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Relevé des nuisances à Saint-Malo – Mai 2018

Relevé des nuisances à Saint-Malo – Mai 2018
L’an prochain, les « étonnants voyageurs » s’offriront un voyage au pays des étranges odeurs : Saint-Servan.

En effet, la palme des nuisances revient une fois de plus à Saint-Servan : sur 115 constatations, 87 concernent le quartier Saint-Servan – Solidor, dans ce relevé du mois de mai.

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15 mois de relevés, réalisés par le réseau des Nez malouins, ont été compilés, analysés et cartographiés dans une brochure « malo NEZ », publiée en avril 2018.
Cette brochure est destinée à informer, alerter citoyens et médias et à appeler les autorités à se saisir de la question.
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malo NEZ – La saisine du Préfet

30 mai 2018

Saint-Malo. 963 relevés de mauvaises odeurs en quinze mois

31 mai 2018

Odeurs. Le réseau des nez rend sa copie

Le collectif Osons ! ne veut plus se pincer le nez

15 mois de relevés, réalisés par le réseau des Nez malouins, ont été compilés, analysés et cartographiés dans une brochure « malo NEZ », publiée en avril 2018.
Cette brochure est destinée à informer, alerter citoyens et médias et à appeler les autorités à se saisir de la question.

La brochure est disponible en contactant OSONS! : osons@osons-a-stmalo.com ou osonslair@osons-a-stmalo.com

♠ L’agglomération au-dessus des lois ? Second épisode, nous nous sommes trompés, (un peu)… ♠

♠ L’agglomération au-dessus des lois ? Second épisode, nous nous sommes trompés, (un peu)… ♠

Nous nous sommes trompés, les travaux débutés sur la zone Atalante ne sont pas ceux de la piscine.

Pan sur le bec, comme dirait un journal bien connu !

Mais, car il y a un mais, notre démarche initiale ne visait pas les travaux, mais la modification du P.L.U. de Saint-Jouan-des-Guérets. Compte tenu de la présence des engins sur la zone Atalante, logiquement cette modification était à la disposition du public à la mairie de la commune. Le problème est que le 25 mai, ce n’était pas le cas. Et à défaut d’être publiée et consultable par le public, cette modification du plan local d’urbanisme n’est pas applicable.

Alors à quoi correspondent ces travaux ? C’est l’agglomération qui nous le dit dans la presse locale et après recherche dans les volumineux dossiers de la zone Atalante, nous sommes finalement d’accord avec elle, il s’agit des travaux des bassins d’eau pluviale dont l’un est justement l’objet du dernier dossier de modification de la zone Atalante. (Voir le document joint).

Pour récapituler :

Des travaux de réalisation de la tranche 3 de la zone Atalante ont débuté le 22 ou le 23 mai dernier.

Pour que ces travaux puissent démarrer, il était nécessaire, dans l’ordre, que :

  1. La commune de Saint-Jouan-des-Guérets ait modifié son Plan Local d’Urbanisme, ce qui ne sera le cas qu’après mise à disposition des documents au public.
  2. L’agglomération adopte alors le dossier de réalisation de la 3e tranche de la zone ATALANTE.

Et puisqu’il s’agit de travaux de bassin d’eau pluviale soumis à la loi sur l’eau :

  1. Que le préfet autorise les travaux au titre de la loi sur l’eau.

Où en était-on le 22 ou 23 mai 2018, date de début des travaux ?

  • Le PLU de Saint-Jouan des Guérets n’était pas modifié puisque pas mis à la disposition du public.
  • La délibération de réalisation de la 3e tranche de la ZAC pouvait et peut toujours être contestée, car prise le 26 avril 2018, antérieurement de la modification du P.L.U. de Saint-Jouan des Guérêts.
  • Les travaux n’avaient fait l’objet d’aucune autorisation par la mairie de Saint-Jouan des Guérets.
  • Les travaux n’avaient pas encore fait l’objet d’un arrêté préfectoral. (Il sera finalement publié le 24 mai 2018, à 14 h 42).

Notre premier constat reste le même, les travaux ont débuté sans les autorisations.

Le second est qu’en France les citoyens ont le pouvoir de faire contrôler les actes des collectivités territoriales par le juge. Pour cela, ils disposent de délais de recours, mais à quoi servent-ils si les travaux débutent avant les autorisations. Ils disposent, en principe, d’un État garant du contrôle des actes des collectivités, notamment lorsque leur gestion de ce type de dossier est désastreuse.

Sommes-nous sujets ou citoyens ? Notre article précédent se terminait par cette question. La réponse sera peut-être apportée par cette habitante d’intra-muros inquiétée pour avoir placé des ballons de baudruche sur un mur, au moment même où l’agglomération débutait les travaux d’Atalante sans autorisation.

Pour aller plus loin (un clic ) Arrêtés préfectoraux – 24/05/2018 14:42 – ZAC Atalante “tranche 3” sur les communes de Saint-Malo et Saint-Jouan-des-Guérets > 2018_05_23_AP-autorisation environnementale

♠ L’agglomération au-dessus des lois ? ♠

♠ L’agglomération au-dessus des lois ? ♠

L’association OSONS ! a souvent dénoncé les deux faces de l’urbanisme à Saint-Malo. D’un côté celle qui concerne la grande masse des citoyens et de l’autre celle qui concerne les projets des promoteurs pour lesquels le plan local d’urbanisme est modifié au coup par coup. Cette fois l’agglomération, qui est gérée par la même équipe politique et administrative que la ville de Saint-Malo, a décidé de faire débuter les travaux de la piscine intercommunale avant même de disposer d’une autorisation de construire.

Vous avez bien compris, après vérification à la mairie de Saint-Jouan des Guérêts, l’agglomération de Saint-Malo a débuté les travaux de construction de la piscine sur la zone Atalante sans permis de construire.

Il peut y avoir plusieurs raisons à cette absence de permis. Mais la principale est que la modification du document d’urbanisme de Saint-Jouan des Guérêts qui permettrait de l’autoriser n’est pas applicable, car pas accessible au public et donc pas publiée (le 25 mai 2018).

Si le permis de construire est une garantie pour celui qui le demande, il est également le moyen pour tous les citoyens ou associations d’exercer leur vigilance en matière d’urbanisme. Pour cette raison, les constructeurs attendent souvent deux mois après affichage du permis sur le terrain avant de débuter les travaux.

Les arguments de comptoir habituels sont que « tôt ou tard, le permis sera accordé ». Mais en supprimant ainsi la possibilité, par exemple aux associations de protection de l’environnement, de réagir lors de la délivrance d’un permis de construire pour un ensemble si important, la collectivité bafoue purement et simplement le droit. Mais dans son cas, c’est encore plus grave dans la mesure où ce sont ses services qui instruisent les permis de construire.

Au final, les citoyens, qui constatent que les règles d’urbanisme sont changées au coup par coup en fonction des projets, vont être renforcés dans leur conviction que les règles ne sont pas faites pour être respectées par tous.

Théoriquement, en débutant les travaux sans permis, l’agglomération, les architectes, les entrepreneurs ou autres personnes responsables de l’exécution desdits travaux s’exposent aux conséquences de l’article L480-4 du code de l’urbanisme L430-2, soit une amende d’un montant de 300 000 euros.

Mais qui croit sérieusement à cette possibilité ?

Pourtant, l’article L480-1 du code de l’urbanisme indique que : « Lorsque l’autorité administrative et, au cas où il est compétent pour délivrer les autorisations, le maire ou le président de l’établissement public de coopération intercommunale compétent ont connaissance d’une infraction de la nature de celles que prévoient les articles L480-4 et L610-1, ils sont tenus d’en faire dresser procès verbal. »

Et pour n’épargner personne, l’article L480-2 indique « Les pouvoirs qui appartiennent au maire, en vertu des alinéas qui précèdent, ne font pas obstacle au droit du représentant de l’État dans le département de prendre, dans tous les cas où il n’y aurait pas été pourvu par le maire et après une mise en demeure adressée à celui-ci et restée sans résultat à l’expiration d’un délai de vingt-quatre heures, toutes les mesures prévues aux précédents alinéas

Il est souvent salutaire de retourner en arrière. Avant 1789, les sujets ne pouvaient questionner les seigneurs locaux et les juges sur leur façon de rendre la justice. Depuis, la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 a prévu dans son article XV :

« La Société a le droit de demander compte à tout Agent public de son administration. »

Demander des comptes, oui, mais pour quoi faire ?

Et si la réponse était « pour savoir si nous sommes sujets ou citoyens ? ».

 

(Cet article a été réalisé après trois visites à la mairie de Saint-Jouan des Guérets et rencontre fortuite avec le maire de la commune.)

Port de Saint-Malo. Des poussières qui font tousser Osons !

Port de Saint-Malo. Des poussières qui font tousser Osons !

L’association citoyenne Osons! diffuse une vidéo

Sur le port de Saint-Malo…

Ces photos témoignent de la pratique du déchargement au godet sur le port de Saint-Malo, qui entraîne la dispersion de poussières aux quatre coins de la ville.#alertepollution à #SaintMalo

Gepostet von Osons l'AIR à Saint-Malo am Mittwoch, 16. Mai 2018

montrant la dispersion des poussières au moment des déchargements des bateaux dans le port de Saint-Malo. Un montage de photos datant d’avril 2018. Elle entend ainsi dénoncer le problème des déchargements au godet.

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Osons! – Guichet des Associations

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35400 ST MALO

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Relevé des nuisances à Saint-Malo – Avril 2018

En avril 2018, les malouins de tous les quartiers – d’Intra-Muros à La Découverte, de Rothéneuf à Saint-Servan – dénoncent les nuisances olfactives et rappellent également une autre pollution malouine : la dispersion des poussières lors des déchargements des bateaux, à visionner dans le photomontage suivant :

Et ci-dessous, les Nez malouins vous présentent
leur relevé de nuisances olfactives et de poussières du mois d’avril 2018 :

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Vive la concertation libre et non faussée

Vive la concertation libre et non faussée

Vive la concertation libre et non faussée, ce petit refrain emprunté à l’économie s’avère-t-il aussi hypocrite que celui qu’il imite, la ” concurrence libre et non faussée ” ?

Les associations l’avaient annoncé, le dossier de constructions touristiques de prestige aux Nielles ne passerait pas comme une lettre poste. Ce qui a marqué profondément dans ce projet, c’est le manque de transparence et de volonté de concertation. Dans ces conditions, le choix d’adapter les règles d’urbanisme à certains projets, plutôt que de respecter les règles communes aux Malouins, apparaît comme un manque d’équité entre les citoyens.

L’année passée a été marquée par des rassemblements, des articles de presse, des tracts, des ateliers d’urbanisme, des interpellations sur la protection de l’environnement. Tout ce travail semblait avoir produit un petit effet ; en début 2018, le maire a enfin décidé d’organiser une concertation sur le projet du groupe Raulic.

Cette concertation, pour sa face visible, c’est la mobilisation de moyens importants : des dossiers, des équipes d’architectes, du temps de réunions et un constat, la difficulté à différencier les discours de l’élu ou celui du porteur de projet.

Mais la concertation a également une face invisible. Les résultats présentés dans le bilan (un clic pour lire) semblent l’illustrer.

Environ 88 personnes se sont déplacées pour faire 64 observations sur le registre de la mairie :

  • 7 observations « favorables » au projet.
  • 47 observations « défavorables » au projet.
  • 10 observations « neutres.

Et 585 courriers ont été adressés à la mairie :

  • 524 courriers « favorables » au projet.
  • 54 courriers « défavorables » au projet.
  • 7 courriers « neutres.

Devant un tel résultat, l’analyse pourrait conduire à penser que ceux qui sont contre le projet ont eu le courage de se déplacer. En revanche, ceux qui sont « favorables » au projet se sont contentés d’écrire. Ce résultat étonnant en répartition comme en nombre trouve peut-être son explication dans l’origine des courriers.

En effet, des salariés du groupe Raulic nous ont fait part de différentes évocations du dossier en interne et encouragements pour ceux qui étaient favorables au projet, à écrire au maire dans le cadre de la concertation. Nul doute que beaucoup de salariés ont, « en toute indépendance », écrit pour soutenir le projet, convaincus que leur nom ne devait pas manquer sur le registre consultable y compris par leur employeur.  Certains mêmes ont été tellement convaincus qu’ils nous ont transmis le mail de leur direction et la teneur des encouragements.…

Fortes de cette expérience, il appartient aux associations de s’organiser pour préparer  l’enquête publique à venir.

Fort de son expérience, OSONS! précise qu’il n’y a pas d’illégalité dans ce rappel amical d’un employeur à son personnel. Chacun choisit l’éthique qui conduit ses actions, liberté d’entreprendre ou liberté d’opinion.

Vive la concertation libre et non faussée.

3ème fête de La Louisiane

3ème fête de La Louisiane

La petite fête grandit, la détermination aussi.

Des chants de Bretagne et du Monde avec Bravo L’Orkess, du folk-rock avec Cash and Carry, du Rap avec TMR et Pirates of Marseille, du jazz avec Blounote, de la chanson française et internationale avec Mélody’s, tous partant pour donner un coup de main aux riverains, à OSONS! et d’abord aux arbres et au jardin de La Louisiane.

Des stands, des jeux, une buvette, et comme d’habitude le temps de la parlotte pour refaire le monde et  Saint-Malo, regarder les enfants grandir et trinquer avec les mamies.

Le concert commence à 17h et en prime, cette année, Roger le Contou et Fred le Disou viendront nous en dire de leurs plus belles vers 20h30. Attention, il faut être à l’heure, Mélody’s prendra la place juste derrière.

Et pour bien commencer, à partir de 15h, un atelier pour concevoir l’aménagement du jardin de La Louisiane par les citoyens.  En préparation avec un éditeur, une découverte de livres pour enfants (à confirmer).

Pour les plus courageux, montage le matin, à partir de 9h.

L’évènement sur facebook

Et ici un plan du lieu de la fête.

Le jardin de la Louisiane se trouve à la Découverte.

Il y a quatre accès piéton au jardin :

  • Rue de la Mer du Sud
  • Rue du Ponant
  • Rue de l’Arkansas
  • Rue de l’Arabie

Zone Atalante : OSONS! inspire le commissaire enquêteur

Nous sommes intervenus à différentes reprises (L’alerte, Le kit , Le courrier au ministre et ) dans le dossier de modification de la zone Atalante et de la modification des documents d’urbanisme qui sont nécessaires à son changement de destination.

En intervenant dès l’enquête publique notre but était de préserver le commerce des centres-villes et des quartiers qui a tout à perdre lorsque les règles d’urbanisme permettent l’installation de commerces en périphérie. Nous avons écrit au ministre de la cohésion territoriale, lui qui lance un plan de restauration du cœur des villes moyennes de plusieurs milliards d’euros, pour l’alerter sur le danger du règlement présenté dans cette enquête publique. Il nous a répondu ici. Ce projet de règlement, imprécis et ne s’appuyant pas sur les articles récents et précis du code de l’urbanisme, pourrait donné lieu à une interprétation très large retenue par le juge administratif en cas de contestation par des enseignes commerciales.

Nous constatons, malgré quelques détours, que les conclusions du commissaire enquêteur que nous publions ci-dessous reprennent notre volonté de précision, en effet ses conclusions sont les suivantes :

“Les inconvénients du projet sont les suivants :

Lors de l’enquête publique, nombre d’intervenants, certes mobilisés par l’association OSONS, ont exprimé leur crainte de voir la ZAC Atalante évoluer vers une zone commerciale et de loisirs. Le maître d’ouvrage a clairement réaffirmé sa volonté de ne pas créer une zone d’activité commerciale qui viendrait concurrencer les autres zones d’activités commerciales du territoire ou encore les commerces de centre-ville.

Pour lever toute ambiguïté, j’estime que la rédaction des articles 1 des règlements relatifs aux interdictions et des articles 2, qui traitent des occupations du sol et utilisations soumises à conditions particulières, devra être reprécisée. Les commerces autres que ceux adossés à des showrooms, les hébergements et les complexes multisalles de cinéma devront être explicitement interdits.”

“En conséquence, j’estime que les avantages que comporte le projet sont largement supérieurs aux inconvénients qu’il serait susceptible d’occasionner. C’est pourquoi, j’émets un avis favorable à la demande de déclaration d’utilité publique du projet d’aménagement de la ZAC Atalante, porté par Saint-Malo Agglomération, et à la mise en compatibilité des plans locaux d’urbanisme des communes de Saint-Malo et de Saint-Jouan-des-Guérets.

Cet avis favorable est assorti des deux réserves suivantes :

  • inscrire dans les articles 1, activités interdites, des règlements des zones ZA (Saint-Malo) et UZA (Saint-Jouan) que les habitations, les activités d’hébergement, les résidences hôtelières, les complexes multisalles de cinéma et les commerces, sauf ceux adossés à des showrooms, sont interdits.
  • porter le coefficient minimum d’emprise au sol des constructions à 12,5%.

En outre je recommande :

  • de revoir la rédaction des articles 2 des zones ZA (Saint-Malo) et UZA (Saint-Jouan), de façon à assurer leur cohérence avec les interdictions édictées aux articles 1 ;
  • d’étudier la possibilité de porter le coefficient minimum d’emprise au sol des constructions à 15 %.

                                                        Fait à Rennes, le 21 février 2018″

C’est en quelque sorte notre position qui consistait simplement à dire qu’il y avait dans le code de l’urbanisme les outils nécessaires pour éviter de refaire les erreur de Saint-Brieuc ou d’ailleurs (voir ici). À notre avis, ils sont plus efficaces et plus fiables que les engagements claironnés par les élus de Saint-Malo Agglomération qui au final n’engagent que ceux qui les écoutent.

Il reste donc aux citoyens vigilants  (commerçants ou pas) et à leurs associations, dont OSONS!, à vérifier les prochains actes règlementaires sur ce sujet.

Les conclusions du commissaires enquêteur ci-dessous :

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Tarif de l’eau à Saint-Malo : Légal, mais inéquitable !

Tarif de l’eau à Saint-Malo : Légal, mais inéquitable !

Le 12 avril 2018, le tribunal administratif de Rennes a débouté OSONS ! de sa plainte contre le tarif de l’eau à Saint-Malo et condamne l’association à 1 500 €. Sous réserve de l’analyse du jugement qui reste à faire, OSONS ! aura été jusqu’au bout de ses possibilités légales et financières pour faire valoir la cause des Malouins.

Malgré les baisses, pour lesquelles l’action de l’association a probablement influé, l’abonnement au service de l’eau reste toujours près de 3 fois plus élevé que dans des villes touristiques de la même importance. Nous prenons acte de la décision du tribunal, tout en restant convaincu que le principe pollueur-payeur n’est pas respecté lorsque la charge maximale est assumée par le portefeuille des petits consommateurs.

Le juge dit légal, nous disons inéquitable

Comme toute tarification, celle de l’eau repose d’abord sur une conception du principe d’égalité entre les citoyens, en cela elle constitue une décision politique, au sens de l’administration de la cité. Cette décision, il appartiendra aux Malouins, de s’en souvenir lorsqu’il sera l’heure des décisions politiques municipales, en particulier en ne renouvelant pas les élus de tous bords qui décident de tels tarifs.

 

Saint-Malo l’Audacieuse : Le soutien attendu des promoteurs

Personne ne sera surpris et tous les malouins s’y attendaient,  visiblement les promoteurs ont décidé de donner un petit coup de pouce à l’opération de la mairie sur l’urbanisme.

La technique ressemblant fort à des Balades que connaissent bien les amis d’OSONS! , nous espérons que les malouins en profiteront pour les accueillir dans leurs quartiers et auront l’audace de prendre part aux commentaires des visites…

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Brève d’AG n°2 – (7/4/2018)

La Louisiane, une troisième fête et plus

Jeudi 5 avril 2018, les riverains du jardin de La Louisiane ont découvert le nouveau projet immobilier des élus, 9 maisons au lieu de 14 en 2015 et la moitié du jardin occupé. Lors de l’assemblée générale, ils ont décrit l’ambiance défavorable et le refus des habitants présents à cette réunion de voir modifier la vocation du jardin public. Même les travaux de rénovation de l’A.N.R.U. l’avaient préservée. Aujourd’hui, le quartier est encore plus dense qu’avant. Après la disparition du collège, le quartier n’a pas, en plus, à subir cette opération qui pourrait être réalisée ailleurs dans la ville, si les projets des promoteurs passaient après la construction de nouveaux logements sociaux. L’assemblée générale d’OSONS ! a décidé :

  • Qu’il y aurait une nouvelle fête – concert de protestations contre ce projet (le 2 juin 2018 est envisagé, avis aux musiciens).
  • D’étudier la possibilité de faire de ce jardin un espace boisé classé (EBC). Après tout, il est plus grand, bien plus boisé que la parcelle classée située derrière la propriété du maire et bien plus utile aux Malouins.

Brève d’AG n°1 – (7/4/2018)

(Affaire Renoult : Clap de fin… avant la publication du jugement)

Le droit français ne prévoit pas que, même débouté, monsieur Renoult rembourse les frais d’avocat engagés par OSONS ! pour défendre Alain Guillard. Pour cela, il aurait été nécessaire d’engager des poursuites pour procédure abusive. Samedi 7 avril 2018, avant même d’avoir communication écrite du jugement, l’Assemblée Générale d’OSONS ! a décidé de ne pas utiliser cette possibilité.

Pour deux raisons :

  • Ne pas faire payer les Malouins. En effet, les conseillers municipaux qui ont décidé à l’unanimité de faire prendre en charge les frais d’avocat de Claude Renoult le 14 décembre 2017, auraient pu être tentés de récidiver et de faire payer les Malouins une nouvelle fois injustement.
  • Osons ! ne peut mobiliser son énergie à son propre sort et préfère s’occuper à aider les citoyens du Pays de Saint-Malo à s’investir dans les affaires publiques.

Relevé des nuisances à Saint-Malo – Mars 2018

Relevé des nuisances à Saint-Malo – Mars 2018

Mars 2018 en chiffres :

111 constats réalisés sur 11 quartiers.
29 jours de pollutions olfactives, 2 jours de répit !

Et pourtant… lors de la porte ouverte de la Timac du mois de mars, il avait été annoncé que l’usine de la Z.I. Sud serait arrêtée pour maintenance.

Avec de telles statistiques, l’alerte reçue le premier jour du mois suivant …

Intensité : Très forte  Ressenti : Très gêné  Observations : Poisson avarié

Lieu : Avenue Aristide Briand  Date : 01/04/2018  Heure : 12h

Nombre de personnes ayant fait le relevé : 999

   … est-elle une farce ?

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Atalante : Le dossier avance en douceur

Dans le processus de modification de la Zone d’Aménagement Concerté d’Atalante dont nous vous avons parlé ici et , les étapes se suivent doucement. Après la période des enquêtes publiques qui se sont terminées le 15 janvier 2018, le commissaire enquêteur disposait d’un mois pour rendre ses rapports.

Pour l’enquête publique relative aux questions d’environnement, le rapport et les conclusions ont été publiés le 20 mars 2018 par la préfecture. Concernant celle qui est relative à la modification des règles d’urbanisme, seule la partie ” rapport ” a été publiée, nous attendons la publication des conclusions du commissaire enquêteur qui, selon toute vraisemblance, ont été remises en même temps (le 28 février 2018).

Vous trouverez ci-dessous les pièces disponibles, en attente d’une analyse complète que nous publierons dès que l’ensemble des documents sera disponible.

En attendant nous surveillons l’affaire et nous espérons que le courrier adressé au ministre par OSONS! aura éveillé l’attention.

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Diffamation : Les juges ne sont pas d’accord

Aujourd’hui 22 mars 2018, le tribunal de Saint-Malo a donné lecture du jugement sur la plainte en diffamation du maire Claude Renoult contre Alain Guillard, membre d’OSONS!, dont nous vous avons parlé ici et ici.

Par ce jugement, que nous aurons par écrit prochainement,  le tribunal déboute Claude Renoult.

Le soutien unanime des conseillers municipaux présents lors du conseil municipal du 14 décembre dernier, opposition comprise, n’a pas servi au maire. Les juges ont considéré que le débat que nous avons lancé sur l’urbanisme n’excède pas le débat normal  dans une ville comme Saint-Malo.

Pour votre information Claude Renoult a 10 jours pour faire appel, et pour notre part nous ne pouvons pas être remboursés des frais d’avocat sans faire une autre procédure spécifique à cette fin.

Nous allons pouvoir continuer sereinement notre travail d’association citoyenne auprès des  habitants du pays de Saint-Malo.

LA SUITE EST A VENIR !

En attendant des milliers de mercis pour votre soutien.

Cogner sur les citoyens privés d’emploi est plus facile que sur ceux qui organisent le travail au noir

Cogner sur les citoyens privés d’emploi est plus facile que sur ceux qui organisent le travail  au noir

Chacun a entendu la volonté du gouvernement, de La République en Marche, de contrôler plus sévèrement les citoyens chômeurs et de modifier leurs droits, en particulier sur la notion d’emploi acceptable. Dans ce domaine, après ” les négociations”, le pire est à venir : citoyens privés d’emplois et fraudeurs en puissance, vous êtes une nouvelle fois dans le collimateur.

L’amour des chiffres aidant et s’alliant parfaitement aux déclarations d’efficacité des députés et gouvernants de la majorité, quelques petites observations s’imposent. Elles sont connues de tous et montrent comment, en dénonçant les uns, nos élus majoritaires d’hier et d’aujourd’hui évitent de gêner les autres.

Selon les chiffres de Pôle emploi, parler de 14% de fraudeurs est “ vite dit ”, dans la mesure où six sur dix ne touchent pas les allocations chômage. Les uns ont épuisé leurs droits et ne touchent plus que l’A.S.S., l’allocation de solidarité spécifique (490 € par mois maximum), les autres ne touchent rien du tout. Mais alors, que fraudent-ils ?

Il resterait donc 5.6 % de « tricheurs » ? Ce que Muriel Pénicaud, la ministre du Travail (des autres), confirmait en début d’année sur Europe 1 : « La petite minorité de fraudeurs profite d’un système. Même si c’est une toute petite minorité, cela rejaillit négativement sur tous. Il n’y a [donc] aucune raison que les rares fraudeurs, on les laisse tranquille. »

Impossible donc de généraliser aux quelques trois millions de chômeurs qui touchent une indemnisation (42% des chômeurs). Résultat, le coût de la fraude à Pôle emploi est relativement faible : 178 millions d’euros. À l’échelle des 33,9 milliards de prestations chômage versées en 2016, cela ne représente que 0,5%.

Selon la technique établie sous les précédentes présidences pour faire passer une mesure en préparant l’opinion, en particulier quand il s’agit d’un vieux souhait du MEDEF, comme le contrôle des chômeurs, la Cour des comptes publie un rapport qui tombe à pic pour justifier ladite mesure et sa publicité.

L’idée générale est qu’il est grand temps que les plus fragiles se secouent un peu et restituent ce que notre société leur offre si généreusement depuis des années, alors qu’elle décourage ceux qui réussissent… comme notre bonne ministre (voir note « Pour rappel » en bas de page).

De l’idée générale à la guerre idéologique, il n’y a qu’un pas. Pour s’en convaincre, il n’est pas très difficile de trouver, dans le champ du travail, des fraudes qui mériteraient l’attention et la mobilisation des 600 nouveaux contrôleurs prévus contre les chômeurs.

En juin 2017, le Conseil national de l’information statistique a publié le rapport du groupe de travail « La mesure du travail dissimulé et ses impacts pour les finances publiques ». Tout le monde n’a pas envie d’en faire son livre de chevet, mais à OSONS! certains fouillent, fouillent et refouillent.

Ainsi, on peut lire dans ce rapport « En définitive, l’estimation du manque à gagner total sur le champ des employeurs du secteur privé est comprise entre 5,2 et 6,3 milliards d’euros pour ce qui concerne les cotisations et contributions recouvrées par les U.R.S.S.A.F. Sur le champ large, incluant les cotisations de retraite complémentaire, l’estimation est comprise entre 6,1 et 7,4 milliards d’euros.

Amis citoyens privés d’emploi, vous qui cachez dans vos rangs de ” terribles tricheurs “, vous aurez fait le calcul. Si 178 millions de fraudes provoquent 600 contrôleurs de plus, combien 7.4 milliards vont-ils générer de nouveaux emplois ?   Calcul fait, on est à 29 943 emplois pour juguler la fraude aux cotisations. Mais ne rêvez pas, il semble que leur création n’est pas (encore) planifiée !

Pour rappel :

Entre 2012 et 2014 la ministre française du Travail, Muriel Pénicaud, alors qu’elle était directrice des ressources humaines chez Danone, a perçu plus de 4,5 millions d’euros net. (Cf. la haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). Dont plus d’un million d’euros viendraient de la vente, en 2013, de stock-options à la suite de l’annonce de la suppression de 900 emplois liée à un plan social chez Danone qui avait provoqué “une flambée boursière en faveur de Danone “. Il est possible que 5.6% de ses anciens salariés soient des tricheurs qu’elle va faire traquer.

 

216 magasins fermés dans le centre-ville, 36,3 % des pas de portes sont vides

216 magasins fermés dans le centre-ville, 36,3 % des pas de portes sont vides

Il s’agit du centre ville de Saint-Brieuc, pourtant ville-préfecture, qui a construit son scénario d’euthanasie des commerces du centre et des quartiers depuis les années 1990. Les maires de la périphérie et l’aveuglement des élus de la ville ont produit ce que l’article paru dans le journal des entreprises (ici) décrit parfaitement, débutant par l’exode des commerces suivis des services, de la population, de la culture, souvent pour aller vers leur disparition…

Nous avons alerté en début d’année ici et , contre ce lent processus, présent en germe, dans la modification des règles d’occupation des terrains de la zone d’aménagement concerté (ZAC) Atalante. Les questions d’implantation des commerces étaient à notre avis très peu claires. À notre étonnement, alors que deux textes de loi récents (un décret de 2015 et un arrêté de 2016) permettaient de mettre en accord les principes de non-implantation des commerces dans la zone avancés par les élus et les règles du PLU, ils n’étaient pas pris en compte dans le projet.

Ces deux textes, fixant les règles dites de « destination des constructions » et leur application, permettait de lever toutes les incertitudes juridiques sur l’implantation des commerces dans la zone Atalante, sans remise en cause de la construction de la piscine communautaire.

Notre alerte au ministre (ici) sera-t-elle entendue, nous ne le savons pas, mais l’actualité des gazettes locales nous confirme tous les jours la bataille que se livrent les uns et les autres autour des implantations commerciales.

En général, la traduction de ce type de combat mené tour à tour, voire conjointement, par des élus de petites communes disposant de terrains en bord de voie ou des promoteurs désirant faire de la place dans les villes, est un désastre. L’un des meilleurs, ou plutôt des pires exemples est Saint-Brieuc.

La chute ne s’est pas produite en un jour, mais par une succession de petites touches, le tableau d’ensemble est triste et à la hauteur des décideurs successifs, les nôtres sont-ils différents ?

 

♠ À propos du Musée d’Histoire Maritime ♠

♠ À propos du Musée d’Histoire Maritime ♠

Le maire a présenté, jeudi 22 février 2018, le choix de l’architecture du musée maritime. Ce choix fait l’objet de commentaires parfois très sévères quant à « l’esthétique » du bâtiment.

Il ne s’agit pas pour nous de discuter un choix architectural.

Cependant, force est de constater deux difficultés :

  1. Chaque architecte a ses obsessions, pour l’architecte lauréat du concours, la recherche d’un type de volume, comme le montre son site. Les initiés parleront de « l’univers » de l’architecte. Reste à savoir si la science de l’architecte est de s’adapter au projet ou de nous adapter à ses recherches.
  2. Concevoir un musée, c’est servir la culture ; vouloir en faire un monument, à qui cela sert-il ? La confusion des deux se traduit par l’image d’un musée qui, dès son approche, nous inflige sa stature quand il devrait nous dévoiler son esprit.

Dans tous les cas, ce choix génèrera des « pro » et des « anti » ; nous pouvons lui préférer le débat sur :

  • Les procédures de décision sur des projets aussi importants (30 millions d’euros)

Les procédures de décisions, fussent-elles strictes en la matière, n’empêchent nullement, sinon une consultation, du moins une information de la population, puisqu’au final, il revient au maître d’ouvrage (le conseil municipal) de choisir quel que soit l’avis du jury. On aurait pu imaginer que les deux projets arrivés ex æquo, voire les 4 derniers en compétition, soient présentés aux malouins. N’est-ce pas la meilleure façon de faire en sorte que la population s’approprie un tel équipement culturel. Le choix aurait-il été obligatoirement différent ?

  • Le contenu du musée

Imaginés pour répondre à des questions d’aménagement urbain, architecturales et touristiques, les enjeux présentés dans le programme du musée semblent laisser peu de place à la question de la mer dans le futur. Faire de notre passé un tremplin pour un avenir basé sur la connaissance, la préservation et l’utilisation de 70% de la planète (surface des océans) est l’un des enjeux essentiels pour Saint-Malo. L’économie, la recherche, l’enseignement universitaire sont les déclinaisons de cet enjeu.

Osons! avait formulé le souhait de voir s’ouvrir un Centre de Cultures Scientifique, Technique et Industrielle (CCSTI) à l’exemple de La Maison de la Mer à Lorient.

Ce projet est-il le complément d’un musée, peut-il s’intégrer dans le cadre du musée ?

C’est l’un des multiples aspects de ce dossier, nous ouvrons le débat.

Faites part de vos réflexions, réagissez aux commentaires… en deux mots, osons débattre !

 

Atelier urbanisme du 16 février 2018 : Osons! le partager !

Atelier urbanisme du 16 février 2018 : Osons! le partager !

La présentation du 16 février 2018

 

Le 16 février dernier, OSONS! a organisé son premier atelier d’urbanisme dont nous avons fait un rapide compte rendu (ici avec un clic).  Nous avions prévu de mettre en ligne la présentation, vous la trouverez par un clic sur l’image ci-contre “Bienvenue”.  Elle se compose d’une suite sous le format PDF dont la prétention n’a été que de servir de support de présentation et de discussion lors de l’Atelier, sachant que les participants avaient des connaissances très diverses sur la question.

Nous y ajoutons  différents documents d’information publics, que chacun peut consulter à sa guise, par un clic sur les onglets ci-dessous :

 

Synoptique de la déclaration de projet

fiche technique sur la déclaration de projet

Guide de modernisation du contenu du PLU

Rapport du Conseil d’État sur l’intérêt général

 

 

 

 

Afin de retrouver l’esprit de l’atelier, ci-dessous, les premiers enregistrements disponibles :

 

Que faire du terrain des Nielles ? Réflexions diverses en cours de soirée…

 

Après la question d’une participante sur la possibilité pour OSONS! de solliciter un cabinet d’urbanisme afin de proposer une autre étude…