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Qualité de l’air à Saint-Malo : OSONS! adresse une lettre au Conseil Régional

Qualité de l’air à Saint-Malo : OSONS! adresse une lettre au Conseil Régional

Le port de Saint Malo a entamé une démarche de certification ISO 14001  (norme concernant le management environnementale).
Osons  interroge le Conseil Régional et la CCI sur les conséquences concrètes de cette certification pour les malouins : Lettre au Président du Conseil Régional

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La CCI nous répond le 27 janvier 2016

La Région nous répond en fin mars 2016 

 

Pour signer la lettre ouverte ici ou

Contacter Osons! l’air :   osonslair@osons-a-stmalo.com  ,  Facebook   ,  Twitter

Osons! – Guichet des Associations

40 ter Square des Caraïbes

35400 ST MALO

Téléphone : 07 69 07 83 57

 

 

Une première belle mobilisation et un gros mensonge

Une première belle mobilisation et un gros mensonge

Soixante à soixante-dix personnes sont venues se renseigner sur le dossier du Jardin public de la Louisiane, ce samedi matin 28 novembre. Des riverains et des parents avec leurs enfants, ils habitent des pavillons et des bâtiments proches. Quatre membres du nouveau conseil citoyen, que nous avions invités, étaient présents. Musique, café et cidre ont permis un rendez-vous en toute convivialité.samedi281
Chacun a pu découvrir la raison pour laquelle l’adjointe au maire était aussi en colère il y a deux jours. Alors que selon les dires de cette dame, les journalistes exagéraient et qu’il n’y avait rien de précis, nous avons eu la confirmation de la préemption d’une maison par la mairie pour créer une voie d’accès au lotissement prévu. Mieux, nous avons pu prendre connaissance des plans réalisés par les services techniques de la mairie qui datent de mai 2015. Le mensonge est découvert, rien n’est précis mais des plans datant de plusieurs mois ont été présentés, bel exemple de transparence et de courage politique.
Si vous en doutez, regardez bien la date de la première page du dossier de la mairie. En cliquant ici vous découvrirez  le projet (un peu de patience le document est lourd).
Les habitants sont déterminés et leur vitesse de réaction montre qu’ils ne sont pas disposés à se laisser faire.

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(les habitants découvrant les plans de la mairie)

Comment faire pour la suite ?
Continuer la mobilisation. D’autres rendez-vous seront proposés, et désormais beaucoup des personnes présentes ce matin aideront à la distribution des tracts. Elles ont conservé des petits documents pour en parler à leurs voisins. D’autres idées fleurissent mais gardons l’effet de surprise….
Se préparer à la bagarre y compris juridique et financière. Il faut se souvenir que l’Etat et la Région ont cofinancé l’ANRU. Le but était d’organiser le quartier différemment, de diminuer le nombre de logements sociaux et d’augmenter les autres types de logements. Tous ont signé une convention pour sceller un accord de financement. Devrons-nous agir sur l’Etat et la Région pour faire respecter les accords ?
Il faut se souvenir également qu’un contrat de ville a été voté par la ville en juillet dernier et qu’un conseil citoyen doit donner son avis sur tous les projets. Visiblement, le projet du jardin de la Louisiane n’est pas prévu par le contrat et n’a pas été soumis au conseil citoyen. Que vont en penser les partenaires du contrat de ville, accepteront-ils d’y participer contre les habitants ?
Préparez-vous à soutenir les habitants de la Découverte !

Le chômage augmente, l’accès au service public de l’emploi se restreint

A Saint-Malo, comme partout, les chômeurs doivent se préparer à affronter de longues attentes, voire tout simplement, des refus d’aide immédiate . Contre l’avis des salariés(es), unanimement désolés, les directives nationales réduisent considérablement les heures et les conditions d’accueil, sans intention de prévenir.
Dès le 25 Janvier :
– Tout chômeur doit passer par INTERNET, obligatoirement, dès l’inscription !
– Portes closes tous les après-midis * !
– Nombre de situations d’urgence (erreurs de calculs d’indemnisation, aides aux déplacements…) seront irrecevables à l’accueil.
IL FAUT S’ORGANISER !
Répondant à plusieurs sollicitations, l’association citoyenne OSONS ! a accepté d’apporter son concours pour organiser d’urgence une assemblée afin de permettre à des « Privés d’emplois » de se réunir, de s’informer et au mieux de créer un collectif pour expliquer, et venir en aide aux personnes en difficulté. Les compétences et les bonnes volontés sont invitées à se manifester.
DEUX REUNIONS, LE JEUDI 3 DECEMBRE à LA MAIRIE annexe de Paramé, à 13H30 et à 17H30.
D’ores et déjà, Osons ! prend contact avec les organisations d’aides aux chômeurs et précaires en lutte (AC, MCPL, SEB, Chômeurs Rebelles ), nationales ou locales(35), qui peuvent aider à organiser et à agir.
* «On est obligé de refouler des dizaines de demandeurs tous les après-midi depuis le 12 octobre, et les incidents se succèdent», confie une salariée gréviste, en Picardie, région test des nouvelles mesures à Pole-Emploi .

Jardin public de la Louisiane : Le « vivre ensemble » a besoin d’espaces publics

Jardin public de la Louisiane : Le « vivre ensemble » a besoin d’espaces publics

Les journaux ont informé de la volonté de la mairie de transformer le jardin public de la Louisiane en lotissement. Cette annonce a surpris les riverains et usagers de ce jardin.
Lieu public le plus calme du secteur, seul espace à l’abri de la circulation, il permet aux parents et grands-parents une surveillance apaisée des plus jeunes, même le centre aéré fréquente ce jardin.
Le quartier de la Découverte a connu pendant de nombreuses années des travaux dont le but était de de réparer les erreurs du passé, mettre en place un autre cadre et renforcer la qualité de vie. La destruction de ce jardin public va à l’encontre de ces objectifs. Ce projet n’a jamais été prévu dans les travaux de l’ANRU et n’apparaît pas dans le projet de Contrat de Ville. Plus étrange, le tout nouveau conseil citoyen, formé par le préfet le 1 juillet 2015 à la demande de la ville, soit n’a pas été saisi, soit n’a pas consulté les habitants du quartier.
Pour faire entendre nos voix, nous avons décidé avec l’association OSONS !, dont sont membres certains d’entre nous, d’inviter les habitants à passer nous voir pour une information le samedi 28 novembre entre 10 h 30 et 12 h 30 dans le jardin de la Louisiane.

(éditer le flyer en cliquant ici  flyer 1 parc)

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Le devoir de solidarité

Le devoir de solidarité

Actuellement un pseudo collectif en appelle au référendum à propos « des conséquences de l’installation de migrants. ». A un mois des régionales cette opération, prend le relai de la proposition immonde de la tête de liste du FN, de dénoncer les élu-es qui accueillent des migrants. Dans le même temps, Mme Le Pen fabule sur des maladies non européennes véhiculées par les migrants…
Plus la méthode est répétitive et insidieuse, plus elle est efficace. Elle cache le pire et nous le connaissons depuis longtemps.campbl
Sans caricaturer, notre histoire nous permet le souvenir de la dénonciation des juifs sur la base de caractéristiques physiques « non européennes ». Dès 1933, un conseiller municipal de Paris, demande des mesures contre les réfugiés, en particulier, juifs, qu’il considère comme des « êtres indésirables venant accroître le nombre des sans-travail et augmenter d’autant, par ce temps de crise économique, la charge si lourde qui pèse sur le pays. »
En octobre 1933, les visas sont restreints et les réfugiés d’Allemagne, qui franchissent clandestinement la frontière, sont souvent interceptés et refoulés. Ceux qui les aident et les abritent subissent de lourdes amendes, ou l’emprisonnement. Le 4 décembre 1934, le ministre de l’Intérieur insiste sur la nécessité d’intensifier les mesures d’expulsion.
Chacun connait la suite, tous en ont souffert, polonais, italiens, espagnols, arabes… et français, pourtant, tous ont construit notre pays. Par ses questions racistes, le collectif de la Côte d’Emeraude, téléguidé par l’extrême-droite, cherche à nous ramener à l’une des pires périodes de notre histoire. Au contraire, il est actuellement nécessaire, de mettre en avant les valeurs, les actes de solidarité et de susciter les actions concrètes d’entraide qu’espèrent et dont ont besoin les migrants libyens, syriens et irakiens chassés de leurs pays par la guerre et qui transitent aujourd’hui par le nôtre.

           Les défendre et les respecter, c’est nous respecter nous-même.

Qualité de l’air à Saint-Malo : OSONS! adresse une lettre ouverte aux responsables

Qualité de l’air à Saint-Malo : OSONS! adresse une lettre ouverte aux responsables

OSONS! poursuit son enquête sur les odeurs et la qualité de l’air à Saint-Malo.

Signez la pétition en ligne en cliquant  ici ou

Bilan au 30 juin 2016 : 1390 signatures (papiers et internet). Au delà du nombre de signatures ce qui est intéressant, ce sont les commentaires laissés sur la pétition en ligne. Ils confirment largement le constat fait par notre recensement des nuisances, notamment l’inquiétude sur les effets de la pollution sur la santé.

Mais aucune réponse des destinataires de la lettre ouverte si ce n’est la réponse indirecte de la CCI , via Ouest France du 25 janvier.

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Pour signer la lettre ouverte ici ou

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La requête d’OSONS! contre le financement illégal de skippers par Saint-Malo agglomération

Le neuvième engagement de la Charte d’OSONS! est la veille attentive à l’utilisation directe ou indirecte de l’argent public.

  • Nous avons saisi le tribunal administratif de Rennes sur le financement d’une société de skippers.

Télécharger (PDF, 7.19Mo)

Citoyens, nous ne sommes pas des spectateurs, nous agissons !

Citoyens, nous ne sommes pas des spectateurs, nous agissons !

justiceLa charte de l’association OSONS! repose sur 14 points.

Le second est la défense des intérêts des citoyens et des classes populaires de Saint-Malo.

  • Nous avons saisi le tribunal administratif de Rennes sur le tarif de l’eau.

Télécharger (PDF, 1.1Mo)

  • Le tribunal administratif de Rennes fait la sourde oreille, nous avons saisi la cours d’appel de Nantes.

Télécharger (PDF, 1.28Mo)

  • Le mémoire en défense de la RME devant  la cours d’appel de Nantes.

Télécharger (PDF, 2.94Mo)

  • Dans quelques jours notre réponse

Annulation

Annulation

Les algues vertes ne tuent-elles
que les chevaux et les sangliers?

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Conférence débat

le 26 septembre 2015

à 17 h à la mairie de Paramé :

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En raison de l’autorisation donnée par le ministre Macron pour l’extraction de sable en baie de Lannion les nimateurs de ce débat sont mobilisés en dernière minute pour une réunion .

Extraction de sable coquillier. Réunion publique et pétition

© Le Télégramme – Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/lannion/extraction-de-sable-coquillier-reunion-publique-et-petition-23-09-2015-10784327.php

Extraction de sable coquillier. Réunion publique et pétition 23 septembre 2015 Dans un communiqué, le collectif Le peuple des dunes en Trégor réagit sur l’autorisation d’extraction du sable coquillier en baie de Lannion : « Le ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique vient d’autoriser l’extraction de sable en baie de Lannion. Cette décision est une erreur économique et politique. C’est aussi une catastrophe écologique. Et surtout un déni de démocratie. Les mesures d’accompagnement prévues au décret sont des attrape-nigauds. La concertation est une mascarade. La réduction des périodes et des zones d’extraction ne change rien aux dommages écologiques exorbitants et irréversibles. Le comité de suivi qui sera installé, sans autorité, sera un leurre. La preuve nous est apportée par les extractions déjà en cours en baie de Saint-Brieuc ». Pour ce collectif, le gouvernement a tranché sans « entendre ses propres élus » et « sur des documents qu’il sait biaisés ». Il a prévu de continuer son « combat contre ce mauvais dossier et cette mauvaise décision par tous les moyens légaux, la justice, la rue… Restez mobilisés. Manifestez votre opposition en signant la pétition nationale sur Avaaz.org ou change.org ». Le collectif Le peuple des dunes en Trégor organisera une réunion publique, samedi, à 14 h 30, à la salle polyvalente de Trédrez-Locquémeau.

L’amer cadeau de la RME aux malouins

L’amer cadeau de la RME aux malouins

Ill y a quelques semaines l’association OSONS! a dénoncé dans la presse le caractère inéquitable de la tarification de l’eau potable à Saint-Malo. Celle-ci consiste à prélever 1 million d’euros de trop aux petits abonnés pour qu’ils payent une partie de la facture de ceux qui consomment plus de 120 m3.
La Régie Malouine de l’Eau (RME) vient de décider de ses tarifs 2015. Encore une fois, au lieu d’adopter une tarification équitable, son choix est d’aggraver la situation des petits abonnés qui sont la majorité.
Les représentants du nouveau Conseil Municipal à la RME ont augmenté de 67% le prix unitaire des trente premiers m3, sans baisser le coût de l’abonnement qui reste à 11O € pour les particuliers. Sur la base des consommations 2013, ce sont 12.535 abonnés qui sont concernés, les personnes seules, les personnes les plus modestes et bien souvent les couples de personnes âgées. Ensemble, ils représentent 38,7% des abonnés malouins et ils apprécieront le beau cadeau de Noel de la RME.
L’augmentation représente une pression supplémentaire de 90.000 € sur ceux qui consomment moins de 120 m3 et un cadeau supplémentaire de 47.000 € fait à ceux qui consomment plus de 120 m3. Par exemple, les 11 plus gros usagers vont en moyenne économiser 4.600 € chacun en 2015.
A Saint-Malo, le choix des élus de la majorité consiste à aggraver l’austérité qui pèse sur les plus vulnérables.
OSONS! ne se contentera pas du silence des élus de la minorité et appelle les malouins à rejoindre l’association pour combattre cette tarification par tous les moyens légaux.

Evolution des tarifs unitaires 2014 et 2015.

Tranches     O à         31 à         61  à      121 à       201 à    1.001 à   6.000 à   Plus de
……………   30 m3     60 m3    120 m3    200 m3   1.000    6.000     12.000      12.000

m3 2014    0,30 €    0,60 €   0,90 €     1,20 €       1,20 €     1,30 €      1,40 €    1,40 €
m3 2015    0,50 €    0,50 €    0,90 €     0,90 €     1,25 €       1,25 €     1,25 €     1,20 €

OSONS la régie publique de l’assainissement !

Le 14 novembre dernier la Chambre Régionale des Comptes de Bretagne (CRC) a publié son rapport sur l’activité des années 2012 et 2013 de la Régie Malouine de l’Eau.
La publication de ce rapport, au moment où le conseil municipal de Saint Malo s’apprête à décider du mode de gestion de l’assainissement, présente l’intérêt de rappeler le manque de transparence et la mauvaise gestion des contrats d’affermage.
La CRC rappelle que le contrat signé pour vingt ans avec Véolia en 1985, a été prolongé de 7 ans dès 1991. Un simple avenant signé par le maire a permis de lui donner une durée astronomique de 27 années. La population de Saint-Malo pouvait espérer que cette durée permettrait à la ville de disposer de revenus suffisants pour investir dans les réseaux. C’est classique, plus le contrat est long, plus le délégataire (Véolia) dispose d’une situation stable et sans risque et plus il reverse une part importante de recettes de la vente de l’eau à la collectivité.
En quelques lignes la Chambre régionale nous dit le contraire et rappelle qu’en 2012 Véolia empochait 7,42 millions d’euros quand la ville n’avait que 0,77 millions. La rentabilité d’exploitation pour Véolia était de 15,11% alors qu’ailleurs en France elle se situe entre 5 et 8%.
Véolia gagnait entre 2 et 3 fois plus à Saint-Malo que dans le reste de la France, beau record et beau cadeau pour les actionnaires payé directement par les usagers !
Alors où est passé tout cet argent ? Peut-être dans la qualité de la gestion et le renouvellement du réseau ou l’élimination des compteurs en plomb ?…La chambre nous déleste aussi vite de nos espoirs que Véolia ne le faisait de l’argent des Malouins.
En fin de contrat, les services de la ville ont estimé que Véolia devait 607 000 €, au titre des obligations non assurées de renouvellement des installations, de remplacement des compteurs âgés de plus de 15 ans et de renouvellement des branchements plomb…
Les contrats de DSP (Délégation de Service Public) sont rendus tellement complexes, voire opaques, que les collectivités n’ont pas les moyens, et quelques fois la volonté, de les surveiller correctement.
La ville de Saint-Malo n’échappe pas à cette règle, lorsqu’elle partageait la gestion du syndicat des eaux de Beaufort avec d’autres communes du pays de Saint Malo, c’est huit millions d’euros que la compagnie des eaux a perçu en trop auprès des usagers.
Le conseil municipal va décider prochainement du mode de gestion de l’assainissement. Si le maire de Saint-Malo ne fait pas secret de son admiration pour la gestion privée, le rapport de la CRC rappelle que cette gestion va toujours dans le sens de l’intérêt des entreprises et de leurs actionnaires. Rappelons-lui que les Malouins ont élu pour défendre leurs intérêts, des femmes et des hommes, en pensant qu’ils seraient capable de gérer les affaires de la commune pas de s’en « délester »’.

OSONS ! L’association citoyenne.

(Ce communiqué a été partiellement publié dans Ouest France et pas dans le Pays Malouin à ce jour)

Communiqué de presse sur l’eau

Prix de l’eau potable : Non au renoncement !

Le conseil d’administration de la Régie Malouine va décider des tarifs de l’eau pour 2015. Les années passées le prix d’abonnement exorbitant frappait durement les petits usagers.
Cette situation a toujours été justifiée par l’influence des résidences secondaires. Les résultats du dernier recensement et de la consommation 2013 montrent qu’il n’en est rien. Le volume d’eau consommée à Saint-Malo divisé par le nombre de malouins résidents permanents est de 39,6 m3 par an. Cette consommation, pourtant gonflée par celle des 7511 résidences secondaires, est nettement inférieure à celle des français qui est de 54 m3 par an.
Chacun doit connaître la population de Saint-Malo, les 10.654 abonnés particuliers qui consomment moins de 30 m3 par an, sont d’abord les 10.066 malouins qui vivent seuls et souvent âgés. Ces malouins sont également, pour beaucoup, parmi les 47% des foyers fiscaux dont les revenus moyens annuels sont inférieurs à 10.414 €.
En vérité le scandale de l’eau à Saint Malo, c’est le transfert chaque année, par le biais du tarif élevé de l’abonnement, d’une charge d’un million d’euros des 10% d’usagers consommant plus de 120 m3 vers ceux consommant moins de 120 m3. Comment peut-on justifier que les gros abonnés qui consomment 50% des volumes paient 380.000 € de frais fixes alors que les petits abonnés qui consomment les autres 50% paient 3.200.000 € de ces mêmes frais? Ainsi conçue la tarification malouine ne relève d’aucune considération d’intérêt général, elle induit des écarts de charges entre les différentes catégories d’usagers au regard du service rendu, rompant ainsi avec le principe d’égalité des usagers devant le service public.
Cette situation n’est pas acceptable. Contrairement au renoncement annoncé par les conseillers municipaux proches du gouvernement, nous pensons qu’il est possible de baisser significativement le tarif de l’abonnement et appelons dans un premier temps à une tarification équitable. L’urgence est de mettre fin aux inégalités. Instaurer une aide sociale sans changer la tarification consiste à utiliser l’argent public pour aider indirectement les plus riches en stigmatisant les plus pauvres. Nous appelons donc au changement vers une tarification qui:
• Assure la recette prévue pour la régie municipale en 2015.
• N’utilise pas les usages vitaux pour financer les autres usages. ( confort, professionnels)
• N’utilise pas les usages domestiques ou assimilés pour financer les usages industriels.
• Raisonne en termes d’impact global sur les abonnés en cumulant le prix du m3 et l’abonnement.
• Dont l’abonnement ne représente pas + de 30% de la facture moyenne de chaque tranche actuelle.

Notre association se tiendra aux côtés des associations représentantes des usagers, du secteur social, du service à la personne, des personnes âgées, des quartiers, pour mener une campagne d’information auprès des malouins. Nous appelons l’ensemble de celles-ci à nous rejoindre le 22 octobre à 20 heures à la mairie annexe de Paramé pour une réunion d’explication de notre analyse.
                                                                                                  OSONS !