En novembre 2017, le préfet de Région a agréé la société « Foncier Coopératif Malouin » en tant qu’organisme foncier solidaire.
Pourquoi être « vigilant·e·s »
Le logement a toujours constitué l’une des inégalités les plus fortes, y compris dans les sociétés dites « modernes » comme la nôtre. La sauvagerie qui consiste à être privé·e d’un toit ou la crainte de ne pas en disposer, est l’une des craintes les plus fortes pesant sur les individus et les familles.
Lorsqu’il existe une crainte, il existe souvent un marché pour en profiter. Le mécanisme est simple, maîtriser le marché, transformer la crainte en contrainte et vous aurez du pouvoir que vous exercerez sur ceux qui ont besoin d’un logement (dans notre cas). Les puissants l’ont pratiqué de tous temps, en conditionnant le logement à l’obéissance au seigneur, à l’entreprise ou à la société, sans oublier le profit.
Foncier solidaire, de quoi s’agit-il ?
Il s’agit de faciliter l’accession à la propriété des ménages modestes en dissociant la propriété du sol et celle du bâti. Le sol reste la propriété de l’organisme foncier, le propriétaire de la maison dispose d’un bail de 99 ans et peut revendre sous certaines conditions.
Cela existe dans différents pays (USA, Belgique, Royaume-Uni). En France c’est plus rare, il faut remonter avant 1789 pour le meilleur et le pire. Le meilleur, c’était la libre disposition du sol à ceux qui le travaillaient jusqu’aux récoltes. Le pire, c’était l’accaparation des biens par les puissants de l’époque.
Nos questions ?
- La solution adoptée dans les derniers jours du gouvernement Hollande / Valls va-t-elle rompre avec l’histoire de notre pays ?
- Le logement est l’une des principales inégalités. Est-ce une solution de mise en sécurité face à la précarité ?
- Les puissants d’aujourd’hui, ceux qui contrôlent déjà le foncier malouin, ne vont-ils pas accaparer cet instrument ?
Rendez-vous le 8 mars 2019, à 20h,
à l’Espace Bouvet, dans la salle Surcouf,
pour un nouvel atelier citoyen.
Voir aussi notre premier atelier sur le Foncier Solidaire à Saint-Malo, un bon plan pour qui ?