrêté date du 6 juillet 2022, trois mois après le délai fixé par le juge.

Est-ce le dernier ? Le juge va-t-il accepter que les délais, qu’il a fixé, ne soient pas respectés ?

Dans ses décisions de décembre 2021, le tribunal administratif a donné raison aux plaignants et confirmé que le projet ne pouvait être réalisé aux Nielles sans une dérogation au code de l’environnement permettant de nuire à, une ou plusieurs, espèces protégées présentes sur le terrain. C’est ce qu’avait oublié la mairie de Saint-Malo et qui justifie le dernier arrêté du maire du 6 juillet 2022.

Accordée par les préfets, cette dérogation est encadrée par le code de l’environnement et la jurisprudence, seul un intérêt public majeur peut justifier une dérogation. Or l’opération est d’intérêt strictement privé, ce qui, en cas d’une autre interprétation du préfet, constituera un nouveau moyen de recours.

Alors ridicule ou révélateur, les deux mon capitaine !

Ridicule après des années de procédure de voir, en juillet 2022, le maire signer, hors délai, la modification de son arrêté d’avril 2022 qui modifiait son arrêté de janvier 2022….

Révélateur de constater les choix communs des conseils municipaux et des maires successifs, défenseurs des intérêts privés autour de ce dossier.

Le tribunal administratif de Rennes et la cour d’appel de Nantes ont encore du travail, au moins, jusque 2026

 

“Mon enfance au Cada”: lundi 2 mai à la Grande Passerelle

“Mon enfance au Cada”: lundi 2 mai à la Grande Passerelle

La section malouine de la Ligue des Droits de l’Homme propose un ciné-débat le LUNDI 2 MAI A 20H. Le film “Mon enfance au Cada” sera suivi d’un débat en présence de la réalisatrice et de la directrice d’un CADA ( Centre d’Accueil pour Demandeurs d’Asile)

Mon enfance au Cada

Réalisé par Anne Kunvari

Film distingué par une mention du jury au festival SCAM 2020 (société civile des auteurs multimédia).

Arrivés en famille du Rwanda, de RDC, de Turquie ou d’ex-Yougoslavie au début des années 2000, ils ont vécu une partie de leur enfance dans le Centre d’accueil pour demandeurs d’asile (CADA) de Brou-sur-Chantereine (77). Aujourd’hui jeunes adultes, ils se remettent dans leur peau d’enfant et nous racontent. A leurs côtés, leurs parents reviennent aussi sur ces années d’attente quand l’avenir était suspendu à l’acceptation par la France de leur demande d’asile.

Pour eux, le passage au CADA est comme un temps suspendu : pas le droit de travailler, pas de financement pour se former… L’équipe du CADA travaille à transformer cet « entre-deux » en un temps d’apaisement et de construction, qui permet de panser les traumatismes du passé et de se projeter vers l’avenir.

Récit des familles de leur séjour au centre. Elles analysent le rôle que le CADA a joué dans leur vie, se rappellent la chaleur de l’équipe et son accompagnement patient. Des témoignages rares de la part de ceux qui traversé l’épreuve douloureuse de l’exil et qui ont bâti leur vie en France.

Un film essentiel aujourd’hui.

 

 

Ukraine: Dans la guerre, il n’y pas de citoyen.ne.s, il n’y a plus que des victimes et des soldats

Au regard de la clause de solidarité envers les peuples du monde, mentionnée dans la charte d’OSONS!, Osons! souhaite exprimer son soutien au peuple ukrainien et dénoncer l’agression du pays par les forces militaires russes. Il rappelle le principe selon lequel chaque peuple est souverain à déterminer lui-même  son avenir. Osons! est également solidaire des parties du peuple russe qui s’ opposent à la guerre. Dans la guerre, il n’y a plus de citoyen-ne-s, il n’y a plus que des victimes et des soldats. Les guerres ne profitent qu’à ceux, qui pour des raisons de pouvoir, des raisons religieuses ou économiques les initient.

 

8 mars 17H30- parvis de la médiathèque : “la rue kichante” chante pour les droits des femmes et la paix

8 mars 17H30- parvis de la médiathèque : “la rue kichante”  chante pour les droits des femmes et la paix

 

Communiqué de la chorale ” la Rue Kichante”:

Certes, l’actualité brûlante nous entraînerait presque à penser que l’urgence et l’importance de porter haut et fort nos revendications vont au conflit qui atteint de plein fouet le peuple ukrainien et le peuple russe. Nous savons tous et toutes que dans toutes les guerres, les hommes mais aussi les femmes et les enfants souffrent et paient un lourd tribut.

Nous pensons que la prestation même modeste de notre groupe chantant « la rueKichante » avait décidé de faire avant l’éclatement de cette guerre conserve tout son sens et nous avons décidé de la maintenir.

Nous vous proposons de nous rejoindre le mardi 8 mars à 17h30 sur le parvis de la médiathèque de Saint-Malo face à la gare pour nous « encourager » et encore mieux pour venir chanter avec nous pour les droits des femmes et pour la paix.

La rue kichante

 

Nos adhérents écrivent:

Nos adhérents écrivent:

Nous publions ici une réflexion d’un adhérent d’Osons ! , A partir des problèmes de transports en commun, il suggère, de manière humoristique, une nouvelle manière d’aborder et de convaincre les élu.e.s de prendre en compte les problèmes du quotidien.

Selon la volonté de son auteur, cet article est signé Groucho

Une nouvelle méthode de travail…

A partir de nos associations et mouvements, nous avons plusieurs fois essayé d’intervenir sur la question des transports publics à Saint-Malo, les tarifs trop élevés, la question de la gratuité, les horaires peu pratiques, le nombre de bus insuffisant, la conduite brusque des conducteurs énervés… De même, nous avons parlé de la circulation, la voirie, les espaces partagés bus-voitures… Quasiment rien de positif n’a pu être obtenu. Actuellement, ces sujets sont abordés tous les jours par les passagers et, en même temps, malgré les difficultés vécues par tout le monde, plus personne ne croit à un changement possible. Je vous propose donc une nouvelle méthode de travail.

Vous prenez 4-5 élu.es de Saint-Malo et de l’agglo, vous les accompagnez d’autant de conducteurs et conductrices du réseau MAT. Vous les faites rentrer dans un bus et s’asseoir aux places arrières, puis, vous commencez par un premier tour de ville, dans un bus plein, comme d’habitude, avec embouteillages, accélérations et freinages, attente derrière la benne ou à cause d’une voiture mal garée…
Vous lancez un deuxième tour de ville, dans les mêmes rues, avec les mêmes problèmes. Vous laissez mijoter quelques temps à un très long feu rouge, sans plus d’explication.

Au début du 3ème tour de ville, vous leur donnez des bloc-notes, des stylos et vous leur dites que maintenant, iels doivent écrire les premières constatations sur les mauvais fonctionnements, les difficultés, les problèmes à résoudre. A partir du 4ème ou 5ème tour, vous amenez les passagers du bus à expliquer leurs points de vue aux élu.es et agents du réseau, le prix trop élevé du transport, les horaires qui ne correspondent pas, le manque de bus, les chauffeurs grincheux… A cette étape, on peut aussi ajouter un ou deux syndicalistes qui parleront de la grande amplitude horaire, des petits salaires, de l’exploitation par l’entreprise et ses sous-traitants, des tensions avec les passagers… Selon vos goûts, vous pourrez ajouter des piétons et des cyclistes pour compléter le travail.

Deux ou trois tours de ville supplémentaires devraient leur permettre d’élaborer tous ensemble des projets pour changer réellement les transports en commun de Saint-Malo et de l’agglo, par exemple, passer à la gratuité pour améliorer la situation financière de tout le monde et supprimer une bonne partie des tensions avec les passagers,  mais aussi, améliorer le statut des conducteurs et conductrices, transformer les contrôleurs en médiateurs… D’autres projets pourront être écrits pour modifier la voirie, mieux aménager les rues… Si les projets ne sont pas suffisamment convaincants, il ne faudra pas hésiter à refaire quelques tours de ville, y compris sur la journée suivante.

Deux jours consécutifs devraient cependant être suffisants pour obtenir des projets écrits conséquents et des délibérations que les élu.es sauront défendre en conseil municipal et conseil d’agglo au bénéfice de toute la communauté urbaine de Saint-Malo et de l’agglomération. Ces journées de travail seront une contrainte somme toute raisonnable pour les personnes qui y participeront par rapport aux changements apportés dans la vie de tous les jours pour chacun d’entre nous, elleux y compris!

Par la suite, cette méthode devrait pouvoir être appliquée à bien d’autres secteurs d’activité.

ASSEMBLEE GENERALE D’OSONS!

Une année chasse l’autre,

un moment pour se retrouver, faire le bilan,  définir des projets,  jeter des perspectives ?

Ce moment c’est…

le 15 JANVIER A 17H

L’ASSEMBLEE GENERALE D’OSONS!

Salle de ROCABEY

Rue Jules Ferry –  Saint-Malo

Vous souhaitez connaître Osons! , N’hésitez pas, L’assemblée générale est ouverte tou.te.s, 

Rencontre avec le journaliste qui a infiltré la police

La sécurité, la police sont l’objet de débats à longueur d’antenne, de films, delivres. Saint-Malo accueille une école de police, son maire après avoir proposé, en tant que député, l’interdiction de filmer la police, souhaite la création de citoyens référents…C’est dans ce contexte qu’Osons ! invite à une rencontre avec Valentin Gendrot , un journaliste qui a infiltré la police ; de l’école de police de Saint-Malo au commissariat du 19ième arrondissement parisien.

Vendredi, 8 octobre 2021, à 20h,

à l’Espace Bouvet – Salle Surcouf, Saint-Servan

A l’attention des acteurs de culture et du spectacle vivant et de l’adjointe chargée de la culture

A l’attention des acteurs de culture et du spectacle vivant et de l’adjointe chargée de la culture

 

 En début d’année, le conseil municipal a décidé de poursuivre la voie empruntée  il y a cinq ans par la municipalité Renoult en votant la poursuite de la gestion du théâtre par le moyen d’une Délégation de Service Public.

À cette période, la situation sanitaire n’a pas permis l’instauration d’un débat avec les différentes parties prenantes sur le sujet alors même que les résultats de la gestion précédente sont loin d’être au bénéfice des Malouin.es.

La décision de ne pas animer le débat sur le théâtre et le spectacle vivant sur ce qu’attendent les citoyen.es de la « scène malouine», nous semble préjudiciable  à la vie démocratique et à l’émergence d’une politique culturelle pour la ville.

Aujourd’hui, la mise en concurrence est lancée, les candidats déclarés et les négociations en cours.

Il est donc tard, trop tard pour une tentative de débat. OSONS ! a cependant décidé de ne pas cautionner cette absence, de l’adapter aux conditions sanitaires et à l’avancée de la procédure de mise en concurrence.

Nous le disons simplement, notre association n’est pas spécialiste ou particulièrement active dans le domaine culturel, en revanche, nous considérons que la démocratie locale ne peut se contenter d’un rendez-vous tous les six ans, en particulier dans un domaine essentiel comme celui de la culture.

C’est la raison pour laquelle nous avons organisé un rendez-vous public le 24 juin, qui a fait suite à des consultations informelles avec les professionnel.les du spectacle sur la situation malouine.

Lors du forum du 24 juin, des points particuliers faisant écho au cahier des charges ont été relevés avec le souhait qu’ils soient abordés lors des négociations et la rédaction du contrat.

Le premier d’entre eux est de limiter les vœux généralistes présentés dans le cahier des charges et d’exprimer dans le contrat des objectifs précis, quantifiables et engageants.

  • Ainsi, le terme « spectacle grand public », renvoyé dans les questions des candidats à leur appréciation, doit être précisé lors des négociations pour éviter la profusion de One wo/man show des dernières années (jusqu’à un tiers des spectacles proposés).
  • De même, décrit comme un axe de l’ambition municipale dans le cahier des charges, le lien avec les associations du « spectacle vivant » doit faire l’objet d’une exigence quantitative en matière de mise à disposition des installations, mais également qualitative dans l’assistance à ces associations, par exemple par l’interface avec les troupes en résidence ou les spectacles organisés. Cette ambition doit se traduire dans le contrat en engagements clairs et vérifiables.
  • Prenant en compte le bilan affligeant du contrat précédent sur le plan de l’accueil de troupes en résidence, le document de mise en concurrence prévoit l’accueil annuel de « 2 compagnies au minimum par an» (toute l’année, deux fois quinze jours, 5 week-ends ?) et demande aux candidats d’en définir les objectifs et modalités. A défaut d’avoir fixé des conditions minimales, il nous semble indispensable que le futur contrat non seulement définisse, mais quantifie et précise les conditions faites aux troupes en accueil et les contreparties qui leur seront demandées.
  • Sur le lien avec les établissements scolaires : aucun objectif minimal de rencontre, de modalité d’intervention ou de spectacle proposé n’est indiqué dans le projet de contrat. La collectivité pourrait avoir l’ambition politique d’inscrire dans le contrat que chaque élève malouin, dans son parcours scolaire, ait l’opportunité d’assister au minimum à une pièce classique et une pièce contemporaine ou du spectacle vivant au sens large (danse, marionnette…) en primaire, au collège et au lycée. Les compagnies en résidence pourraient être le vecteur de ces interventions. En tout état de cause, une rencontre avec les enseignants du primaire et du secondaire pour déterminer les besoins serait souhaitable.
  • Enfin, les conditions tarifaires doivent faire l’objet d’une attention particulière, les abonnements, par exemple, ne devant pas être synonymes de simples réservations.

Il est très tard, mais peut-être pas trop tard, c’est pourquoi nous appelons l’ensemble des acteurs de la culture et la municipalité à se rencontrer sur ces bases. Saint-Malo ne peut renouveler 5 années de gestion du théâtre à l’image des années passées.  

Pour faciliter cette rencontre urgente, nous proposons aux acteurs de la culture de reprendre l’idée de cette demande sans délai, dans les formes de leur choix et de la transmettre à Madame ISABELLE DUPUY, adjointe chargée de la culture. Nous ajoutons, de façon logique, que ne faisant pas partie de ces acteurs, notre association ne prétend pas à y être présente.

PS :  Nous constatons, dans l’édition du  jeudi 1er juillet du Pays Malouin , une communication à propos du théâtre. Nous souhaitons vous informer qu’elle n’est pas de notre fait. Nous avons volontairement limité nos contacts aux acteurs culturels et sommes désolés d’avoir suscité, sans le vouloir, un opportunisme potentiellement néfaste.

 

Quel théâtre souhaitons-nous ? Jeudi 24 juin 2021 à 19h – Forum extérieur de la médiathèque

Quel théâtre souhaitons-nous ? Jeudi 24 juin 2021 à 19h – Forum extérieur de la médiathèque

La municipalité a fait le choix de confier l’exploitation des Théâtres sous délégation de service public. Les candidats ont remis le 31 mai 2021 leur réponse au projet de contrat qui s’inspire en partie du cahier des charges des scènes subventionnées.

Osons! n’est pas un spécialiste de la culture, en revanche Osons , association citoyenne a, depuis plus de six ans, fait de la consultation des citoyen·ne·s  l’élément central de sa démarche (politique de l’eau, qualité de l’air, urbanisme…). Nous pensons que ce dossier doit aussi faire l’objet d’une large consultation des acteurs culturels et spectateurs de notre cité.

Le projet de contrat de la DSP comporte des orientations générales avec lesquelles nous sommes en accord.

  • Tryptique diffusion / création / actions culturelles
  • Le lien avec les associations, artistes, autres acteurs locaux
  • Une programmation pluridisciplinaire

Cependant à l’heure du choix, il convient de préciser ces orientations par des objectifs précis et engageants qui doivent être discutés, partagés avec les acteurs du monde culturel et les Malouins et Malouines.

C’est pourquoi, nous invitons tou·te·s celles et ceux qui travaillent ou qui sont engagées dans une démarche de diffusion, création, enseignement ou tout simplement amateurs du spectacle vivant de participer au forum « Quel Théâtre souhaitons-nous ? »

Le jeudi 24 juin 2021

de 19h à 21h

au forum extérieur de la médiathèque

LA BRIANTAIS : Un autre mode de consultation est souhaitable

La ville de Saint-Malo a souhaité associer la population à sa réflexion sur l’avenir du château et du parc de La Briantais. À ce titre, une consultation par questionnaire en ligne a été lancée en vue de « dégager un socle de valeurs communes et de construire un projet fédérateur » et arrêter le projet de restauration, d’aménagement et de mise en valeur du domaine.

À ce titre, l’association Osons! propose les orientations suivantes :

  1. Le caractère public et l’accessibilité à toutes et tous à l’ensemble du domaine doit être conservé,
  2. En ce sens, l’option qui nous paraît la plus cohérente est de faire en sorte que ce site reste un espace ouvert et polyvalent.

À ce titre, les espaces bâtis doivent aussi bien être en capacité d’accueillir des résidences d’artistes que des conférences et séances de formation, des séminaires professionnels ou associatifs, des expositions temporaires ou autres activités culturelles.

À ce titre, les grands espaces extérieurs doivent être conservés comme espaces naturels, de liberté et de déambulation. Pour autant, il nous semble qu’il y a opportunité à créer sur ce vaste site un nouvel espace de rencontres ouvert qui fait défaut en centre-ville. Il s’agirait d’une halle couverte mais ouverte, permettant de tenir des manifestations culturelles, sportives, associatives, des cérémonies, salons, rassemblements à l’air libre mais protégés des temps pluvieux.

Un questionnaire enferme nécessairement les réponses, ainsi celui mis en ligne par la mairie n’accepte pas les propositions telles que celles formulées ci-dessus. En outre, l’idée d’une halle couverte est-elle « environnementalement », financièrement, techniquement, possible et/ou souhaitable ? Seules la confrontation des idées et la réflexion commune peuvent être à même trouver le chemin qui réponde aux besoins des habitants et aux contraintes du site. Aussi pour permettre une réflexion plus féconde, Osons! suggère l’organisation d’ateliers ouverts à la population, sur le modèle de ceux animés par la Commission Nationale du Grand Débat dans le cadre de la rénovation du port du Naye.

Ce communiqué a été publié dans Le Télégramme

Samedi 8 Mai 2021 : L’assemblée générale d’Osons! au forum extérieur de la médiathèque

Samedi 8 Mai 2021 : L’assemblée générale d’Osons! au forum extérieur de la médiathèque

Comment organiser une Assemblée Générale d’une association citoyenne en période d’état d’urgence sanitaire ?

Comment permettre à tous les adhérents de participer aux débats alors que les salles de réunion sont inaccessibles ?

L’état d’urgence sanitaire ne peut se doubler indéfiniment d’une atonie démocratique.

En conséquence, l’assemblée générale d’Osons! se déroulera, en extérieur,  sous couvert d’un rassemblement revendicatif déclaré en préfecture.

        Le samedi 8 mai 2021 à 15h30

        « Forum » extérieur de la médiathèque (côté gare)

  •        Discussion autour des rapports d’activité et financier
  •        Le point sur les dossiers en cours : Timac, théâtre, port…
  •        L’élection du comité d’animation
  •        Questions diverses

L’assemblée générale est ouverte à tous !

♠ « CITOYENS RÉFÉRENTS » à Saint-Malo : Osons! demande l’abandon du projet ♠

♠ « CITOYENS RÉFÉRENTS » à Saint-Malo : Osons! demande l’abandon du projet ♠

En dépit des conditions sanitaires actuelles peu propices à la tenue de débat collectif, l’association Osons ! a organisé une consultation de ses adhérent·e·s. 17 personnes se sont exprimées par écrit. Cette prise de position publique synthétise les opinions exprimées.

Dans un contexte marqué par une perte de crédibilité de la police au point que la circulaire du ministre de l’intérieur fixe comme objectif au dispositif « citoyens référents » de « favoriser le rapprochement entre les forces de sécurité de l’État, les élus locaux et la population », le maire et son équipe ont décidé, sans débat, de lancer un appel à candidature de citoyens référents.

Rappel de quelques éléments de base de la vie en société oubliés par le Maire de Saint-Malo

Il est normal et légitime de veiller sur son voisin, s’il se produit quelque chose, un accident, une agression, de porter secours, de demander de l’aide, et même d’appeler la police. C’est même un devoir d’assistance. Convivialité, bienveillance, solidarité et protection sont les éléments indissociables d’une vie en commun sereine et équilibrée.

Les citoyen·ne·s se doivent d’exercer les quatre  directement et/ou dans le cadre de structure  comme le conseil d’école, les clubs, associations, comités de quartiers, des fêtes, groupes informels…  Dans cet ensemble les moyens humains et les structures de l’État et des collectivités ont pour vocation à aider, susciter, accompagner, relier, amplifier. Introduire dans ce système relationnel un nouvel acteur, auxiliaire des services de police ayant pour mission d’informer est dangereux car risque de générer un climat délétère et suspicieux au sein de la population tant la frontière est mince entre information et délation et nous renvoie à des heures sombres de notre Histoire.

Les citoyens référents ne permettront nullement de lutter contre la délinquance.

Tel que posé par le cadre ministériel et la présentation très succincte de la mairie de Saint-Malo, ce projet ne répond en aucune façon aux problèmes que peuvent poser la délinquance et certains actes d’incivilité (Rodéo à la Découverte, deal à la gare, tapage nocturne…) à une partie des habitant·e·s. En effet, il est illusoire de croire que la Police sera mieux informée par un réseau de supplétifs et pourra davantage venir à bout de cette délinquance. Rappelons que la police de proximité détruite par Nicolas Sarkozy avait notamment pour mission de recueillir et de traiter, en toute transparence et avec professionnalisme, les informations du terrain. Rappelons également que la seule réponse répressive ne viendra pas à bout de ces problèmes.

On observera par ailleurs que notre ville ne connait pas un taux de délinquance atypique. Il n’y a pas non plus de signes locaux permettant d’objectiver un fort sentiment d’insécurité dans la population. On retiendra enfin que Saint-Malo n’est pas spécialement sous-équipée en moyens humains de sécurité : elle est siège d’une Circonscription de Sécurité Publique (police nationale) composée de 130 fonctionnaires qui opèrent sur les communes de Saint-Malo, Dinard et La Richardais ; elle dispose d’un service de police municipale composé de 49 agents, qui gère plus de 60 caméras de surveillance.

Pendant ce temps, des faits établis ne font l’objet d’aucun suivi.

 Osons! et ses adhérents estiment que plutôt que de persévérer dans ce projet, les autorités locales, maire, préfet ou président de la chambre régionale des comptes devraient porter et concentrer leur attention sur d’autres formes de délinquance telles que :

  • La chambre régionale des comptes dénonce depuis trente ans des actes illégaux dans la gestion du palais du Grand Large de Saint-Malo. La chambre en a chiffré les conséquences financières par millions d’euros, mais ni le président de la chambre ni le préfet ne saisissent le juge.
  • Le maire de Saint-Malo de 2014 à 2020 a produit une déclaration d’intérêts ‘inexacte’ en début de mandat. Fait confirmé par la rectification de la déclaration en 2019. La loi prévoit une sanction pour fausse déclaration, le procureur n’a pas été saisi, ni par les élus, ni par le préfet, ni par la Haute autorité pour la transparence de la vie publique. De même, les délibérations prises sous suspicion de conflit d’intérêts n’ont pas été déférées au tribunal par le préfet pourtant au fait de la situation.
  • L’agglomération de Saint-Malo a surfacturé l’enlèvement et le traitement des déchets ménagers. Le juge condamne la collectivité, mais c’est aux citoyen·ne·s de faire la demande de remboursement.
  • Les responsables de la Timac ont en toute connaissance de cause, car soumis à une surveillance particulière depuis trois ans, décidé de poursuivre l’exploitation en sachant qu’ils polluaient, les 13 et 14 janvier 2020. La société écope d’une simple amende, malgré la répétition des faits et le caractère intentionnel le préfet n’est pas obligé de transmettre au procureur.

COMMUNIQUÉ ENVOYÉ À LA PRESSE LOCALE