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Annulation

Annulation

Les algues vertes ne tuent-elles
que les chevaux et les sangliers?

modif affiche fin algueverte

Conférence débat

le 26 septembre 2015

à 17 h à la mairie de Paramé :

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En raison de l’autorisation donnée par le ministre Macron pour l’extraction de sable en baie de Lannion les nimateurs de ce débat sont mobilisés en dernière minute pour une réunion .

Extraction de sable coquillier. Réunion publique et pétition

© Le Télégramme – Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/lannion/extraction-de-sable-coquillier-reunion-publique-et-petition-23-09-2015-10784327.php

Extraction de sable coquillier. Réunion publique et pétition 23 septembre 2015 Dans un communiqué, le collectif Le peuple des dunes en Trégor réagit sur l’autorisation d’extraction du sable coquillier en baie de Lannion : « Le ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique vient d’autoriser l’extraction de sable en baie de Lannion. Cette décision est une erreur économique et politique. C’est aussi une catastrophe écologique. Et surtout un déni de démocratie. Les mesures d’accompagnement prévues au décret sont des attrape-nigauds. La concertation est une mascarade. La réduction des périodes et des zones d’extraction ne change rien aux dommages écologiques exorbitants et irréversibles. Le comité de suivi qui sera installé, sans autorité, sera un leurre. La preuve nous est apportée par les extractions déjà en cours en baie de Saint-Brieuc ». Pour ce collectif, le gouvernement a tranché sans « entendre ses propres élus » et « sur des documents qu’il sait biaisés ». Il a prévu de continuer son « combat contre ce mauvais dossier et cette mauvaise décision par tous les moyens légaux, la justice, la rue… Restez mobilisés. Manifestez votre opposition en signant la pétition nationale sur Avaaz.org ou change.org ». Le collectif Le peuple des dunes en Trégor organisera une réunion publique, samedi, à 14 h 30, à la salle polyvalente de Trédrez-Locquémeau.

L’amer cadeau de la RME aux malouins

L’amer cadeau de la RME aux malouins

Ill y a quelques semaines l’association OSONS! a dénoncé dans la presse le caractère inéquitable de la tarification de l’eau potable à Saint-Malo. Celle-ci consiste à prélever 1 million d’euros de trop aux petits abonnés pour qu’ils payent une partie de la facture de ceux qui consomment plus de 120 m3.
La Régie Malouine de l’Eau (RME) vient de décider de ses tarifs 2015. Encore une fois, au lieu d’adopter une tarification équitable, son choix est d’aggraver la situation des petits abonnés qui sont la majorité.
Les représentants du nouveau Conseil Municipal à la RME ont augmenté de 67% le prix unitaire des trente premiers m3, sans baisser le coût de l’abonnement qui reste à 11O € pour les particuliers. Sur la base des consommations 2013, ce sont 12.535 abonnés qui sont concernés, les personnes seules, les personnes les plus modestes et bien souvent les couples de personnes âgées. Ensemble, ils représentent 38,7% des abonnés malouins et ils apprécieront le beau cadeau de Noel de la RME.
L’augmentation représente une pression supplémentaire de 90.000 € sur ceux qui consomment moins de 120 m3 et un cadeau supplémentaire de 47.000 € fait à ceux qui consomment plus de 120 m3. Par exemple, les 11 plus gros usagers vont en moyenne économiser 4.600 € chacun en 2015.
A Saint-Malo, le choix des élus de la majorité consiste à aggraver l’austérité qui pèse sur les plus vulnérables.
OSONS! ne se contentera pas du silence des élus de la minorité et appelle les malouins à rejoindre l’association pour combattre cette tarification par tous les moyens légaux.

Evolution des tarifs unitaires 2014 et 2015.

Tranches     O à         31 à         61  à      121 à       201 à    1.001 à   6.000 à   Plus de
……………   30 m3     60 m3    120 m3    200 m3   1.000    6.000     12.000      12.000

m3 2014    0,30 €    0,60 €   0,90 €     1,20 €       1,20 €     1,30 €      1,40 €    1,40 €
m3 2015    0,50 €    0,50 €    0,90 €     0,90 €     1,25 €       1,25 €     1,25 €     1,20 €

OSONS la régie publique de l’assainissement !

Le 14 novembre dernier la Chambre Régionale des Comptes de Bretagne (CRC) a publié son rapport sur l’activité des années 2012 et 2013 de la Régie Malouine de l’Eau.
La publication de ce rapport, au moment où le conseil municipal de Saint Malo s’apprête à décider du mode de gestion de l’assainissement, présente l’intérêt de rappeler le manque de transparence et la mauvaise gestion des contrats d’affermage.
La CRC rappelle que le contrat signé pour vingt ans avec Véolia en 1985, a été prolongé de 7 ans dès 1991. Un simple avenant signé par le maire a permis de lui donner une durée astronomique de 27 années. La population de Saint-Malo pouvait espérer que cette durée permettrait à la ville de disposer de revenus suffisants pour investir dans les réseaux. C’est classique, plus le contrat est long, plus le délégataire (Véolia) dispose d’une situation stable et sans risque et plus il reverse une part importante de recettes de la vente de l’eau à la collectivité.
En quelques lignes la Chambre régionale nous dit le contraire et rappelle qu’en 2012 Véolia empochait 7,42 millions d’euros quand la ville n’avait que 0,77 millions. La rentabilité d’exploitation pour Véolia était de 15,11% alors qu’ailleurs en France elle se situe entre 5 et 8%.
Véolia gagnait entre 2 et 3 fois plus à Saint-Malo que dans le reste de la France, beau record et beau cadeau pour les actionnaires payé directement par les usagers !
Alors où est passé tout cet argent ? Peut-être dans la qualité de la gestion et le renouvellement du réseau ou l’élimination des compteurs en plomb ?…La chambre nous déleste aussi vite de nos espoirs que Véolia ne le faisait de l’argent des Malouins.
En fin de contrat, les services de la ville ont estimé que Véolia devait 607 000 €, au titre des obligations non assurées de renouvellement des installations, de remplacement des compteurs âgés de plus de 15 ans et de renouvellement des branchements plomb…
Les contrats de DSP (Délégation de Service Public) sont rendus tellement complexes, voire opaques, que les collectivités n’ont pas les moyens, et quelques fois la volonté, de les surveiller correctement.
La ville de Saint-Malo n’échappe pas à cette règle, lorsqu’elle partageait la gestion du syndicat des eaux de Beaufort avec d’autres communes du pays de Saint Malo, c’est huit millions d’euros que la compagnie des eaux a perçu en trop auprès des usagers.
Le conseil municipal va décider prochainement du mode de gestion de l’assainissement. Si le maire de Saint-Malo ne fait pas secret de son admiration pour la gestion privée, le rapport de la CRC rappelle que cette gestion va toujours dans le sens de l’intérêt des entreprises et de leurs actionnaires. Rappelons-lui que les Malouins ont élu pour défendre leurs intérêts, des femmes et des hommes, en pensant qu’ils seraient capable de gérer les affaires de la commune pas de s’en « délester »’.

OSONS ! L’association citoyenne.

(Ce communiqué a été partiellement publié dans Ouest France et pas dans le Pays Malouin à ce jour)

Communiqué de presse sur l’eau

Prix de l’eau potable : Non au renoncement !

Le conseil d’administration de la Régie Malouine va décider des tarifs de l’eau pour 2015. Les années passées le prix d’abonnement exorbitant frappait durement les petits usagers.
Cette situation a toujours été justifiée par l’influence des résidences secondaires. Les résultats du dernier recensement et de la consommation 2013 montrent qu’il n’en est rien. Le volume d’eau consommée à Saint-Malo divisé par le nombre de malouins résidents permanents est de 39,6 m3 par an. Cette consommation, pourtant gonflée par celle des 7511 résidences secondaires, est nettement inférieure à celle des français qui est de 54 m3 par an.
Chacun doit connaître la population de Saint-Malo, les 10.654 abonnés particuliers qui consomment moins de 30 m3 par an, sont d’abord les 10.066 malouins qui vivent seuls et souvent âgés. Ces malouins sont également, pour beaucoup, parmi les 47% des foyers fiscaux dont les revenus moyens annuels sont inférieurs à 10.414 €.
En vérité le scandale de l’eau à Saint Malo, c’est le transfert chaque année, par le biais du tarif élevé de l’abonnement, d’une charge d’un million d’euros des 10% d’usagers consommant plus de 120 m3 vers ceux consommant moins de 120 m3. Comment peut-on justifier que les gros abonnés qui consomment 50% des volumes paient 380.000 € de frais fixes alors que les petits abonnés qui consomment les autres 50% paient 3.200.000 € de ces mêmes frais? Ainsi conçue la tarification malouine ne relève d’aucune considération d’intérêt général, elle induit des écarts de charges entre les différentes catégories d’usagers au regard du service rendu, rompant ainsi avec le principe d’égalité des usagers devant le service public.
Cette situation n’est pas acceptable. Contrairement au renoncement annoncé par les conseillers municipaux proches du gouvernement, nous pensons qu’il est possible de baisser significativement le tarif de l’abonnement et appelons dans un premier temps à une tarification équitable. L’urgence est de mettre fin aux inégalités. Instaurer une aide sociale sans changer la tarification consiste à utiliser l’argent public pour aider indirectement les plus riches en stigmatisant les plus pauvres. Nous appelons donc au changement vers une tarification qui:
• Assure la recette prévue pour la régie municipale en 2015.
• N’utilise pas les usages vitaux pour financer les autres usages. ( confort, professionnels)
• N’utilise pas les usages domestiques ou assimilés pour financer les usages industriels.
• Raisonne en termes d’impact global sur les abonnés en cumulant le prix du m3 et l’abonnement.
• Dont l’abonnement ne représente pas + de 30% de la facture moyenne de chaque tranche actuelle.

Notre association se tiendra aux côtés des associations représentantes des usagers, du secteur social, du service à la personne, des personnes âgées, des quartiers, pour mener une campagne d’information auprès des malouins. Nous appelons l’ensemble de celles-ci à nous rejoindre le 22 octobre à 20 heures à la mairie annexe de Paramé pour une réunion d’explication de notre analyse.
                                                                                                  OSONS !