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Pour poursuivre la conférence de Laurent Mauduit, un article de Médiapart …

Le gouvernement s’aplatit toujours plus devant le patronat

09 AVRIL 2015 |  PAR LAURENT MAUDUIT

Le gouvernement cède tout au Medef. Après avoir offert 42 milliards d’euros aux entreprises, Manuel Valls ajoute encore 2,5 milliards, soi-disant pour stimuler l’investissement. Et quand Vivarte supprime 1 600 emplois tout en signant un chèque de départ de 3 millions d’euros à son PDG, Emmanuel Macron prétend que l’État est impuissant.

Ce sont deux actualités qui en apparence n’ont aucune relation entre elles. La première a trait à la politique économique du gouvernement : celui-ci vient d’annoncer un nouveau et substantiel coup de pouce fiscal en faveur de l’investissement des entreprises, pour un montant total de 2,5 milliards d’euros. La seconde concerne le groupe Vivarte : il vient d’annoncer la suppression de 1 600 emplois et a remis, peu avant, un chèque de plus de 3 millions d’euros à son PDG, lors de son récent départ. Entre les deux histoires, pas de lien. Juste une coïncidence de l’actualité, rien de plus…

Sauf qu’en y regardant de plus près, on a tôt fait de s’apercevoir qu’il y a une relation très forte entre ces deux nouvelles : si un groupe comme Vivarte peut se permettre, avec morgue, d’annoncer un violent plan social alors qu’il vient d’offrir un tas d’or au PDG qui vient d’être écarté, c’est que le gouvernement ne cesse de multiplier les cadeaux fiscaux et sociaux en faveur du patronat et qu’il ne lui demande absolument rien en retour, ni engagement sur l’emploi, ni sur les investissements, ni même un peu de retenue dans sa boulimie de rémunérations excessives. Il n’y a pas d’autre raison aux comportements d’avidité que révèle le groupe Vivarte : par sa politique conciliante avec les milieux d’affaires – beaucoup plus conciliante encore que sous Nicolas Sarkozy –, c’est le gouvernement lui-même qui encourage et alimente ces très choquants excès. Et il n’est pas difficile d’en administrer la preuve.

Reprenons plus en détail nos deux histoires, pour vérifier que l’une est le prolongement de l’autre…

Durant la campagne présidentielle, François Hollande avait critiqué Nicolas Sarkozy au motif que, reprenant les propositions de plusieurs officines patronales, dont l’institut Montaigne et l’Institut de l’entreprise, le chef de l’État sortant proposait de mettre en œuvre un « choc de compétitivité » en faveur des entreprises, pour leur apporter des allègements de cotisations sociales ou fiscales de l’ordre de 30 milliards d’euros. À l’époque, le candidat socialiste avait estimé que la mesure était inopportune dans son principe comme dans ses modalités.

Or, cette mesure concoctée par le patronat et défendue par Nicolas Sarkozy est devenue la clef de voûte de la politique économique de… François Hollande ! (Lire Compétitivité : Gallois plagie le patronat avec l’aide de l’UMP.) Pis que cela ! Au fil des mois – et des coups de gueule du Medef qui, trop content, en a demandé toujours plus ! –, François Hollande a finalement relevé à 42 milliards d’euros le montant de ce « choc de compétitivité », rebaptisé par abus de langage « pacte de responsabilité ». Près de 42 milliards d’euros : une somme affolante, sans laquelle la France n’aurait jamais été assujettie à un plan d’austérité…

À l’époque, quand le dispositif a été soumis au Parlement, de très nombreuses voix se sont élevées – notamment celles des députés « frondeurs » du parti socialiste, qui ont commencé à se faire entendre sur ce premier sujet – pour faire valoir que cette fortune serait dépensée en pure perte, et qu’elle ne stimulerait ni l’investissement ni l’emploi, qui étaient la justification officielle de la réforme. Les mêmes ont fait valoir que l’argent, prélevé dans la poche des Français sous la forme du gel des rémunérations publiques ou de la hausse de la TVA, ne générerait quasiment que des effets d’aubaine. En clair, beaucoup de parlementaires et tout autant d’experts ont sonné l’alerte : attention ! la mesure gonflera peut-être les profits des grands groupes, voire les dividendes servis à leurs actionnaires, mais ne fera le jeu ni de l’emploi ni des investissements (lire Le choc de compétitivité stimulera d’abord les profits).

Lors de la bataille gouvernementale, beaucoup de parlementaires ont donc émis le souhait qu’à tout le moins, le montant des cadeaux fiscaux et sociaux apportés aux entreprises soit abaissé et surtout qu’ils ne soient consentis qu’en contrepartie d’engagements des entreprises bénéficiaires. Précisément, des engagements en matière d’emploi et d’investissement. Mais de cela, le pouvoir socialiste n’a pas voulu entendre parler. Conduisant non pas une politique social-libérale, supposée assise sur des engagements réciproques des acteurs de la vie économique, mais une politique néolibérale, il a refusé : les 42 milliards d’euros ont été consentis sans la moindre contrepartie.

Et ils ont suscité exactement les effets annoncés : les effets d’aubaine ont été massifs pour les entreprises. Mais les effets sur l’emploi ont été nuls ou dérisoires (lire Une reprise économique en trompe-l’œil). Et l’investissement des entreprises est toujours aussi raplapla !

Dès lors, on comprend mieux dans quelle logique vicieuse le gouvernement se trouve aspiré. Comme il sait que cette somme historique de 42 milliards d’euros a été dépensée en pure perte – sauf pour les actionnaires des grands groupes –, il se sent dans l’obligation de prendre encore une nouvelle mesure pour stimuler… l’investissement ! Arroser le sable, encore et toujours…

D’où cette disposition révélée mercredi par Manuel Valls : le gouvernement a annoncé une baisse fiscale de 2,5 milliards d’euros sur cinq ans pour les entreprises qui font l’acquisition d’équipements industriels, lesquels ouvriront droit à un système de « suramortissement ». On peut télécharger ici le document officiel qui détaille le dispositif, ainsi que d’autres mesures complémentaires.

Cette annonce fonctionne comme un révélateur : à sa façon, le gouvernement admet que les 42 milliards d’euros ont été dépensés en pure perte et qu’ils n’ont en tout cas pas servi, contrairement à ce qui avait été annoncé, à stimuler l’investissement.

Ce constat de bon sens, il n’y a d’ailleurs pas que les détracteurs du gouvernement ou ses opposants qui le font. Il est tellement irréfutable que même le premier ministre est contraint de l’admettre du bout des lèvres. À l’occasion de son allocution pour présenter ce système de suramortissement, Manuel Valls a lui-même émis le regret que le patronat n’ait pas suffisamment profité du « pacte de responsabilité » pour investir ou embaucher : « Je le dis une nouvelle fois : sur ce terrain, le compte n’y est pas, l’effort est insuffisant dans trop de branches professionnelles (…). Le moment approche où le gouvernement et le Parlement auront à dresser un bilan en vue des prochaines étapes du pacte, avant l’été, et il est indispensable (…) que la dynamique monte en charge réellement d’ici là », a-t-il déclaré.

« Le compte n’y est pas » ! Comment aurait-il pu en être autrement, puisque le gouvernement a délibérément refusé que les aides publiques soient allouées sous conditions suspensives. Dans le nouveau cadeau fiscal de 2,5 milliards d’euros offerts aux entreprises, il y a donc un révélateur de plus : le gouvernement signifie de la sorte aux entreprises qu’elles peuvent tout à fait ne pas jouer le jeu, et qu’il continuera, de son côté, à les arroser de nouveaux cadeaux fiscaux et sociaux. Le message subliminal est simple : n’écoutez pas mes invitations ! Faites ce que bon vous semble ! De toute façon, nous continuerons à vous choyer…

Le golden parachute du patron de Vivarte

Et c’est ici que réside le trait d’union entre cette embardée dans la politique économique française, et l’embardée dans la vie tumultueuse du groupe Vivarte. Car pendant un temps, les dirigeants socialistes avaient également promis d’encadrer les pratiques les plus sulfureuses des grands groupes, aussi bien dans le public que dans le privé, notamment dans le cas des rémunérations des cadres dirigeants. Mais finalement, on sait ce qu’il est advenu de cette promesse : si dans les entreprises publiques, un plafond de rémunération de 450 000 euros annuels a été instauré, il fait l’objet d’entorses perpétuelles, sans que le gouvernement ne réagisse. Et pour le secteur privé, le gouvernement a abandonné toute velléité d’encadrement pour se satisfaire d’une« autorégulation exigeante », selon la formule grand-guignol utilisée par Pierre Moscovici, du temps où il était ministre des finances.

Or, même cette « autorégulation exigeante » est devenue une pitrerie. À titre d’illustration, on sait ainsi que le « package » du patron de Renault Carlos Ghosn, comprenant sa rémunération et l’octroi d’actions gratuites, sera porté à 7,2 millions d’euros en 2014, contre 2,67 millions d’euros l’année précédente. Et à cette somme devrait venir s’ajouter sa seconde rémunération, celle de Nissan, qui pour l’exercice précédent avait atteint 7,6 millions d’euros. Au total, pour 2014, l’ensemble des rémunérations de Ghosn pourrait donc dépasser la somme hallucinante de 15 millions d’euros. Soulignons que du groupe Renault… l’État est le premier actionnaire !

Sous un gouvernement socialiste, on est donc passé en moins de deux ans de« l’autorégulation exigeante » à… l’insatiable boulimie, y compris dans les entreprises où l’État joue le premier rôle. Pourquoi, là encore, en aurait-il été autrement ? Alors que le gouvernement multiplie les gestes en direction du Medef, tout en donnant sans cesse des coups de plus en plus rudes contre le droit du travail, c’est une sorte de climat de licence ou de totale permissivité qui s’est instauré dans les milieux patronaux et les milieux d’affaires. Sans doute n’ont-ils aucune gratitude à l’égard d’un pouvoir qui se met sans cesse à genoux devant eux, et peut-être même n’ont-ils que mépris à l’égard d’un gouvernement qui se montre beaucoup plus servile et prévenant que ne l’étaient les équipes précédentes, sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy.

Mais en tout cas, ces milieux d’affaires ont bien compris que ce gouvernement ne lui refuserait rien – ou n’était pas en mesure de lui refuser quoi que ce soit. Ce qui suscite un étrange climat politico-social.

C’est à la lumière de ce contexte qu’il faut interpréter l’histoire qui vient de survenir au sein du groupe Vivarte (propriétaire des marques La Halle aux vêtements, Chaussures André ou encore Kookaï…). Une histoire qui, en d’autres temps, aurait suscité l’indignation de la puissance publique, mais qui n’a aujourd’hui entraîné que quelques balbutiements embarrassés d’Emmanuel Macron, le ministre des puissances d’argent.

Pas plus tard que mardi dernier, le groupe a connu un séisme social. À l’occasion de comités centraux d’entreprise, la direction a annoncé que le groupe allait supprimer 1 600 postes de travail, sur 17 000 salariés. L’enseigne La Halle aux vêtements, pour ne parler que d’elle, pourrait procéder à la fermeture d’au moins 174 magasins sur 620.

Or, ce jeudi, soit deux jours plus tard, le quotidien Le Parisien a révélé que le PDG du groupe, Marc Lelandais, remercié fin octobre dernier après deux ans à cette fonction, est parti avec un chèque de 3,075 millions d’euros. Le PDG évincé aurait perçu « un bonus pour restructuration d’un montant de 1 million d’euros, auquel s’ajoute une indemnité de sortie de 1 million d’euros, selon les termes prévus dans son contrat d’embauche de juillet 2012, ainsi que 1,075 millions d’euros pour solde de tout compte ».

Dans un communiqué publié ce même jour, Marc Lelandais a contesté les informations du quotidien. Selon lui, « les chiffres (…) sont faux ». L’ex-PDG du groupe Vivarte ajoute : « Le document présenté est erroné et ne correspond pas à mes indemnités de départ. » L’intéressé ne précise pas, toutefois, quel est le véritable montant de ces indemnités ni comment il faut interpréter le document en question, dont Le Parisien publie un fac-similé que l’on peut consulter ci-dessous :

                               (Cliquer sur le document pour l’agrandir)

Or, face à ce séisme social et ce tas d’or offert au PDG écarté, comment a réagi le gouvernement ? A-t-il sommé Vivarte d’en revenir à un comportement plus responsable ? Entend-il se donner les moyens de sanctionner d’une manière ou d’une autre les entreprises qui se comportent de la sorte ? Nenni ! Il suffit d’écouter Emmanuel Macron (à partir de 16’04’’), qui était invité ce jeudi matin de RTL, pour comprendre qu’il n’en sera rien.

En résumé, le ministre a certes décerné un mauvais point au groupe Vivarte – que le Medef se rassure : sans trop élever la voix ! –, mais il s’est empressé de faire comprendre que cela n’avait strictement aucune gravité et que le gouvernement n’en tirerait aucune conséquence : « L’État ne va pas s’immiscer, je ne vais pas faire une loi pour le patron de Vivarte. »

Ben voyons ! Faire une première loi pour apporter 42 milliards d’euros aux entreprises ; et puis en faire une autre, pour leur apporter encore 2,5 milliards de plus : tout cela est normal ! Mais prendre des mesures pour protéger les salariés ou d’autres pour contenir la boulimie de certains grands patrons ? Vous n’y pensez pas !

Ainsi le gouvernement socialiste travaille-t-il aujourd’hui avec le Medef. Pis qu’à genoux devant lui, chaque jour un peu plus aplati…

Une belle conférence, un bon débat avec Laurent MAUDUIT

Une belle conférence, un bon débat avec Laurent MAUDUIT

Une belle conférence, un bon débat avec Laurent MAUDUIT

Près de soixante-dix personnes avaient répondu à notre invitation pour écouter Laurent MAUDUIT présenter son livre « À tous ceux qui ne se résignent pas à la débâcle qui vient » et soutenir sa thèse selon laquelle l’oligarchie social-démocrate au pouvoir depuis 2012 nous conduit sciemment à une défaite certaine, le pire étant que ses adversaires de droite n’y seront pas pour grand-chose.

Au cours du débat qui a suivi de nombreux sujets ont été abordés avec une dominante touchant à la nécessité de refonder la démocratie, par des initiatives d’en bas.

N’est-ce-pas la vocation que s’est donnée OSONS ! ?

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Comprendre la réforme territoriale en cours : En saisir les enjeux !

Comprendre la réforme territoriale en cours : En saisir les enjeux !

RÉUNION D’INFORMATION – JEUDI 19 MARS 2015

 

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Le gouvernement a entrepris en 2014 des réformes visant à transformer l’organisation territoriale de la République avec l’objectif de baisser les dépenses publiques. La loi prévoit de concentrer l’essentiel des pouvoirs entre les mains des régions et des intercommunalités, en limitant ceux des départements et des communes.

Des mesures comme la disparition des départements ont été en discussion, pour l’instant elle n’est pas retenue par la loi, mais les interrogations restent nombreuses, durant une année d’élections départementales et régionales.

Selon le gouvernement il s’agit pour les collectivités françaises de ‘’rivaliser avec les collectivités comparables européenne ! En fait, c’est la compétition entre territoire qui s’organise.

Mais qu’elle est la place des citoyens dans ces décisions ? Qui va en faire les frais?

Dans sa vocation d’éducation populaire, l’association OSONS ! propose

une réunion d’information- débat sur

LA REFORME TERRITORIALE ET SES ENJEUX,

JEUDI 19 MARS à 20h,

salle du comité de quartier de la gare, 37, rue d’Alsace à  Saint-Malo

La Régie Malouine de l’Eau entre communication et manipulation

L’association OSONS ! a déposé un recours au tribunal administratif contre la tarification de l’eau à Saint-Malo avec plus de 80 malouins. Depuis, le directeur de la Régie Malouine de l’Eau a fait publier une lettre ouverte dans laquelle il transforme les déclarations d’OSONS !

Ainsi sous sa plume, «le prix des trente premiers m3 augmente de 67 %» est remplacé par «les tarifs ont augmenté de 67% pour les petits consommateurs qui consomment moins de trente m3 ». Nous savons tous que les tarifs sont composés de l’abonnement et de la consommation (les m3). Seuls les prix des m3 ont changé. Le directeur de la RME caricature volontairement nos prises de position (est-il dans son rôle ?). Par ailleurs, dans sa lettre ouverte les chiffres 2015, 2012 et 2014 sont utilisés pour égarer les abonnés et conclure à une baisse….

La vérité est simple, en 2015:

  • Pour ceux qui consomment de 0 à 30 m3, la part variable de la facture (prix des m3) augmente de 67 %
  • Pour ceux qui consomment 60 m3, elle augmente de 11,11 % ;
  • Pour ceux qui consomment 200 M3, elle baisse de 11,86% ;
  • Pour ceux qui consomment 50.000 m3, elle baisse de 8,71% ;

Il s’agit bien d’une augmentation pour les petits abonnés et d’une baisse pour les gros.

Cette vérité est si embarrassante que la Régie Malouine oublie les tarifs 2014 afin d’afficher des prix en baisse. Elle communique sur son site en comparant les tarifs 2012 et 2015 . Au passage OSONS ! rappelle que la baisse de 2014, n’est pas le résultat d’une plus grande équité des tarifs de la RME, mais plus simplement celui d’une baisse d’environ 0.50 € par m3 de l’eau qu’elle achète pour Saint-Malo.…

MEDIATHEQUE LA PASSERELLE : Pourquoi cette frilosité de la municipalité à l’utilisation du ” Quatrième lieu ” ?

MEDIATHEQUE LA PASSERELLE : Pourquoi cette frilosité de la municipalité à l’utilisation du ” Quatrième lieu ” ?

Osons ! avait écrit à la directrice de la médiathèque au début janvier afin d’organiser en ce nouveau lieu une conférence-débat autour du livre d’Alain MAUDUIT, co-fondateur de Médiapart, intitulé   “A tous ceux qui ne se résignent pas à la débâcle qui vient” . Quoi de plus naturel en effet que d’organiser une conférence-débat autour d’un livre …à la médiathèque, contribuant ainsi à l’animation de cet outil, dont on lit dans Ouest-France que certaines salles sont vides (OF 14-15/02).

Nous avons reçu une réponse aussi cinglante que lapidaire de l’adjoint à la culture Bories (ci-dessous). Mais comme “nous ne lâchons rien”, nous en appelons au bon sens du maire dans le courrier ci dessous. Affaire à suivre….

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Contestons le tarif 2015 de l’eau à Saint-Malo – REUNION PUBLIQUE le 24 FEVRIER

Contestons le tarif 2015 de l’eau à Saint-Malo – REUNION PUBLIQUE le 24 FEVRIER

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Chaque usager de la Régie Malouine de l’Eau peut nous aider pour faire triompher l’équité en se joignant à notre recours devant le tribunal administratif.

Pour ce faire, téléchargez le document ci dessous, complétez  et retournez nous le d’urgence, avant le 26/02

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Une bonne soixantaine de personnes ont participé à cette réunion publique du 24 février.

Après une présentation détaillée de la démarche juridique entreprise par OSONS ! pour obtenir devant le Tribunal Administratif l’annulation de la tarification 2015 de l’eau à Saint-Malo, un riche débat s’est instauré.

Plusieurs dizaines de personnes se sont jointes au recours qu’Osons ! va déposer dans les jours à venir.

La réunion s’est cloturée après examen et commentaires de plusieurs factures d’eau, amenées par des particuliers. Cet exercice ne peut que nous conforter dans notre action, tellement le caractère inéquitable de la tarification saute aux yeux dès lors qu’on entre dans le concret des factures…

 
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PLUS DE 80 PERSONNES A LA REUNION SUR L’ASSAINISSEMENT ET LA TARIFICATION DE L’EAU

PLUS DE 80 PERSONNES A LA REUNION SUR L’ASSAINISSEMENT ET LA TARIFICATION DE L’EAU

DSC06389Plus de 80  personnes ont participé, ce jeudi 22 janvier à la réunion publique, coorganisée par OSONS ! et le collectif malouin de l’eau.

Dans une ambiance très studieuse, les participants ont écouté avec intérêt les exposés sur la problématique du mode de gestion de l’assainissement et la façon opaque dont la municipalité envisage de déléguer le service à un opérateur privé. C’est du moins ce que conclut le rapport très succinct établi par les services municipaux et diffusé aux associations membres de la Commission Consultative des Services Publics Locaux, appelée – dans l’urgence – à émettre un avis sur le mode de gestion du service public d’assainissement.  Cette façon de procéder élude toute possibilité d’établir un bilan public technique et financier de l’activité du délégataire sortant (Véolia) et masque une singulière réalité, les résultats très défavorables des coûts répercutés aux usagers de Saint-Malo comparativement à d’autres villes de même importance.

C’est pourquoi un grand nombre de participants ont décidé de signer une adresse aux élus (voir ci dessous le texte signé par 57 citoyen-nes malouin-es présent-es à la réunion) les invitant à surseoir à toute décision et à engager le débat démocratique avec les usagers. Cette adresse sera communiquée très rapidement au maire et aux différents groupes politiques du Conseil Municipal  et portée aux élu-es le 29 janvier prochain.

S’agissant de la tarification de l’eau potable, la présentation a consisté à rappeler l’inéquité du système maintenu et appliqué par la Régie Malouine de l’Eau (RME) et à dénoncer le principe qui a été retenu pour la détermination des tarifs 2015, lesquels aggravent encore le transfert de charges au détriment des “petits” consommateurs et au profit des “gros” usagers. A été annoncée la décision d’engager une procédure devant le tribunal administratif visant à obtenir l’annulation du tarif 2015.

Lors du débat qui a suivi les présentations, de nombreux citoyen-nes ont pris la parole pour témoigner, s’informer ou obtenir des précisions.

Au total, une belle réunion populaire qui ne peut que nous motiver à poursuivre et à amplifier le combat pour un service public de l’eau transparent et équitable.

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Saint Malo le 22 janvier 2015

ADRESSE AUX MEMBRES DU CONSEIL MUNICIPAL DE SAINT-MALO

Vous êtes élu-e- municipal-e de Saint Malo et vous allez devoir vous prononcer lors de la réunion du Conseil Municipal du 29 janvier 2015 sur le choix de la gestion du service de l’assainissement de la ville: soit la reconduction d’une Délégation de Service Public (DSP) à une entreprise privée, soit le passage à une Régie publique.

Lors de la réunion publique organisée le 22 janvier par le Collectif Malouin de l’Eau et l’association Osons, nous avons montré la nécessité qu’il y avait, avant toute prise de décision, d’organiser un vrai débat citoyen en fournissant au préalable des éléments tels que  :

  • le bilan technique et financier du délégataire actuel (Véolia)

  • des éléments comparatifs avec des villes de même importance les unes en DSP les autres en régie.

Nous considérons donc que les conditions nécessaires à une prise de décision éclairée ne sont pas réunies et nous vous demandons:

  • de surseoir à toute décision le 29,

  • d’organiser un débat contradictoire avec la population et les associations.

SUIVENT LES 57 SIGNATURES

ASSAINISSEMENT – EAU POTABLE à SAINT-MALO : RÉUNION PUBLIQUE

En plein accord avec le Collectif de l’eau, notre association organise une

RÉUNION PUBLIQUE, JEUDI 22 JANVIER 2015 à 20h

MAISON DES ASSOCIATIONS

Deux thèmes seront abordés à cette réunion:

– la tarification 2015 de l’eau potable votée par le Conseil d’Administration de la Régie Malouine de l’Eau

– la concession du service d’assainissement à Véolia prenant fin en février 2016, le conseil municipal de Saint-Malo va délibérer dans quelques jours, sur la base d’un bilan technique et financier, sur le mode futur de gestion de ce service. Sauf que le bilan établi par une société de conseil n’a été diffusé qu’aux élu-es que ces tous derniers jours et qu’aucune consultation des associations et citoyen-nes n’a été faite ni même prévu. Connaissant les penchants déclarés de l’équipe municipale pour la gestion privée, on ne peut que redouter qu’un choix en faveur d’une nouvelle délégation de service public soit fait dans la précipitation.

télécharger le tract d’appel à la réunion

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Beaucoup, beaucoup de monde, pour CHARLIE, pour la liberté d’expression, la laïcité, la fraternité …

Beaucoup, beaucoup de monde, pour CHARLIE, pour la liberté d’expression, la laïcité, la fraternité …

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La presse parle de 15.000 personnes au rassemblement de Saint-Malo. Cela nous paraît beaucoup…mais peu importe. C’était incontestablement un rassemblement et une marche réussis, où chacun a pu venir avec ses options et a pu partager celles des autres.

Nous avons affiché les nôtres sans aucun reproche ou agressivité.

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OSONS! APPELLE A PARTICIPER AU RASSEMBLEMENT DE DIMANCHE 11 JANVIER 2015 à 11h, porte Saint-Vincent

OSONS! APPELLE A PARTICIPER AU RASSEMBLEMENT DE DIMANCHE 11 JANVIER 2015 à 11h, porte Saint-Vincent

Osons pour charlie

Suite à l’attentat contre l’hebdomadaire Charlie-Hebdo et dans la continuité du rassemblement qu’elle a initié le 8 janvier à Saint-Malo, l’association OSONS ! participera et appelle la population de la région malouine à participer au rassemblement organisée à

SAINT-MALO, DIMANCHE 11 JANVIER à 11h, Porte Saint-Vincent

 avec la volonté d’exprimer et de faire partager, sans exclusive et dans l’unité,

  • son indignation face à l’attaque portée à la liberté d’expression et de la presse,
  • son refus de l’irruption de la barbarie et la progression de la haine dans notre société,
  • son opposition à tout amalgame entre cet acte barbare et l’immense majorité des musulmans et étrangers qui vivent avec nous.

Charlie Hebdo: 500 personnes au rassemblement initié par Osons!

Charlie Hebdo: 500 personnes au rassemblement initié par Osons!

Ce jeudi 8 janvier à 18h, nous nous sommes retrouvés – à l’appel d’Osons ! – plusieurs centaines sur le parvis de la médiathèque, face à la gare.

Ce fut un rassemblement plein d’émotion mais aussi très dynamique et très combatif marqué de bout en bout par un fil rouge: l’affirmation et l’attachement à la liberté d’expression.

Une dizaine de personnes, représentant ou non des associations ou organisations,  ont pris le micro pour faire part de leurs sentiments, apporter un témoignage à propos de leur proximité avec les victimes de l’attentat ou encore pour souligner les risques d’amalgames que fait courir ce crime à la société française.

Un rassemblement utile, qui au delà du temps de l’émotion et de la compassion, permet de réfléchir à l’impérieuse nécessité de l’engagement pour consolider et faire triompher les valeurs de fraternité et de laïcité.

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ATTENTAT CONTRE LE SIÈGE DE CHARLIE-HEBDO

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Suite à l’attentat, perpétré ce jour au siège de Charlie-Hebdo, où 12 personnes ont perdu la vie et une dizaine d’autres ont été gravement blessés, l’association OSONS ! appelle la population de la région malouine à se rassembler à

SAINT-MALO, JEUDI 8 JANVIER à 18h, sur le parvis de la médiathèque (face à la gare SNCF) afin

  • de marquer son indignation face à l’attaque portée à la liberté d’expression et de la presse,
  • de refuser l’irruption de la barbarie et la progression de la haine dans notre société,
  • de s’opposer à tout amalgame entre cet acte barbare et l’immense majorité des musulmans et étrangers qui vivent avec nous.

OSONS !

Saint-Malo, le  7 janvier 2015

Hommage à René Vautier

Hommage à René Vautier

aures2René Vautier est mort !

Nous regrettons la disparition de cet homme qui a toujours su choisir son camp, et tenons à  lui rendre hommage.

En mars dernier, il avait apporté son soutien à la liste “OSONS Franchement à Gauche!” lors de la campagne des municipales à Saint Malo. Nous voulons rappeler ici l’importance du message que représente son engagement, sa vie : Ne jamais se soumettre à l’ordre d’un monde injuste, être toujours du côté de l’opprimé, combattre le colonialisme et le racisme. Ce sont ces mêmes principes qui nous animent.

Aujourd’hui, les combats de René Vautier restent terriblement d’actualité. Les inégalités sont accrues par les politiques libérales  et sont revenues au niveau de 1913 ( « Le capital au XXI siècle » T Piketty). La censure est bien plus insidieuse que celle qu’eut à subir l’auteur d’ « Octobre à Paris » ou  « Avoir vingt ans dans les Aurès » tant la pensée dominante est seule présente dans les médias.

Comme René Vautier , ne lâchons rien !

Osons !

Faire de 2015 l’année de la révolte pour le collectif et le bien commun

Les résultats du recensement 2014 consacrent-ils la domination de l’argent-roi sur la ville de Saint Malo ?

Les chiffres du dernier recensement sont encore à la baisse. Ce n’est plus une surprise: plus on construit dans Saint-Malo et moins il y a de malouins. La chute entre 2006 et 2012 est de 5041 habitants. Plus d’un habitant sur neuf a été exclu de Saint –Malo, deuxième ville d’un département qui, lui, en gagne 52.100 et passe le million pour la première fois.

Ce mouvement n’est pas le fruit du hasard. La Chambre Régionale des Comptes a mis en évidence qu’entre 2008 et 2011, 46 logements sociaux ont disparu dans la ville pendant que 942 résidences secondaires ont été construites. Pourtant plus de 60% des malouins ont des revenus inférieurs au seuil d’accès au logement social.

Ce mouvement est possible dans une ville livrée aux promoteurs. En 2010 la défiscalisation pour la construction de logements privés a atteint 16,4 millions d’euros pendant que l’aide au logement social était de 545.000 € (Source DREAL).

La ville est trop chère, la ville exclut, et que fait notre nouvelle majorité municipale?

Elle renforce le mouvement, elle l’accélère. Pendant que ceux qui tiennent l’immobilier et le commerce de la ville s’apprêtent à faire main basse sur ses outils culturels, nos élus votent l’augmentation du prix de l’eau pour les plus modestes.

D’une politique de droite à l’autre, les exclus sont les mêmes et le prochain recensement dévoilera encore une ville qui fait plus de place aux consommateurs qu’aux humains.

En 2015, rejoignez l’association OSONS !

TARIFS DE L’EAU POTABLE A SAINT-MALO: OSONS ! ET LE COLLECTIF DE L’EAU EN VISITE A LA REGIE MALOUINE

TARIFS DE L’EAU POTABLE A SAINT-MALO: OSONS ! ET LE COLLECTIF DE L’EAU EN VISITE A LA REGIE MALOUINE

Ce jour, 29 décembre et malgré les frimas – mais pour certain-es couverts de nos chapeaux bleus -, nous étions une bonne trentaine de malouin-es à rendre visite à la Régie Malouine de l’Eau pour protester contre les nouveaux tarifs de l’eau potable, votés par le conseil d’administration le 3 novembre dernier, et toujours non communiqués aux abonnés.

Après avoir pris connaissance de la délibération relative à ces tarifs, nous avons d’ailleurs dûment constaté que les ceux-ci n’étaient pas affichés dans les locaux de la RME.

DSC06194 DSC06198 DSC06199 DSC06204Dans l’attente de nos prochaines actions contre cette tarification dont nous gratifie en cette fin d’année électorale la nouvelle équipe Renoult, nous poursuivons l’information des usagers et avons diffusé au public le tract unitaire que vous pouvez télécharger ci-joint (et diffuser vous même).

tract osons et collectif eau distribué

Lire également notre communiqué de presse du 29/12/2014

OUVERTURE DU POLE CULTUREL ” La Grande Passerelle ” – NOTRE APPRÉCIATION

OUVERTURE DU POLE CULTUREL ” La Grande Passerelle ” –  NOTRE APPRÉCIATION

DSC06130Dans une lettre ouverte en date du 27 novembre 2014, notre association  enjoignait Monsieur le Maire de Saint-Malo d’informer les malouin-es sur un certain nombre de questions touchant à la programmation culturelle et au fonctionnement de la Grande Passerelle, équipement communal, que nous considérons comme majeur.

Fort tardivement – à quelques jours de l’ouverture au public -, par voie de presse et dans Saint-Malo Magazine, le voile se lève sur la programmation culturelle et notamment cinématographique pour la saison 2015.  Nous en prenons acte, avec l’espoir, que la volonté affichée soit pérennisée, s’installe dans la durée et que la médiathèque rencontre son public et notamment les jeunes et les couches populaires malouines.

Pour autant, plusieurs questions demeurent, dont certaines touchent à la pérennité des structures d’animation mises en place,  et que nous avions évoquées lors de notre précédente interpellation du maire :

  1. quelles sont les relations juridiques et financières qui lient la Ville de Saint-Malo et l’association Le Vauban, gestionnaire des trois salles de cinéma, étant entendu que dans son rapport d’observation en date du 31/05/2013, la Chambre Régionale des Comptes avait prescrit que « la gestion des salles de cinéma [du pôle culturel) ne saurait être confiée par voie de simple convention à une association locale » ?
  2. quelles sont les relations juridiques et financières qui lient la Ville de Saint-Malo et l’association Digital Saint-Malo, gestionnaire de l’espace dédié au numérique, et dans quelles conditions cet espace sera-t-il ouvert au public ?

Nous allons demander communication des documents administratifs qui régissent ces relations auprès du Maire.

  1. quelles modalités de financement ont été arrêtées pour assurer le fonctionnement de la Grande Passerelle? Nous serons vigilants afin que la mise en service de cet équipement ne se fasse pas au détriment des autres activités culturelles, sportives ou sociales, subventionnées par la Ville. A ce titre d’ailleurs, nous tenons à souligner et à regretter l’écart abyssal de l’effort financier consenti par la ville pour la réalisation du pôle culturel en comparaison de la faiblesse de l’apport de la Ville et de l’agglomération de Saint-Malo pour la rénovation de la Maison du Peuple. Cette institution, située à quelques centaines de mètres, et dont l’intérêt patrimonial ne fait aucun doute, revendique en effet une mission complémentaire à la Grande Passerelle puisqu’il s’agit d’en faire « un lieu de rencontres, ouvert sur la cité, sous forme d’expositions, de conférences… » 
  2. Quelles modalités ont été prévues pour associer les usagers du pôle culturel à la programmation de cette structure ? A ce titre, nous suggérons la création d’un Comité d’Animation où les usagers seraient largement et de manière pluraliste, représentés. Quelle que soit en effet la pertinence du choix de « l’univers de Tolkien » comme thématique d’ouverture de la Grande Passerelle, nous ne voulons pas que se réédite une opération qui a tenu à l’écart le monde scolaire, compte tenu de la communication extrêmement tardive sur les activités proposées aux jeunes.

Bref, encore bien des interrogations qui font d’ailleurs échos aux regrets et doutes évoqués publiquement par le « directeur-préfigurateur », recruté à grand frais (cf. rapport de la Chambre régionale des comptes) en 2011 et qui quitte la Passerelle au moment même où on en ouvre les portes….

OSONS !                                                                         Saint-Malo, le  22 décembre 2014

communiqué remis à la presse locale le 24 décembre à 13h

POLE CULTUREL : LETTRE OUVERTE A MONSIEUR LE MAIRE DE SAINT-MALO

POLE CULTUREL : LETTRE OUVERTE A MONSIEUR LE MAIRE DE SAINT-MALO

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POLE CULTUREL : M. RENOULT, DITES-NOUS (ENFIN) TOUT !

 Monsieur le Maire,

 Vous avez fixé l’inauguration du pôle culturel « la grande passerelle », pour le 26 décembre prochain.

Force est cependant de constater, qu’à moins d’un mois de cette échéance, des interrogations majeures sont dans les têtes des malouin.es, tellement la communication autour de la mise en marche de cet imposant équipement est indigente.

 La première question concerne naturellement le financement de cette opération dont le montant d’investissement a quasiment triplé entre le moment où vous en étiez responsable comme adjoint aux grands projets de la précédente municipalité et aujourd’hui. Nul doute que l’amortissement de cette opération aura un impact sur les finances communales, ainsi que le pressent la Chambre Régionale des  Comptes, dans son rapport d’observation de mai 2013. Dans le contexte actuel de réduction des  dotations de l’Etat, comment la commune fera t-elle face à cette nouvelle charge et quel budget de fonctionnement la ville pourra allouer afin que cette nouvelle structure vive et réponde aux objectifs de ses concepteurs ? Qu’en est –il précisément des créations d’emplois, annoncées au mois de mars 2014 ?

 La seconde question a trait au projet culturel que portera « la grande passerelle ». Quel est-il exactement ? Par exemple, comment fonctionneront les 3 salles de cinéma qui y ont été intégrées, alors qu’on prend connaissance, aujourd’hui, d’un projet de multiplexe porté par un groupement d’entrepreneurs à la Découverte ?

Quelle politique de programmation ? Les propos « il y a de très bons films d’art et essai…. Nous nous appuierons d’ailleurs sur des têtes d’affiches, pas forcément art et essai » (Pays Malouin du 23 janvier 2014) de Loic Frémont son futur Directeur, déjà directeur des théâtres, du cinéma Vauban dont la programmation est – chacun peut en convenir, moins novatrice, exigeante que celles de Dinard ou Cancale – ne laissent pas augurer un choix vraiment alternatif. Il ne s’agit naturellement pas de faire de la médiathèque un ghetto culturel mais  vous le savez « On n’aime que ce que l’on connaît ».

Une politique culturelle se doit donc être  une politique de l’offre. Il s’agit de donner à voir, savoir, comprendre le monde, ses cultures au delà de nos propres représentations fruits de notre environnement notamment médiatique. Nous n’osons croire que le « mieux disant culturel » de TF1 dont la bannière a orné la médiathèque pendant l’été soit votre référence

 Mais déjà, La salle d’exposition a disparu au profit d’un espace de co-working. En quoi et à quelles conditions, l’intégration « à l’arrache » dans le pôle culturel de cet espace dédié au numérique et attribué à l’association Digital s’inscrit dans le projet culturel de l’équipement ? Cette intégration est-elle annonciatrice d’autres hébergements associatifs ou lobbyistes, ce qui ne nous semble pas être cohérent avec le projet initial, ni d’ailleurs avec les engagements de la campagne électorale municipale ?

Si le numérique ne saurait être opposé au livre,  la médiathèque étant en premier lieu une bilbliothèque-, nous serions heureux de connaître la politique de la lecture,  enjeu majeur pour l’insertion des jeunes dans la vie démocratique et professionnelle,  que la municipalité entend conduire.

 Enfin quelle programmation événementielle est retenue pour le 1er semestre 2015 afin que « la Grande Passerelle » prenne son élan ?

 Bref, à quelques semaines de l’ouverture au public de cet équipement communal majeur, resté à ce jour désespérément vide, dites-nous (enfin) tout M. Renoult !

Cet équipement existe. Osons une ambition culturelle pour tous les malouin.es.

OSONS !

Saint-Malo, le 27 novembre 2014

Une première réunion sur la tarification de l’eau

Une première réunion sur la tarification de l’eau

réu 22 10 2014OSONS ! avait invité le 22 octobre les associations malouines intervenant dans le champ social et caritatif à une réunion d’information sur la tarification de l’eau.

Une bonne quarantaine de personnes étaient présentes à la présentation fouillée, réalisée par Alain GUILLARD,

– qui apporte la preuve d’un transfert de charge de l’ordre d’un million d’euros des gros consommateurs d’eau vers les “petits usagers” (consommant moins de 120 m3).

– et justifie pleinement notre combat pour une tarification équitable, s’attaquant notamment au montant exagéré et injuste de l’abonnement.

La campagne d’information et de pétition auprès des usagers se poursuit…