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Route du Rhum et exclusivité (épisode 2)

Route du Rhum et exclusivité (épisode 2)

Faire la lumière?

Nous avons interpellé le préfet sur la mise en danger du financement de la Route du Rhum’ par une mauvaise utilisation de la politique des Grands évènements transférée à la communauté d’agglomération. Celle-ci provoque l’inégalité du citoyen devant l’impôt et fait courir le risque d’un recours contre le budget de la ville qui ne peut servir à financer l’évènement dès lors que celui-ci est financé par l’agglomération. (notre précédent article)

La réponse de la ville de Saint-Malo, tient en deux points, les communes décident librement de ce qu’elles veulent faire gérer par la communauté d’agglomération et le sport n’a pas été transféré.  Le préfet va pouvoir évaluer les deux arguments. Mais pour notre part :

Les communautés et les communes sont libres dans la limite de la loi qui exclut pour les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre la possibilité de morceler les compétences, la jurisprudence est solidement établie. Ce morcellement est interdit notamment parce qu’il introduit opacité et inégalité du citoyen devant l’impôt.

Pour la ‘Route du Rhum’ où est l’événement, où est la course. ? Les bateaux, c’est la course, le village où l’on fait des affaires, c’est l’événement ? Le transport des spectateurs, c’est pour la course ou pour l’événement ?

Le préfet va avoir un travail d’analyse pointu à réaliser d’autant qu’il dispose des délibérations de l’agglomération pour juger de la portée des transferts entre les communes et l’agglomération. Par exemple, celles qui permettent le financement indirect d’un match de coupe de France de football en 2016, le tour de France en 2013, le marathon de la Baie, le jogging des remparts, la convention avec BG RACE, pour la voile.

Ce travail va se compliquer encore lorsqu’il lira le jugement du tribunal administratif de Rennes du 19 janvier 2017 expliquant les circonstances du versement de 160.000 € :

« Considérant que la convention de parrainage conclue, le 2 juillet 2015, entre Saint­ Malo Agglomération et la société ‘Défi Nautic’ a pour objet, ainsi qu’il a été dit au point 1 (dans le cadre d’un partenariat avec Rennes Métropole intéressant cinq courses transatlantiques), de contribuer au financement de courses nautiques effectuées par le skipper Gilles Lamiré. »

Ces événements ont bien sûr à voir avec du sport, mais à partir du moment où ils sont considérés comme relevant de la compétence de l’agglomération, ils ne peuvent plus être financés par la ville.

De la même façon, il n’est pas besoin que la lecture ou la musique entrent dans les compétences de l’agglomération pour qu’elle finance ‘Quai des bulles’ ou la ‘Route du Rock’ . Si le caractère évènementiel l’emporte, la décision de financement relève de l’agglomération, et dans ce cas, le financement croisé qui introduit l’inégalité du citoyen devant l’impôt n’est pas possible.

Il y a bien un danger pour le financement de la ‘Route du Rhum’, simple à éviter, il appartient au Préfet de trancher. En espérant qu’il conclura comme c’est souhaitable, qu’il ne peut y avoir de principe d’exclusivité à deux vitesses, l’un pour la France, l’autre pour Saint-Malo.

Le panorama des différentes actions et décisions de l’agglomération

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OSONS! recommande : Théâtre le 17 février 2018

Quelle célébrité le conseil municipal de cette petite ville de Bavière choisira-t-elle pour nommer son collège ?
Le grand poète humaniste Heinrich Heine ou le nazi fanatique Heinrich Himmler ?

Le débat parait irréel, invraisemblable, choquant aujourd’hui.

Mais pourtant, aux Philippines, un président qui se réclame de Hitler a été élu et met en pratique ses promesses d’éliminer les dealers et les toxicomanes. On compte déjà 13.000 assassinats depuis juin 2016, chaque mois 1.000 “exécutions extrajudiciaires” sont perpétrées ou commanditées par le pouvoir et sa police… avec l’approbation de la majorité de la population, jusque là.
Regardons plus près de nous les avancées de l’extrême droite, la Pologne, la Tchéquie, la Hongrie, l’Autriche, la Turquie, etc.

Alors, H.H. ou H.H. ?

Et en option, avec un clic ici, la note d’intention de Jean Claude Grumberg.

Samedi 17 février 2018 à 20h au Théâtre Bel Air de Saint-Coulomb

Réservation 06 83 06 58 24 ou 06 61 59 25 96    –    Entrée 8 €

La Route du Rhum sera-t-elle coulée par l’exclusivité ? (épisode 1)

La Route du Rhum sera-t-elle coulée par l’exclusivité ? (épisode 1)

Tous les quatre ans, des milliers de personnes assistent au départ et suivent la route du Rhum. Qu’elle plaise ou non, cette manifestation est plébiscitée par sa fréquentation, même si elle se transforme progressivement en foire commerciale dont les m² de village se monnaient de plus en plus cher aux commerces locaux qui voudraient y participer.

L’engagement financier des collectivités, largement au-delà du million d’euros, en permet le bon déroulement. En revanche, s’agissant d’argent public, les règles de droit et de transparence doivent être respectées. Parmi celles-ci, la compétence de la collectivité qui fait les dépenses et l’égalité de traitement des contribuables devant l’impôt sont particulièrement en question.

Pour l’expliquer simplement, depuis la création des communautés d’agglomération, la règle dite « d’exclusivité » interdit à une commune et une communauté d’agglomération de financer le même service, le même projet. Soit la commune a transféré à l’agglomération sa compétence, comme cela est le cas à Saint-Malo pour la gestion de l’eau et l’assainissement depuis le 1er janvier 2018, soit elle l’a conservée. Dans le premier cas, la commune n’a plus le droit de dépenser pour la compétence transférée, dans le second c’est l’agglomération qui n’a pas le droit de financer pour ce qui ne lui a pas été transféré.

Cette règle trouve également sa justification dans le traitement équitable des contribuables qui paient, par leurs impôts, à la ville les services en relation avec les compétences de la ville et à l’agglomération les services en relation avec ses compétences qui sont obligatoirement différentes.

Comment cette règle est-elle appliquée à Saint-Malo ?

La ville a transféré à l’agglomération sa compétence « Participation (ou organisation), en complément éventuel des autres collectivités locales (par exemple, cela pourrait être le cas de Combourg, Dinan, etc…, mais les « autres collectivités locales » ne peuvent être celles qui composent la communauté d’agglomération.), à des grands évènements concourant à la promotion du territoire de la communauté d’agglomération. La totalité du financement incombe donc à l’agglomération. Malgré cela, la ville continue de financer la course (cela figure dans sa prévision de budget pour 2018).

Le résultat est simple et peut être menaçant. Pour un tel événement, dont la compétence a été transférée, les dépenses devraient être réparties sur tous les contribuables de l’agglomération. Actuellement, les malouins paient l’impôt pour l’ensemble, à la ville et à l’agglomération (pour ce que chacune supporte). Les citoyens des autres communes ne paient l’impôt que pour la partie actuellement prise en charge par l’agglomération . C’est sur ce point que l’égalité de traitement devant l’impôt n’est pas assurée. Dans ces conditions chacun peut attaquer la régularité du budget de la ville sur ce point et mettre la Route du Rhum en danger.

Il n’est pas trop tard pour remettre un peu d’ordre avant que les budgets 2018 ne soient votés. L’association OSONS! a saisi le préfet pour que son arrêté de transfert de compétence soit respecté et que la Route du Rhum ne soit pas coulée par l’exclusivité.

La  saisine du préfet
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LOGEMENT : Chacun à sa place et ma société sera bien ordonnée

LOGEMENT : Chacun à sa place et ma société sera bien ordonnée

À chaque année sa loi de finance. Elle consiste pour le gouvernement a décidé des dépenses, des recettes et de l’équilibre des comptes du budget du pays pour l’année à venir. Pour 2018, cette loi supprime l’impôt sur la fortune, ce qui vaut à Mr Macron d’être qualifié de « président des riches », mais elle comprend d’autres mesures qui vont rendre la vie plus difficile à ceux d’entre nous qui ont des revenus modestes.

L’une d’entre-elle est passée presque inaperçue au sein du projet de loi de finances pour 2018 (pour connaître, un clic). En 2016, à l’échelle nationale, 5 millions de propriétaires remboursaient le logement qu’ils occupaient avec un crédit. 450 000 d’entre eux, soit 9%, bénéficiaient d’une aide au logement couvrant une partie de leur emprunt. Par exemple, 26% des couples avec deux enfants ou plus et 66% des familles monoparentales pouvaient bénéficier d’une aide dont le montant variait autour de 130 € mensuels. Cette aide était accordée aux ménages à revenus modestes accédant à la propriété. Le gouvernement a décidé de supprimé cette aide appelée APL (pour connaître, un clic) accession.

On pourrait imaginer que cette décision du gouvernement, comme d’autres, s’explique par des économies, (mot magique qui cache que l’on prend à la population pour donner aux plus riches). Or c’est loin d’être garanti. En effet, les ménages qui pouvaient bénéficier de l’APL accession sont aussi ceux qui peuvent prétendre aux APL réservées aux locataires qui coûtent beaucoup plus cher à l’État, 260 euros en moyenne par mois. Non seulement cette mesure ne générera aucune économie, mais elle pourrait même accroitre le nombre de bénéficiaires d’APL locatives et le coût total des APL.

Cette fois l’idéologie ne se cache même plus derrière l’économie, le message est clair
« Vous, ménages modestes, restez locataires ! ».

Cette même loi de finance prévoit de poursuivre jusqu’au 31 décembre 2021 le dispositif dit (Pinel). En gros, cela consiste à réduire les impôts de ceux qui ont suffisamment d’argent pour acheter jusqu’à deux logements par an et qui les louent entre 6 et 12 ans. À Saint-Malo, le barème de location n’est pas contraignant et à la fin de la période, entre loyer et économie d’impôt, les logements sont quasi payés. Le danger pour l’acheteur est le défaut de location. En 2015, la production de 50.000 logements est estimée plus d’un milliard d’euro en d’impôt en moins pour l’État. Ce pactole fini, dans tous les cas, dans les caisses des promoteurs immobiliers.

La même somme permettrait la construction chaque année de 30.000 logements de type PLAI ((Prêt Locatif Aidé d’Intégration) réservés aux personnes en situation de grande précarité, tout en conservant autant d’emplois dans la construction…

Sachant que les ménages modestes qui se lançaient dans l’accession à la propriété font partie des locataires les plus fiables financièrement, doit-on franchir le pas ?

  • Peut-on dire que le gouvernement préserve le volant de locataires nécessaires pour que les investisseurs soient sécurisés ?
  • Peut-on dire que le gouvernement comme les précédents assure aux promoteurs un milliard chaque année pour des profits en toutes sécurité ?
  • Peut-on dire que Saint-Malo sera encore moins accessible pour les ménages modestes ?

Oui, Oui, Oui, Oui, Oui, Oui ……….

Cinéma multiplexe malouin : un blockbuster avec sous-titres

Dans son édition du 13 janvier 2018, le quotidien Ouest-France brosse un intéressant portrait – en creux – de nos « investisseurs culturels », à propos de l’hypothétique construction d’un multiplexe à Saint-Malo.

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On pouvait légitimement s’interroger sur la nécessité d’une telle infrastructure alors que le Vauban 1 (5 salles) a fait l’objet, il y a quelques années, d’une rénovation importante, financée en partie par des deniers publics (150 000 € du Centre National du Cinéma et près de 250 000 € de la Région).  Mais cette question est aujourd’hui nulle et non avenue puisque le Vauban 1 a fait l’objet d’un compromis de vente, sans connaître véritablement son devenir, au profit d’un promoteur immobilier. L’endroit, il est vrai, est idéal (la mer, le marché, le pôle culturel, la gare) pour bâtir des logements qui, nous n’en doutons pas, seront destinés à une clientèle choisie. Chacun l’aura compris, l’essentiel n’était pas de construire un nouveau cinéma !

La deuxième étape se trouve dans les mains d’un groupement d’entrepreneurs malouins qui souhaitait construire le multiplexe. Mais il semble que le retour sur investissement ne soit pas à la hauteur des espérances des dits entrepreneurs (« Un cinéma ne fait pas de grosses marges. »). Nos entrepreneurs malouins seraient bien inspirés de regarder de l’autre côté de la Rance : À Dinard, les propriétaires d’Emeraude Cinémas  font, eux, construire un multiplexe pour nourrir un projet culturel et commercial dont les objectifs de rentabilité sont, sans doute,  plus mesurés. Ils seraient également bien avisés de faire le choix du centre-ville comme Emeraude Cinémas, même si, dans ce cas, l’immobilisme ou le blocage des élus ont contraint à choisir la Richardais, après des années d’attente.

Privatisation de la fourrière animale

Privatisation de la fourrière animale

Une habitante de Saint-Malo s’était émue de la décision de la municipalité de supprimer la fourrière municipale et lui avait adressé une lettre ouverte que vous pouvez lire en cliquant sur l’image ci-dessous :

L’INTÉRÊT DES CITOYENS ET LE BIEN ÊTRE ANIMAL, LES OUBLIÉS DE LA DÉCISION MUNICIPALE

Les malouins ont été mis devant le fait accompli. Alors que des investissements importants avaient été réalisés récemment à la fourrière animale municipale, la mairie a décidé de fermer les lieux et de confier la gestion de ce service à une société privée, située à… Betton.

Depuis le 1er juillet, les personnes se présentant à la fourrière y trouvent une feuille A4 à l’entrée, précisant que le service n’est plus assuré et qu’il faut s’adresser à la Police Municipale.

Une délocalisation à Betton qui ne peut satisfaire les usagers

Les malouins devront s’acquitter de 90€ (contre 70€ précédemment) pour récupérer un animal perdu ; sans compter le temps et le coût du trajet aller-retour sur… Betton.

 Une entreprise (SACPA) choisie malgré une notoriété douteuse

La Société Chenil Service SACPA a a très mauvaise réputation (*) bien qu’elle soit en passe d’être en situation de monopole sur ce secteur puisqu’elle a vendu ses « services » à 3500 communes.

Pourquoi la municipalité n’a–t-elle pas pris la peine de consulter, d’informer les administrés sur ce projet ?

Le bien-être des animaux est une préoccupation montante dans nos sociétés et la moindre des choses aurait été de ne pas considérer ce service comme un banal service technique. Non seulement les citoyens ont été mis devant le fait accompli, mais aucune association de protection animale n’a été consultée, ni même informée de cette décision.

Aujourd’hui, c’est la police municipale qui est chargée de relayer les demandes, voire de s’occuper des animaux qu’on leur apporte alors qu’ils n’ont ni les équipements, ni la formation pour assurer l’accueil des animaux.

(*)  https://www.ladepeche.fr/  –  http://www.lejpa.com/ https://www.facebook.com/

Linky, le débat continue

Le débat est toujours vivant sur Linky,
Après une présentation de deux adhérents d’OSONS! qui ont livré leurs points de vue et le résultat de leur travail, nous vous invitons à poursuivre le débat lors de la conférence-débat organisée par le collectif StopLinky35 et l’AALGA le mercredi 17 janvier à 19h30 à la mairie annexe de Paramé.

Les Nielles : notre présence est importante le 15 janvier 2018

Le maire, au nom du conseil municipal, et le groupe Raulic organisent une réunion publique sur le projet de Nielles :

le lundi 15 janvier à 19h30 au : THÉÂTRE BOUVET (Saint-Servan) 6 PLACE BOUVET À SAINT-MALO.

C’est l’une des étapes de la concertation qui est lancée afin de pouvoir imposer le projet du groupe Raulic.

Venez nombreux à cette réunion pour faire entendre la voix des malouins contre un projet qui renforce l’omniprésence de l’un des membres du petit groupe qui fait la pluie et le beau temps sur Saint-Malo. Les Thermes, ses annexes, les propriétés en front de mer et le Palais du Grand Large ne suffisent plus, désormais l’appétit de béton sur la côte est insatiable.

Pour des nouvelles de l’association ADN qui se bat contre le projet (un clic)

La palme des vœux

La palme des vœux

Les vœux d’OSONS ! suivront. Mais l’écrivain Pierre Lemaitre (Goncourt 2013) et auteur du roman « Au revoir là-haut » dont est tiré le dernier film de Albert Dupontel, a placé la barre assez haut en saisissant le moment des vœux pour rappeler la réalité derrière les paillettes, le décorum, les écharpes tricolores et l’amas d’hypocrisies.

 

 

 

Le 12 janvier 2018, remettez-vous la tête à l’endroit

Le 12 janvier 2018, remettez-vous la tête à l’endroit

C’est le 12 janvier 2018, salle de quartier de Château-Malo, que Philippe Cormont nous aidera à nous remettre la tête à l’endroit.

Indicateurs, performance, objectifs… ont envahi nos vies et pourtant ces objets sont loin d’être neutres. Mais au fait, d’où viennent-ils ? Qui sont ces experts et toutes les belles personnes qui défilent à la télévision et sur les radios ? Pourquoi toujours les mêmes ? Et si ces cadors n’étaient là que pour nous faire baisser les bras devant ceux qui s’enrichissent sans arrêt et de plus en plus sur notre dos?

Avez-vous déjà imaginé que l’on pouvait découvrir les coulisses mal famées des modèles et des hypothèses de la théorie économique en application et de leurs effets sur le travail et nos vies, en débutant par du kayak de mer ?
Non, pourtant c’est ce que vous propose cette conférence gesticulée.

Assister à une conférence gesticulée, c’est être alpagué par un individu qui met un sujet à poil devant vous. Avec peu d’artifices, le conférencier gesticulant vous remet simplement, mais radicalement, la tête à l’endroit. Pas de grands jeux de scène, pas de pupitre imposant, mais pas de langue de bois. Le conférencier gesticulant est un expert qui ne perd personne, il fait l’humour à votre cerveau plus qu’à vos boyaux. Son auto-dérision est blindée de savoirs et vous conduit vers d’utiles envies de faire pour agir (chut! c’est de la politique ?).

Les actionnaires du cimentier Lafarge ne font pas que cautionner la collaboration de leur groupe avec DAESH

Les actionnaires du cimentier Lafarge ne font pas que cautionner la collaboration de leur groupe avec DAESH

(info https://www.bastamag.net/)

En effet Lafarge a demandé et obtenu le démantèlement du droit du travail en Grèce.

Un clic pour lire l’article de Bastamag

Tout ceci est bien sûr complètement étranger à Saint-Malo, même si, parfois, la compréhension de ce qui se passe à l’extérieur peut contribuer à ouvrir les yeux sur ce qui se passe chez soi…

Le discours officiel qu’il soit local, national ou international nous rebat les oreilles sur l’étanchéité entre les instances politiques et les intérêts privés. L’emploi de cette dernière expression est volontaire et destiné à contrer l’abus de langage qui consiste à parler de l’intérêt des entreprises ou de l’économie. La crue réalité montre tous les jours qu’il ne s’agit pas d’économie et que seuls les intérêts de ceux à qui appartient le capital des entreprises et qui vampirisent l’économie, est en question.

Ainsi, des dossiers ou affaires, qui soulèveraient l’indignation, l’émotion ou les poursuites, s’ils étaient le fait du citoyen ordinaire, sont pour cette petite minorité, au mieux couverts par l’omerta, au pire suivis d’encouragement à poursuivre la prédation sur le reste de la population.

Une récente publication d’Investigate Europe (IE)* explique comment le cimentier Lafarge, celui dont les dirigeants sont accusés d’avoir financé DAESH pour favoriser leurs affaires, a, dans le même but, demandé et obtenu le démantèlement du droit du travail en Grèce.

« Le plus souvent, le monde des affaires se montre impénétrable. Mais avec le temps certains secrets finissent par s’éventer. Le cimentier français Lafarge – désormais allié au Suisse Holcim – peut en témoigner. La fuite d’un e-mail confidentiel obtenu par le quotidien grec Efimerida ton Syntakton – partenaire du collectif de journalistes Investigate Europe – montre comment il y a six ans le leader mondial du ciment, profitant de la crise grecque, a fait pression pour obtenir d’Athènes une dérégulation du droit du travail, au-delà de ce que les réformes engagées prévoyaient déjà. »

Comment le cimentier Lafarge a demandé et obtenu le démantèlement du droit du travail en Grèce

 

Rapport sur les inégalités Mondiales 2018

Rapport sur les inégalités Mondiales 2018

Imaginez un monde dans lequel les intérêts privés l’emportent systématiquement sur le bien commun.

Imaginez un monde dans lequel malgré l’augmentation de la richesse totale seuls les plus riches en profitent.

Imaginez que dans la région du monde (l’Europe) où les 10% les plus riches captent déjà 37% des revenus, les gouvernements adoptent pour modèles les pays où les plus riches en  captent 47%   (États Unis).

Imaginez que dans chaque région, dans chaque département, dans chaque ville, le transfert des biens publics profite aux richesses privées et ouvrez les yeux à Saint-Malo pour lire le rapport sur les inégalités mondiales en 2018.( un clic pour lire le rapport).

Stop ! N’imaginez plus… Vous, vous le vivez.

 

Motion de la CPAM35 sur les dépassements d’honoraires

Pour faire suite à l’avertissement lancé par OSONS! (ici) contre l’abus constaté en 2017 du prix des consultations de certains médecins généralistes (<Secteur 1>) dans le département 35 .

Une motion de la CPAM 35 pour mettre en garde la CNAM contre la pratique des dépassements des tarifs opposables à l’encontre des patients.

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Où il apparait que les sanctions prises contre ces médecins voyous sont en deçà de ce qu’elles méritaient, qu’ainsi la profession est encouragée à réitérer des abus et que par conséquent les patients doivent redoubler de vigilance à l’égard de leur médecin !

 

 

OSONS ! répond aux plaintes du maire par une deuxième balade urbaine le 7 octobre

OSONS ! répond aux plaintes du maire par une deuxième balade urbaine le 7 octobre

Le maire de Saint-Malo a déposé une plainte pour diffamation à l’encontre de l’association OSONS ! et de Alain Guillard.

Après avoir traité le réseau des Nez malouins d’un injurieux qualificatif de “renifleurs” voilà que notre intervention sur l’urbanisme dérange le maire au point de choisir la voie judiciaire pour régler les affaires de la ville.

Prix de l’eau, qualité de l’air, jardin de La Louisiane, transparence,  rue de la sécu, politique culturelle, transports publics, le bruit de fond que provoque l’ensemble des questions soulevées par OSONS! ne franchit pas les portes du conseil municipal où l’unanimité n’est pas rare. Peu importe, nous n’avons pas vocation à faire plaisir aux notables ou à faire preuve de lâcheté devant qui que ce soit. Chaque fois que les malouins s’occupent de la gestion de leur ville c’est un objectif atteint de plus.

Dans le cas de la modification du Plan local d’Urbanisme (PLU) affectant l’avenue de la Fontaine au Bonhomme, les Malouins qui nous sollicitent l’ont parfaitement compris. Pour eux, notre travail est toujours construit, documenté et c’est ensemble que nous décidons et que nous faisons.

 
(Photos de la balade du 21 septembre dernier)

  Les sujets de l’immobilier et du PLU ne sont pas clos par les plaintes du maire, pour en témoigner, OSONS ! organise une deuxième balade, urbaine et dérangeante,

le samedi 7 octobre à 15h du parvis de la gare à l’avenue de la Fontaine au Bonhomme.

Nous appelons, tous ceux qui ont manqué la première, les curieux, les amoureux de la démocratie et de l’expression directe des citoyens, à nous y rejoindre.

 

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Paroles de malouins lors de la Journée Nationale de la qualité de l’air 2017

À l’occasion de la  Journée Nationale de la Qualité de l’Air, OSONS! et le réseau des Nez malouins étaient présents sur l’Esplanade Saint-Vincent à Saint-Malo.

Depuis des mois nous entendons des témoignages anxieux, accusateurs,, fatalistes ou révoltés, mais surtout des témoignages que personne ne veut  entendre, relayer et surtout pas relier.

De la gêne à la maladie nous entendons des dizaines de récits. C’est toujours l’occasion d’échanger avec vous et de “sentir” la frustration liée au manque de transparence. C’est aussi celle de constater que notre action est suivie tout au long de l’année , bien reçue et soutenue.

Mais cette fois encore, parce que c’est votre parole qui compte, nous renversons le processus.

ÉCOUTEZ-VOUS !

Parole de citoyen sur l’air n°1

Parole de citoyen sur l’air n°2

Parole de citoyen sur l’air n°3

Pour signer la lettre ouverte ici ou

Contacter Osons! l’air :   osonslair@osons-a-stmalo.com  ,  Facebook   ,  Twitter

Osons! – Guichet des Associations

40 ter Square des Caraïbes

35400 ST MALO

Téléphone : 07 69 07 83 57