• ————————————————————————————————————————————————————————————–

Motion de la CPAM35 sur les dépassements d’honoraires

Pour faire suite à l’avertissement lancé par OSONS! (ici) contre l’abus constaté en 2017 du prix des consultations de certains médecins généralistes (<Secteur 1>) dans le département 35 .

Une motion de la CPAM 35 pour mettre en garde la CNAM contre la pratique des dépassements des tarifs opposables à l’encontre des patients.

Télécharger (PDF, 401KB)

Où il apparait que les sanctions prises contre ces médecins voyous sont en deçà de ce qu’elles méritaient, qu’ainsi la profession est encouragée à réitérer des abus et que par conséquent les patients doivent redoubler de vigilance à l’égard de leur médecin !

 

 

Communiqué du Collectif Contre la Tour “Le Sémaphore”

À la demande du Collectif Contre la Tour “Le Sémaphore”, nous publions ici leur communiqué de presse adressé aux journaux locaux :

Contre la Tour, un Collectif de riverains s’est créé ; il s’exprime.

Le projet du Maire de St Malo d’’implanter une tour de 17 étages haute de 55 mètres à proximité de la gare a semé l’inquiétude chez les riverains de plusieurs copropriétés proches, fortement préoccupés par les conséquences d’une telle construction.
Début octobre 2017, ils ont constitué un groupe d’opposition au projet intitulé :
Collectif Contre la Tour “Le Sémaphore ‘’.
Ils constatent qu’une telle réalisation ne figurait ni dans le programme électoral de l’actuelle majorité, ni dans le “Plan Urbain Stratégique Saint-Malo 2030’’ et qu’elle n’a fait l’objet d’aucune information ni de consultation ni d’étude d’impact préalables.
Ils estiment par ailleurs que ce projet privé ne présente aucune utilité pour la population.

Fort à ce jour d’une quarantaine d’adhérents, le Collectif entend :

  • S’opposer à la réalisation d’un projet qui aurait des conséquences graves sur la vie du quartier et entrainerait de nombreux préjudices pour les riverains.
  • Défendre la qualité de vie dans le quartier ainsi que le style et l’image de la ville.
  • Être un interlocuteur indispensable dans les discussions qui auront lieu, avec le souci de représenter les riverains et d’apporter des propositions répondant aux besoins du quartier.

Comme d’autres associations sur d’autres projets locaux, le Collectif pense que rien n’est joué. Encore faut-il mener la bataille avec toutes celles et ceux qui ne veulent pas de cet immeuble dit ‘’de prestige”.

Une réunion publique aura lieu le vendredi 24 novembre au théâtre Bouvet :
véritable réunion de concertation ou “show” pour promouvoir le projet ?
Le Collectif sera présent pour écouter, mais aussi pour dire les inquiétudes des habitants du quartier de la gare.
Nous invitons les Malouins à ne pas manquer ce premier rendez-vous pour s’informer et s’exprimer, et à rejoindre le Collectif Contre la Tour “Le Sémaphore”.

le 20 novembre 2017

Contacts :  cctsaintmalo@gmail.com et francoisethaly@gmail.com

Construire, mais pour qui ?

Savez vous ce que montrent les chiffres de l’INSEE sur les évolutions de Saint-Malo entre 2009 et 2014 ?

Le nombre :

  • d’habitants a diminué de 5520 personnes soit . . . . . . . . . . . . . . —11,2 %.
  • de personnes vivant seules a augmenté de 2328 soit . . . . . . . . + 26,5 %.
  • de couples avec enfants a diminué de 2269 soit . . . . . . . . . . . . . —40 %.
  • de jeunes de moins de 29 ans a diminué de 5228 soit . . . . . . . . —28 %.
  • d’ouvriers et d’employés a diminué de 2784 soit . . . . . . . . . . . . —22 %.
  • de résidences principales a augmenté de 842 soit . . . . . . . . . . . . . . + 4 %.
  • de résidences secondaires a augmenté de 2525 soit . . . . . . . . . . +25 %.
  • (évalué) de malouins logés en HLM a diminué de 1080 soit . . . — 8%

Savez-vous que 26,8 % des ménages de  malouins de moins de trente ans vivent sous le seuil de pauvreté pour une moyenne française à 22,4% ?

Maintenant, vous savez à qui devrait être destiné l’immobilier à Saint-Malo.

Une p’tite tour et puis s’en va…

Depuis quelques mois, le projet d’une tour de plus de 50m de hauteur occupe beaucoup les conversations et inquiète les habitants du quartier gare à Saint-Malo.

La grogne s’accentuant et l’impossibilité de passer outre une consultation de la population conduisent le maire et son équipe à organiser une réunion sur le sujet le 24 novembre. Le maire veut donc parler à la population, mais souhaite-t-il l’entendre et pouvons nous abuser et parler d’écouter ?

À défaut, il pourra lire comme chacun ce que nous en disons :

LE FOND

  • Le projet de tour n’est pas réalisable actuellement, le Plan Local d’Urbanisme (PLU) limite à 23 m la hauteur des constructions du quartier .
  • Porter à plus de 50m la hauteur d’une tour dans le cœur de la ville aurait un impact bien au-delà du secteur gare. Il est d’ailleurs question d’un « signal fort à l‘échelle de la ville ».
  • En permettant l’adoption du PLU en 2006, les citoyens ont privilégié un
    Projet de Développement Durable reposant sur des hauteurs de constructions adaptées à leur vie en commun et appelées à constituer l’équilibre de la ville de Saint-Malo. A l’époque, ce document leur avait été soumis dans sa logique d’ensemble et constitue depuis la règle commune.

LA MÉTHODE

Les élus doivent d’abord être les protecteurs des règles communes et les initiateurs, si nécessaire, de leur changement. La révision générale du PLU est prévue par la loi. Son déroulement démocratique et sa durée permettent aux citoyens de s’exprimer sur le projet global et de contrôler ensuite le respect de leur expression par les élus.

A l’inverse, la méthode de la municipalité malouine consiste à modifier au coup par coup le document d’urbanisme pour des projets immobiliers spécifiques dont les citoyens ne peuvent comprendre la logique d’ensemble. Mécaniquement lorsque la règle commune n’a plus de valeur, c’est celui qui a accès au décideur qui est avantagé .

C’est le cas pour le projet des Nielles et celui de la tour. À la Découverte, les citoyens ont accepté, puis subi, des années de travaux nécessaires au quartier (50 millions)  dans le cadre du contrat passé entre l’État, les collectivités locales et la ville. Ce contrat respectait le jardin de La Louisiane, il est aujourd’hui trahi pour y construire et faire de la place aux promoteurs dans le reste de la ville.

QUELLE CONFIANCE ACCORDÉE À LA MUNICIPALITÉ ?

La réunion du 24 novembre 2017 s’inscrit dans la logique de transformation au coup par coup des règles d’urbanisme et de concertation sur des principes et des projets arrêtés sans transparence.  Pour rappel :

Le conseil municipal à l’écoute du citoyen

La municipalité dispose d’un plan prévisionnel des investissements. Dans les autres communes ce document est public et comprend le projet de cession de terrains ou de bâtiments durant le mandat. À Saint-Malo le document est secret, mêmes les conseillers municipaux ne l’avaient pas en votant le budget 2017…

En octobre 2015, des élus prétendaient qu’il n’y avait aucun projet dans le jardin de La Louisiane, en réalité les plans étaient réalisés depuis mai 2015…

La dénonciation du traitement particulier de l’urbanisme rue de la Fontaine au Bonhomme vaut à OSONS ! une tentative de procédure en diffamation. Elle est destinée à bâillonner toute opposition à l’action municipale en matière d’immobilier et la promotion de l’égalité entre les citoyens.

CE QU’IL FAUT RETENIR

Compte tenu de son impact, le projet de tour ne doit pas être traité par la voie d’une simple modification du PLU.

Les règles actuelles ont été établies au nom de l’ensemble des malouins, pas des élus ou des professionnels de l’immobilier.

Soit le projet de tour est abandonné, soit il est inclus dans  un nouveau projet de développement de la ville soumis à la population dans le cadre d’une révision générale du PLU.

Contrairement aux documents de communication, une révision générale engagerait l’avenir et permettrait aux malouins d’avoir une vraie vision du projet urbain de l’équipe municipale actuelle (principes, lieux, nature, ampleur), s’il existe…. 

Des précisions après les articles de Ouest-France sur la qualité de l’air

La semaine passée, la qualité de l’air a fait l’objet d’une couverture média rarement égalée par Ouest-France. Même la page humoristique du samedi 4 novembre 2017 s’empare du sujet et se fait l’écho des difficultés de la journaliste qui a courageusement secoué le tapis >

Ces différents articles et interviews sont révélateurs du chemin qu’il reste à faire et de la vigilance à exercer. Ils illustrent en grande partie ce à quoi Osons! a été confronté depuis deux ans. Ils montrent aussi trois mondes qui ne rencontrent pas souvent celui des simples personnes et de leurs associations qui se démènent pour améliorer, voire changer le sort commun qui leur est réservé.

Le monde des élus, qui progresse (peut-être). La preuve, en fin 2016, le président de Saint-Malo Agglomération traitait le réseau des Nez malouins de « Renifleurs », aujourd’hui, il fait financer une étude. Pour autant, nous ne pouvons vous indiquer la hauteur de l’engagement financier correspondant à « l’envergure inégalée » de celle-ci (évoquée dans OF du 1/11/17 ). Les coûts, entendus mais non officiels, de cette étude au bénéfice de toute la population, seraient inférieurs au soutien financier de l’agglomération à un seul skyper (180.000 € en six ans, délibérations 28-2012 et 26-2015) …

Le monde des absents, l’État, la Région, la CCI, dont il est question dans l’article de Ouest France du 31/10/2017. L’État dont le rôle est, rappelons-le, de contrôler les installations classées et dont certains services (la DDAS) s’étaient prononcés négativement lors de l’autorisation demandée par la Timac en 2006. La Région dont nous ne savons pas si le nouveau cahier des charges pour l’exploitation du port comporte des mesures spécifiques pour le déchargement des bateaux. La CCI en attente de l’attente, au risque d’être attendue …

Enfin le monde scientifique. Les articles de Ouest-France, non spécialisés par nature, laissent transparaître des éléments à relever dès maintenant pour éviter les impasses de demain.

  • Les mesures des émanations d’odeurs, de poussières et donc de leur inhalation directe, doivent porter sur les pics et les fréquences et pas seulement sur les moyennes annuelles évoquées par le journal. Pour illustrer, un faible ensoleillement annuel n’a jamais empêché les coups de soleil et leurs conséquences immédiates ou différées.
  • Il est incompréhensible de dire que les particules issues des industries de Saint-Malo, seraient classées dans la catégorie des nuisances sans relation avec les risques sanitaires et dans le même temps que leur type est inconnu. Si certaines particules, provenant de la pollution automobile notamment, ont la facilité à pénétrer profondément dans les poumons, n’y a-t-il parmi les aspects sanitaires que cette particularité à surveiller ?
  • Que les particules ne soient pas quantifiées dans l’air de Saint-Malo, c’est une chose, mais que leur type soit inconnu serait une découverte grave et étonnante. D’autant que la CCI et la Timac sont parties prenantes au dossier, les filtres des installations industrielles malouines en sont certainement remplis. Cependant, si cela était le cas, à quoi servent les analyses régulières des entreprises et leur contrôle par l’État ? seront-elles confrontées aux résultats d’Air Breizh ?

La transparence et la participation citoyenne sont essentielles dans ce dossier, sans la seconde il n’y aurait aucune chance d’obtenir la première. Les mois de mobilisation du réseau des Nez malouins ( que chacun peut rejoindre ) et d’OSONS! ont montré qu’au final la détermination peut bousculer l’apathie, voire les moqueries.

D’ores et déjà les relevés mensuels effectués sur les odeurs dans la ville ont permis d’objectiver ce qui, auparavant, se disait sous le manteau ou plutôt sous le mouchoir. Nous savons que les exigences imposées en matière d’émanation d’odeur ne sont pas respectées. Nous savons que les autorités disposent de l’ensemble des relevés que nous continuons d’effectuer. Nous espérons, malgré les témoignages récurrents, que la santé des malouins n’est pas affectée par une mauvaise qualité de l’air. Nous exigeons que ceux qui en sont responsables, ou qui ont la charge de leur contrôle, y mettent fin sans attendre. Nous exigeons que toutes les pièces de ce dossier, dont le détail des analyses et leur cahier des charges (que nous demandons en vain pour l’instant), soient portées à la connaissance du public.

Le comité d’animation d’OSONS!

Les dessinateurs de Ouest-France ne manquent pas d’air

Vu dans Ouest-France de Samedi 4/11/2017 (compris le commentaire)

” Apnée (nez) médiatique. Pas facile à Saint-Malo d’obtenir des éclaircissements spontanés sur la qualité de l’air, même si les mauvaises odeurs et les mousses abondantes laissent supposer que ce que nous respirons n’est pas parfait. Si ce n’était pas le cas, pourquoi se donnerait-on autant de mal pour esquiver nos questions ? Quand la presse vient renifler un tel sujet (enquête de Ouest-France de mardi et mercredi), d’aucuns retiennent leur souffle…l’air de rien. “

 

Relevé des nuisances à Saint-Malo – Octobre 2017

Peu transparente, la qualité de l’air inquiète

Le relevé des nuisances du mois d’octobre 2017 est d’une “envergure inégalée” !

Et les témoignages et les signatures sur la pétition se multiplient.

Télécharger (PDF, 201KB)

Pour signer la lettre ouverte ici ou

Contacter Osons! l’air :   osonslair@osons-a-stmalo.com  ,  Facebook   ,  Twitter

Osons! – Guichet des Associations

40 ter Square des Caraïbes

35400 ST MALO

Téléphone : 07 69 07 83 57

 

Tarif de l’eau, les inégalités ne baissent pas !

Tarif de l’eau, les inégalités ne baissent pas !

La Régie Malouine de l’Eau (RME) vient d’annoncer la troisième modification de tarif de l’eau en quatre ans. Pour se faire un avis et débuter le bilan de la prise en main de la RME par le conseil municipal actuel, toutes tendances confondues, OSONS ! a comparé les tarifs 2014 et 2018. Résultat, les inégalités sont toujours là !

Les « petits abonnés » continueront à payer une partie de la facture des « gros abonnés » :

  • Les petits abonnés (- de 30 m3/an) consomment 23% des volumes distribués. En 2014, ils payaient 42% de la facture totale. En 2018, ils paieront toujours 42%.
  • Les particuliers et petits abonnés professionnels (- de 120 m3/an,) consomment 50% des volumes distribués. En 2014, ils payaient 66% de la facture totale. En 2018, ils en paieront 65%.

Edifiée par ses deux actions en justice pour un prix de l’eau plus juste, OSONS! ne se faisait pas d’illusion sur ce « miracle » de la baisse du prix de l’eau. La RME pouvait réduire les inégalités, sans surprise, elle évite de le faire. Si la baisse est proche de 15 euros par an pour 90% des abonnés, elle est en revanche de 15.000 euros par an pour le plus gros. Ici aussi c’est sur le dos des autres que sont fabriqués les «premiers de cordée»… .
Beaucoup, dont monsieur Couanau récemment, comprennent que le choix de la régie municipale ou communautaire est celui qui s’impose pour défendre l’intérêt des citoyens dans un monde livré aux grandes sociétés. L’agglomération de Saint-Malo, bientôt compétente pour l’eau, sera certainement proposée à leur voracité. C’est le choix des élus en place à Saint-Malo, ceux qui construisent avec l’eau, la ville à deux vitesses que nous dénonçons aussi pour l’urbanisme.
OSONS ! invite les citoyens à la vigilance et à la mobilisation contre l’appétit des uns et l’apathie des autres.

Note : Ce communiqué a été adressé à la presse locale le 29 octobre 2017

Une étude en cours, ” d’une envergure inégalée en Bretagne “…

Une étude en cours, ” d’une envergure inégalée en Bretagne “…

Le dossier AIR Ouest-France, deuxième volet !

Enfin quelques éléments du cahier des charges de la mission confiée à Air Breizh que nous avions demandé dès le 27 septembre 2016 au Président de Saint-Malo Agglomération > Lettre ouverte à Monsieur le Président de Saint-Malo Agglomération .

Nous avons renouvelé notre demande de transparence en juillet 2017 .

« Qualité de l’air : enfin ils bougent ! » tel était le titre de notre communiqué de presse du 16 octobre 2017 (non publié ou très partiellement repris par la presse locale) dans lequel nous demandions que la démarche de transparence commence par la publication du cahier des charges de la mission confiée à Air Breiz. Même si l’option demandée à AirBreizh est la plus complète, cette requête reste d’actualité.

Osons! adresse chaque mois le relevé des nuisances établi par le réseau des Nez malouins à la DREAL.

Quel citoyen savait que la qualité de l’air relevait de la compétence d’un centre anti-poison ( http://www.centres-antipoison.net/ ) ?

Au regard des constatations que nous recevons (essentiellement des nuisances olfactives), il nous paraît irresponsable d’inciter d’appeler (au risque d’engorger) la ligne téléphonique d’un centre anti-poison dont le rôle est notamment d’apporter une aide par téléphone à la prise en charge et au traitement des intoxications.

Par ailleurs, le numéro de téléphone mentionné ne se trouve pas sur le site de la DREAL  mais sur le site de la préfecture d’Ille et Vilaine .

Osons! est heureux de voir qu’il s’agit d’une démarche de territoire car la pollution ne connaît pas de frontière.

Même si, selon Saint-Malo-Agglo, « cette initiative ne répond pas à une quelconque inquiétude », nous pensons que c’est la pression citoyenne qui a fait bouger les responsables politiques, économiques et industriels !

 

Pour signer la lettre ouverte ici ou

Contacter Osons! l’air :   osonslair@osons-a-stmalo.com  ,  Facebook   ,  Twitter

Osons! – Guichet des Associations

40 ter Square des Caraïbes

35400 ST MALO

Téléphone : 07 69 07 83 57