• ————————————————————————————————————————————————————————————–

La loi du groupe contre celle du puissant

La loi du groupe contre celle du puissant

C’est tout un symbole, premier coup de vent et premiers dégâts dans ce qui reste du jardin de la Louisiane.

La nature est ainsi faite que le groupe protège chacun de ses membres. Pour les arbres, les sujets isolés sont toujours plus fragiles au vent que ceux qui ont grandi ensemble. Les plus fragiles sont à l’abri des plus gros, des plus souples ou des moins feuillus, ceux dans lesquels le vent ne trouve pas prise, mais qui, solidaires, font leur travail de protection des autres.

À priori, l’arbre qui vient de perdre une branche maîtresse n’est plus viable et sera abattu, un de plus avant les autres ? On en reparlera avec les travaux …

  • Et si ce coup de vent ne faisait que glisser à nos oreilles que nous ne sommes jamais aussi résistants et forts qu’ensemble. S’il venait nous dire que de plus sévères coups de tabac n’ont pas eu de prise sur le jardin de la Louisiane avant qu’un autre, un puissant n’en mette la moitié par terre avec ses tronçonneuses.
  • Et si ce vent venait nous dire que nous étions bien peu à défendre le jardin le 20 mai 2019.
  • Et si ce coup n’avait été possible que parce que la tronçonneuse a été précédée d’une machine autrement puissante, celle du pouvoir local ou national, la machine à isoler,  à oublier que nous sommes plus nombreux et que nous savons nous entraider.

Serrez les rangs ! C’est ensemble que nous sommes plus forts.

Attention

Une erreur s’est glissée dans la date de la réunion d’ADN (les Nielles) que nous recommandions.

La réunion se tiendra le 29 juin à la maison de quartier de Rothéneuf à partir de 19h,

avec nos excuses.

 

L’alibi social « version marche »

À la suite de l’abattage des arbres du jardin de la Louisiane, nous avons publié une présentation vidéo (ici) qui a aiguisé la curiosité de nombreux malouin-e-s, beaucoup demandant des informations.  Les articles de presse relatifs à la conférence du maire, de la nôtre, puis de la piteuse déclaration des élus EELV au conseil municipal, n’ont fait qu’accentuer les questions. Pour y répondre, nous organisons une « Marche pour les jardins et le logement social », les deux thèmes évoqués par le maire dans le dossier du jardin de la Louisiane.

Par ailleurs, dans sa déclaration du 24 mai 2019, le maire a joué à nouveau l’air « OSONS! fait de la politique ». Nous lui répondons « oui », OSONS! se mêle du prix de l’eau, du transport gratuit, de la qualité de l’air, de la démocratie en urbanisme, c’est bien de la politique. En quelques mots, celle qu’il n’aime pas, celle des arbres et des Malouin-e-s encore debout.

Notre itinéraire débutera à l’école de Courtoisville, avenue du 47ème Régiment d’Infanterie et s’achèvera dans le jardin de la Louisiane (enfin, dans la moitié). Sur le trajet différents lieux seront commentés.

Télécharger (PDF, 846KB)

Les ministères et les Agences Régionales de Santé cherchent de l’argent : Aidons-les !

Les ministères et les Agences Régionales de Santé cherchent de l’argent : Aidons-les !

Cet article reprend les informations et illustrations du site indépendant Bastamag (ici) et des Pharma Papers. Pour les soutenir c’est ici.

De l’argent, de l’argent, il n’y a pas d’argent, il ne faut pas creuser la dette, les dépenses de santé augmentent, la population vieillit, on soigne beaucoup plus de maladies, l’hôpital est malade, réformons-le ! Et commençons par une grosse diète, les 35 heures ce n’est pas pour l’hôpital, le personnel doit s’adapter, les malades ne doivent pas entraver leur technicité.

Devant cette litanie, nous n’avons pas pu ou pas su résister et nous avons recherché de l’argent pour « nos amis » chargés de surveiller les hôpitaux qui en manquent tant.

Mais où trouver des sous ?

En France, les dépenses de santé passent par la Sécurité sociale, le plus simple pour nous était donc de regarder dans ce monde de la santé en manque d’argent, si tous ses acteurs étaient au régime sec ou si certains en profitaient . Bref, selon l’expression de notre président, identifier « ceux qui réussissent et les gens qui ne sont rien ». Ceux qui ne sont rien, nous les connaissons, nous les croisons dès que nous franchissons les portes de l’hôpital, mais nous ne nous doutions pas à quel point les autres, notamment les laboratoires pharmaceutiques, avaient réussi.

Entre 1999 et 2017, les chiffres d’affaires des dix plus gros laboratoires ont doublé, leurs actifs ont plus que triplé, leurs dividendes ont été multipliés par deux et demi….». Mieux, comme l’écrit Pharma-Papers ( Pharma Papers » est un projet de Bastamag! et de l’Observatoire des multinationales) « pour les sept laboratoires que l’on peut suivre depuis 1990, les hausses sont encore plus spectaculaires. Leur chiffre d’affaires cumulé a été multiplié par plus de six, leurs bénéfices par cinq, leurs actifs par plus de douze, de même que leurs dividendes et rachats d’action.»

Si le déficit de l’hôpital français est d’un milliard d’euros, en 2017, la même année, le groupe suisse Novartis a reçu au moins un milliard d’euros de remboursement de la Sécurité sociale française. C’est dire si les sommes sont importantes.

Cet argent pourrait être bien utilisé. Nous entendons régulièrement les représentants de l’industrie pharmaceutique évoquer les coûts exorbitant de la recherche et notre santé n’a pas de prix nous disent-ils (sauf pour eux). Même blasés par les abus des grandes sociétés financières, c’est avec surprise que nous avons appris qu’en 2017, les laboratoires ont redistribué près de 142 % de leurs profits aux actionnaires et que c’est souvent comme cela.

À ce rythme d’enrichissement, on comprend que les industriels du médicament s’attachent à faire circuler leurs produits et s’assurent que les conditions pour mener leur activité soient réunies. La première est que leurs produits soient autorisés, la seconde que leur prix soit intéressant et la troisième qu’ils soient prescrits. Toutes conditions nécessaires à leur remboursement, par les assurances privées dans beaucoup de pays et par l’assurance-maladie (la sécu) en France.

Entre 1999 et 2017, « Big Pharma », les 11 plus gros laboratoires (voir le schéma au-dessus), ont engrangé 1019 milliards d’euros de bénéfices. Cela représente 55 milliards par an, c’est 55 fois le déficit 2017 des hôpitaux en France. Malgré cela, en 2016, le montant cumulé de leurs impôts était au même niveau qu’en 1999, à un peu plus de 13 milliards d’euros. Leur taux d’imposition moyen est descendu d’un tiers (27% à 19%) entre 1999 et 2016.

De l’argent pour « convaincre » les décideurs

Pour cela, leurs premières cibles sont les institutions et les politiques. L’industrie pharmaceutique a développé un lobbying intense dans le monde. Outre les millions, l’omniprésence de ses représentants auprès des « décideurs » montre son influence, entre 2014 et 2018, ses lobbyistes ont rencontré les membres de la commission européenne tous les onze jours. Et ne demandez pas qui sont les cocus dans l’affaire !

Aux États-Unis, en 2018, avant les élections de mi-mandats, les dix plus gros labos ont déclaré plus de 11 millions de dollars de contributions électorales de tous les côtés de l’échiquier politique, et particulièrement aux parlementaires les plus influents, ceux qui siègent dans des commissions clés.

De l’argent pour « convaincre » les prescripteurs

En France, c’est une véritable toile d’araignée que l’industrie du médicament a tissée entre elle et le monde médical. Grâce aux obligations de déclaration (Base Transparence Santé), on sait que depuis 2012 près de 14 millions de liens ont relié une partie des 226 000 praticiens du pays et les laboratoires. D’après les Pharma-Papers « le montant cumulé des dépenses réalisées par les laboratoires pour ces professionnels de santé (rémunérations perçues quand ils ont effectué des prestations pour ces laboratoires, frais de transport, de repas, etc.)  dépasse 3,5 milliards d’euros. Et ce chiffre n’inclut pas les contrats dont le montant a été tenu secret ; or c’est le cas pour 70% du total des conventions, malgré l’obligation en vigueur depuis le 1er juillet 2017. ».

Et les labos ne se trompent pas, leurs cibles privilégiées sont les spécialistes dont ceux s’occupant du cancer dont les nouveaux médicaments offrent une perspective de profits considérables pour l’avenir. Ainsi, depuis 2012 la moyenne des encouragements aux praticiens est la suivante :

Pas d’argent pour surveiller la mise sur le marché et les prix

La mise sur le marché et la fixation du prix des médicaments sont des processus particuliers sur lesquels la Cour des comptes s’est prononcée (ici) et dont un article d’Olivier PetitJean (ici) dresse les étapes.

Contrairement à ce qui se passe dans d’autres pays européens, en France ce n’est pas la Sécurité sociale qui fixe le prix des médicaments., c’est le Comité Économique des Produits de Santé (CEPS), placé sous la double autorité du ministère de la Santé et du ministère de l’Économie. Et justement, la Cour des comptes relève que le CEPS fonctionne avec 13 équivalents temps plein, alors que les autorités de régulation des secteurs de l’énergie ou des télécommunications en ont dix fois plus. En fait, le prix de nos médicaments mobilise moins l’État que le reste, la santé n’est pas un secteur stratégique.

Coup de projecteur sur un groupe « bien de chez nous »

Quand beaucoup font l’apologie de ce qui est français, de « chez nous » comme ils disent, il est intéressant de donner un coup de projecteur sur Sanofi. Après tout, nous avons décidé de trouver de l’argent pour les hôpitaux français, les groupes français sont certainement les plus à notre portée.

À l’origine, Sanofi est une entreprise publique. L’État français a soutenu son développement avant de le privatiser et les investisseurs privés se sont aussitôt emparés de son savoir-faire et ses acquis industriel et scientifique. Entre 2007 et 2017 tout en augmentant ses bénéfices de 60%, Sanofi a distribué plus d’argent à ses actionnaires qu’il n’en a gagné. Le prix à payer a été la suppression de 40% des programmes de recherche, la suppression de 3 000 emplois, dont de nombreux emplois liés à la recherche qui ont fondu de 28%. Mais tout n’est pas aussi noir pour tous, la rémunération du patron de l’entreprise a augmenté de 91 % en dix ans. Comme si cela ne suffisait pas, au moment même où Sanofi supprimait ces emplois en France, il touchait autour de 130 millions d’euros par an au titre du Crédit Impôt Recherche, une niche fiscale censée… soutenir la recherche.

L’Observatoire des multinationales et le bureau d’études Basic ont calculé que Sanofi bénéficie d’allégements de cotisations sociales annuels de l’ordre de 5 millions d’euros en France, et que son recours au travail précaire représente un « coût sociétal » supplémentaire pour la collectivité de 26 millions d’euros par an.
Et oui, sur le plan des profits, les groupes financiers et le capitalisme n’ont pas d’identité, culturelle ou nationale, spécifique, ils ont juste en commun l’appétit d’argent à prendre sur notre dos. Et en cela les États dont l’État français les aident bien.

Conclusion

Mission accomplie, nous avons trouvé des millions. Plaçons les actionnaires, en « surdosage financier », à la diète pour que l’hôpital sorte de la sienne. Il suffit que l’État régule correctement le secteur du médicament ou permette à la Sécurité Sociale de le faire et des centaines de millions viendront aider l’hôpital.

 

Contrat local de santé et enquêtes de l’ARS

Contrat local de santé et enquêtes de l’ARS

Dans le cadre de l’élaboration d’un contrat local de santé sur le Pays de Saint-Malo, l’Agence Régionale de Santé met en place deux  questionnaires dont l’un, pour les habitants.

Parmi les questions vous pouvez-vous exprimer sur beaucoup d’aspects liés à la santé, mais en plus vous pouvez faire part de vos questions sur les rapports santé / environnement, et sur ce que vous souhaitez dans ce domaine.

Attention ! Il faut être réactif, les enquêtes se terminent le 27 mai 2019 !

Un clic pour accéder

 

 

 

 

Louisiane, l’alibi social !

Après l’abattage des arbres du jardin de la Louisiane, les élus (majorité et Verts) tentent d’assener l’argument de la construction de logements sociaux.

Manque de chance pour eux, il est difficile de justifier la construction et la vente en même temps.

Une petite vidéo qui explique ce qui se passe à Saint-Malo…

 

 

La Varde bouclée comme en 40 !

Visiblement la mairie n’a pas apprécié le chahut de sa réunion de lundi (voir ici). Hier soir, elle a pris des mesures pour éviter que cela ne se reproduise, même si nous n’étions pas présents. L’entrée de la réunion sur la Varde était particulièrement filtrée…

Que les élus se rassurent, nous n’avons pas l’intention de passer notre temps à empêcher la tenue de leurs réunions. D’ailleurs nous n’avons pas besoin d’être présents pour que les élus partent sous les critiques ou les rappels aux dossiers (les Nielles dernièrement). Sur ces images, c’est la responsable de l’association Rotheneuf Environnement qui se fait refouler. Elle n’était pourtant pour rien dans les événements de lundi soir et nous lui apportons notre soutien.

Il y avait un petit cabinet pour les décisions, désormais il y aura peut-être de grands cabinets pour la pseudo-concertation.

La mairie commence à communiquer sur la Louisiane

Nous apprenons que la mairie organise un point presse, jeudi 23 2019, mai  à propos de la Louisiane et de la colère qui s’est exprimée lundi soir à la suite de l’action des tronçonneuses dans le jardin. Le début des arguments de l’équipe municipale, qu’un seul élu d’opposition ne soutient pas, commence être connu.

Dommage, cela débute par une affirmation étrange.

En effet, il resterait après les travaux une surface de jardin de 3400 m² sur les 5500 m² initiaux. Nous avons vérifié et consulté le cadastre, ce document officiel ne certifie pas de la surface au cm², mais ce que nous pouvons constater c’est que la parcelle 297 s’étend aux surfaces grisées et aux petits passages, et que la surface intérieure du jardin est effectivement de 5500 m².

Puis nous avons consulter le site de l’État « Géoportail » qui permet de mesurer avec une relative précision les surfaces sur des plans fiables.

Télécharger (PDF, 763KB)

Après avoir reporté les limites figurant sur les plans de l’appel d’offres, la mesure est sommaire (+ou- 10m²), mais il nous manque 500 m²  dans la partie conservée….

Ont-ils été tronçonnés par erreur avec les arbres ? Y a t-il une erreur dans notre mesure ou sur les plans ? Où y avait-il, pour la communication, besoin de montrer que 3400m² c’est mieux que 2500 m² saccagés ?

 

 

La machine à détruire le service public de santé

La machine à détruire le service public de santé

Il y a peu, au cours d’une interview, trois responsables dont le directeur du GHT (Groupement Hospitalier Territorial), indiquaient les raisons de la fusion des trois hôpitaux (Saint-Malo, Cancale, Dinan) : « Le but de la fusion est d’améliorer le fonctionnement des 3 sites. La fusion est une demande de l’ARS pour réduire ces déficits ».

Une nouvelle fois la machine à détruire le service public est de retour chez nous. Mais est-elle vraiment partie depuis l’intrusion d’une entreprise privée dans la gestion entre l’assurance-maladie et l’hôpital sur la base de nos dossiers normalement confidentiels ? (voir ici)

 Entre les jolies fables et les gros mensonges

  • En 2009, il y a dix ans, Mme Roselyne Bachelot, ministre de la Santé, (mère porteuse de la loi introduisant la tarification à l’acte à l’hôpital, amnésique sur son CV à propos des douze années passées dans l’industrie pharmaceutique {voir ici} et désormais clown insipide d’émission de télévision), promet qu’il n’y aura plus aucune fermeture d’hôpital, mais n’exclut pas une « baisse de la masse salariale » {voir ici}.
  • Il y a deux ans, Emmanuel Macron affirme que l’hôpital ne souffrirait pas de coupes budgétaires durant son quinquennat. Les objectifs fixés par la loi de financement de la Sécurité sociale (votée fin 2017) ont pourtant exigé des économies de plusieurs millions d’euros de la part des établissements de santé pour la seule année 2018.
  • Il y a quelques jours, Emmanuel Macron « souhaite » « ne plus avoir d’ici à la fin du quinquennat de nouvelles fermetures ni d’hôpitaux, ni d’écoles sans l’accord du maire ».

Les réalités sur le terrain sont faites de moins de postes, moins de lits et moins de financements. Elles ont toutes le même effet, la dégradation analogue de la qualité des soins dans le service public de santé et de la situation des agents. Fin 2012, les 40 hôpitaux de l’Assistance publique des hôpitaux de Paris (AP-HP) et 240 établissements de Province cumulaient trois millions de jours à récupérer pour leurs agents. Partout en France des grèves se déclenchent, des services des urgences (voir ici) à ceux des hôpitaux psychiatriques, et dénoncent des situations dont un pays comme le nôtre ne peut qu’avoir honte. Il y a presque un an, à l’hôpital psychiatrique du Rouvray, à proximité de Rouen, cinq agents hospitaliers ont cessé de s’alimenter pour réclamer le droit de travailler dignement, dans le respect des patients accueillis, « Il arrive qu’on leur pose un seau en guise de sanitaires. En termes de non-respect de la dignité humaine, on ne peut pas faire mieux. » déclarait à l’époque un infirmier.

Entre 2003 et 2017, 20 000 postes ont été supprimés dans les hôpitaux français. Le dernier plan de financement des hôpitaux présenté par le gouvernement Hollande en 2017 promettait 20 000 suppressions supplémentaires. De son côté Emmanuel Macron avait affirmé que l’hôpital ne souffrirait pas de coupes budgétaires durant son quinquennat. Le ministère de la Santé a confirmé en 2018 que les hôpitaux devront réaliser un « effort » de 1,2 milliard d’euros sur la masse salariale d’ici 2022.

Mais pourquoi ?

Est-ce uniquement une question d’endettement et de volonté de meilleure gestion ? Des efforts pour les générations futures, comme le clament les responsables politiques et comme le met en œuvre la hiérarchie de l’ARS, quitte à le faire sur le dos des patients et des professionnels de santé ? En fait, il s’agit d’abord de diriger l’argent vers les groupes privés qui entendent profiter de la privatisation du système de santé ou du moins de la privatisation des pans qui peuvent être rentabilisés.

L’exemple de la médecine psychiatrique est édifiant, la part du privé dans l’équipement en lits de psychiatrie a nettement augmenté en quarante ans. Ce qui est remarquable, c’est que ce changement s’obtient non par l’augmentation des lits dans le secteur privé, mais par une baisse moins importante que dans le secteur public. En 1980, le nombre de lits, pour une prise en charge à temps plein, s’élevait à 120 000 dans la psychiatrie publique [hors pénitentiaire] pour 18 000 (11%) dans les cliniques privées. Trente-six ans plus tard, le nombre de lits dans le public a chuté à 41 000, ceux du privé ont baissé à 13 300 en 2016. En clair, la recherche d’économie est aussi un bon moyen pour redistribuer les lits et les crédits vers les établissements privés qui représentaient 30% des structures en 2016 (voir ici).

Banques et fonds d’investissement sont à l’œuvre

Le groupe Ramsey, générale de santé, 2.2 milliards de chiffre d’affaires 2016, et 17% de l’hospitalisation privée générale compte parmi ses actionnaires, une filiale assurance du Crédit Agricole (plus de 38 % du capital) et un fond de pension britannique. Le même groupe Orphea, qui gère plus de 350 maisons de retraites et cliniques en France, a pour premier actionnaire un fonds de pension canadien, et la famille propriétaire de Peugeot (à travers FFP Invest) à hauteur de près de 6 % du capital (voir ici).

Le premier est l’un « des principaux acteurs de la psychiatrie privée », le second possède Clinea propriétaire de 38 cliniques psy en France (voir ici).

Et comme l’argent de la sécurité sociale arrive en masse, le PDG et le directeur général délégué du groupe Orphea ont tous deux touché plus d’un million d’euros de rémunération en 2017.

Ces grands groupes, avides de cliniques psychiatriques, sont récents (20 à 30 ans). De fait, ce sont les Agences régionales de santé (ARS) qui ont contribué à les doper en attribuant les autorisations pour l’ouverture de places. Elles lancent des appels à projets, dont les cahiers des charges régionaux sont basés sur un nombre de lits sans prendre en compte la nature des malades reçus et leur pathologie.

Le rôle et la responsabilité de l’ARS

En 2017, 25% (81 000) des personnes hospitalisées en psychiatrie à temps complet l’ont été sous contrainte, c’est-à-dire sans leur consentement. Plus de 99 % ont été prises en charge dans les hôpitaux publics. Elles sont dirigées de préférence vers l’hôpital public pour une raison principale, contrairement aux hospitalisations libres on ne connaît pas à l’avance leur situation financière ou vis à vis des mutuelles, ni si elles auront besoin de soins « rentables ». C’est la parfaite expression de la médecine à deux vitesses, pour une chirurgie rapide et rémunératrice ou un soin« psy » volontaire de longue haleine la direction n’est pas la même que pour une fin de vie ou un internement dont le détail médical ou la durée ne sont pas connus (voir ici).

Dans ces conditions, l’État et ses Agences Régionales de Santé, tout en étranglant les services publics de Santé psychiatrique, jouent un rôle primordial pour ces groupes en répartissant l’argent de la Sécurité Sociales d’une façon qui les avantage.

D’autres services sont touchés

Ces mesures touchent également les maternités. La France métropolitaine comptait 1396 établissements en 1975, 814 en 1996, et seulement 518 en 2014. Ce qui correspond à la fermeture de 63% des établissements, auxquels il faut ajouter ceux qui ont disparu depuis !

Pourtant, chaque ville moyenne voit éclore son hôpital privé, ses nouvelles cliniques ou des ensembles de santé sous l’effet de regroupements managés par une promotion immobilière spécialisée ou l’action des grands groupes de santé. Une santé florissante grâce à l’argent de nos cotisations.

Alors, lorsque l’administration annonce des regroupements, des transferts ou des fusions, ce sont dans la plupart des cas les signes précurseurs de la démolition de parties du service public hospitalier. Le mouvement de fonds qui consiste à supprimer les services publics de parties de la France, la moins urbaine et les secteurs urbains les moins riches, créé de friches sociales, administratives, culturelles pour mieux les livrer à l’appétit impossible à rassasier de la privatisation. Il y a quarante ans il fallait conquérir le marché du tiers-monde, aujourd’hui il s’agit de créer un tiers monde sur une partie du territoire français et européen pour y créer un marché (petite pensée pour la Grèce et son système de santé détruit).

Localement

Les grandes manœuvres ne cessent pas et la restructuration permanente est sur le point de faire de nouveaux dégâts (voir ici). Sans réaction de la population dans une dizaine d’années c’est peut-être aux villes comme Saint-Malo que l’ARS enlèvera des structures publiques de santé. Après tout le trajet vers Rennes est plus court que ceux nécessaires dans certains coins du pays. Le ventre de la privatisation n’est jamais repu.

Une pétition (voir ici) circule actuellement, nous vous engageons à la signer.

——————————————————————————————–

(Articles de référence sur https://www.bastamag.net)

 

Le 18 mai 2019 – Marchons contre les chimiquiers Monsanto-Bayer

« Autrefois, quand on traversait la France en voiture, il fallait s’arrêter pour nettoyer son pare-brise afin d’en retirer les insectes… Aujourd’hui, c’est fini, mais ce n’est pas une bonne nouvelle. » (Yann Laurans, directeur des programmes biodiversité de l’Iddri (Institut du développement durable et des relations internationales).

Alors que l’IPBES, acronyme désignant la « plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques », écrit dans son rapport publié le 4 mai 2019 « Il est probable qu’au moins un million d’espèces animales et végétales — plus d’une sur huit — sont actuellement menacées d’extinction mondiale. La proportion d’espèces actuellement menacées d’extinction mondiale (c’est-à-dire inscrites sur la liste rouge de l’UICN comme étant vulnérables, en danger ou en danger critique d’extinction) est en moyenne d’environ 25 % dans un large éventail de groupes taxonomiques animaux et végétaux. ».

Le 18 mai 2019, pour la septième année consécutive, des citoyens du monde entier se rassembleront dans des dizaines de villes pour des Marches et des actions non-violentes. Ils manifesteront contre le système agro-industriel incarné par les multinationales de l’agrochimie, responsables de l’empoisonnement de la planète et de ses habitants actuels et futurs.

La Marche mondiale contre Bayer/Monsanto est l’occasion de dénoncer collectivement un modèle agricole qui va dans le mur. L’agriculture intensive et industrialisée est dépendante à la fois de semences génétiquement modifiées (OGM) et de produits de synthèse dont nous ne voulons pas : pesticides toxiques et engrais climaticides. Elle est sous la coupe de multinationales qui s’approprient le vivant, dont le symbole planétaire Bayer/Monsanto n’est qu’un représentant parmi d’autres (Syngenta, BASF, Dow Chemical, DuPont, ChemChina, Limagrain…). Avec les agriculteurs, premières victimes de ce système mortifère, les citoyens sont évidemment touchés par les conséquences sanitaires de la dispersion incontrôlée de milliers de molécules de synthèse dans l’environnement. La situation est d’autant plus alarmante que la France est le premier consommateur européen de pesticides et le troisième au niveau mondial.

Depuis des années, des procédures judiciaires contre Monsanto sont en cours aux États-Unis (plus de 13 400 à ce jour) et la multinationale a récemment été condamnée par deux décisions de justice à verser des dizaines de millions de dollars de dommages et intérêts aux victimes plaignantes (Dewayne Johnson et Edwin Hardeman). En France, l’agriculteur Paul François, gravement intoxiqué par un pesticide en 2004, vient de gagner pour la troisième fois une nouvelle étape dans son long combat judiciaire commencé il y a plus de 10 ans contre Monsanto (voir ici). La Franco-Vietnamienne Tran To Nga a attaqué quant à elle 18 firmes américaines en 2014 pour avoir fabriqué les herbicides (dont 84 millions de litres d’agent orange) déversés pendant la guerre du Vietnam et qui ont provoqué un véritable écocide et une catastrophe humaine qui touche plus de 4 millions de victimes sur trois générations.

Mais des décisions négatives récentes, telles que la prolongation d’autorisation du glyphosate dans l’UE jusqu’en 2022 ou le report à 2025 de la fin de la fabrication de pesticides interdits en France (mais exportés) (avec la complicité de notre député, note Osons!), continuent d’être adoptées au mépris de la santé humaine et de la préservation de l’environnement ! L’augmentation constante de la quantité de pesticides utilisés en France ces dernières années montre que l’État ne fait rien pour respecter ses engagements et continue de suivre le dogme du principal syndicat agricole pro-pesticides, la FNSEA.

La Marche Mondiale Contre Monsanto est un événement militant non-partisan, autogéré localement par les personnes qui s’en emparent et s’organisent, dans une logique horizontale de convergence et de non-violence, afin d’assurer la participation du plus grand nombre. La réussite de la Marche dépend de la mobilisation des citoyens, des organisations et collectifs engagés dans les domaines de l’environnement, l’agriculture, la santé, l’alimentation, la défense des victimes de l’agrochimie…

À Saint-Malo, c’est UNIS pour le Climat qui appelle à un rassemblement, le samedi 18 mai 2019, à 14 h, devant la médiathèque de Saint-Malo (côté gare).

OSONS ! appelle ses adhérents et l’ensemble de ses contacts à se joindre à cette marche.

 

Cet article contient des extraits de différents articles des sites Bastamag et  Reporterre.

Pour que chaque malouin se mêle du port

Pour que chaque malouin se mêle du port

À son tour, Unis Pour le Climat (UPC) vient d’adresser une lettre ouverte à la Région qui négocie actuellement la concession de gestion du port de Saint-Malo. Ce courrier (ici) exprime une demande de qualité des équipements, de pratiques au regard de la protection de l’environnement qui nous est commune, mais aussi des différences dans l’expression ou le fond sur lequel il est intéressant de réfléchir et d’apporter une contribution.

Dans sa lettre, UPC évoque la soirée du 11 avril dernier au théâtre de Saint-Malo, à laquelle plusieurs membres d’OSONS! ont assisté. La société EDEIS, candidate à la gestion du port, en concurrence avec la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI), s’y livrait à un « grand show », (champagne, petits fours, animateurs et célébrités locales destinées à faire oublier que l’entreprise ne connaît pas Saint-Malo).

Il y a peu de choses à retenir de la soirée, de vagues idées de valorisation des espaces, des propos d’école d’urbanisme et sur l’environnement, la communication classique de toute entreprise. En revanche, chacun a pu noter une grande attention au flux touristique, pivot d’une activité que la société envisage de mettre à profit sur le port. Les grands absents de cette présentation n’étaient pas des moindres, puisqu’il s’agit des Malouins (vivants) et de la mer. Sur l’aspect environnemental de la gestion et les valeurs mises en avant par EDEIS, UPC fait un constat similaire de manque de clarté (voir ici le compte rendu d’un de nos membres sur le passage présence d’EDEIS à Saint-Malo).

Pour équilibrer notre propos, il faut indiquer deux éléments :

  • Cette opération de communication artificielle et décalée des habitudes locales constituait une réponse au maire qui n’a pas daigné recevoir EDEIS. Par ailleurs, elle se déroulait sous la contrainte, le secret de certaines questions relatives à la mise en concurrence étant requis par la région.
  • Du côté de la CCI, l’autre concurrent, le silence de son cercle agissant sur le port, sorte d’État dans l’État, est assourdissant. Nous devons nous contenter du constat de l’état actuel sur le plan environnemental. Entre l’utilisation de l’eau du port pour le nettoyage des trémies (voir ici), la technique de déchargement que nous dénonçons depuis plusieurs années, l’entretien défectueux de certains équipements d’industriels comme les cuves d’acide, les dégagements de poussières et d’odeurs et la mortalité des poissons dans les bassins (voir ici), le bilan est sinistre.

Le courrier d’UPC rappelle la nécessité de la mise en place de standards environnementaux élevés dans les équipements comme dans les pratiques. Nous serons tous d’avis d’ajouter à cette liste le passé et son traitement, en particulier celui des boues et vases du port dont la teneur en substance ou molécules diverses n’est pas communiquée.

Sans utiliser les mêmes termes qu’UPC, nous considérons également que le port n’est pas un terrain de jeu à livrer à l’opportunisme sans cadre de la promotion immobilière. En revanche, parce que nous n’y mettons pas la même signification, nous ne craignons pas la modernisation rapide de la ville.

Pour nous, en 2019, la ville moderne c’est la ville durable, et à Saint-Malo, c’est la ville/port durable. Moderne et durable sont deux qualificatifs qui doivent être les moteurs d’une même réflexion, d’un même changement à mettre en œuvre dans une ville qui ne respecte pas ses habitants et son environnement. En 2019, la modernité, c’est le contraire d’une ville découpée en tranches de consommation selon les revenus, les âges, les durées de séjour, les activités, la proximité de la mer. C’est le contraire d’une ville repliée autour de la prédominance d’une activité touristique à laquelle la qualité de l’environnement, les espaces communs, la nature et les habitants doivent se plier pour correspondre aux standards d’une des industries les plus polluantes (voir ici attention c’est long).

En complément des éléments apportés par UPC, nous considérons qu’il n’y a pas de développement durable sans économie « soutenable » et le port est vecteur d’une économie qui, elle aussi, doit être l’objet d’une réflexion et d’une adaptation. N’est-il pas temps, selon une étrange expression, de rapprocher l’économie du port de la mer, en clair, de dépasser ses simples fonctions de support de flux de marchandises et de vivier ?

Le port de Saint-Malo a des faiblesses connues. Il ne peut s’agrandir en surface et sa capacité à accueillir des bateaux de plus en plus grands est limitée par la nécessité de déroctage et la taille de son écluse. Cette capacité peut également être limitée par l’acceptation de la circulation engendrée par l’activité du port dans la ville. Il présente assez peu de surfaces libres, mais une partie des activités notamment de stockage ne nécessite pas particulièrement un positionnement sur le port.

En revanche les mêmes caractéristiques peuvent servir d’atouts vers une transformation progressive de son activité. Placé dans un milieu marin et terrestre favorable, l’avenir peut être porté par l’ambition de faire du port de Saint-Malo, le port breton consacré à l’émergence d’une nouvelle économie de la mer. Nous savons qu’une partie de notre futur dépend de notre capacité à respecter les océans et à organiser « l’économie de la mer » qu’elle soit liée à l’énergie, à la nutrition, à la médecine ou d’autres domaines…

Doit-on attendre que les grands industriels pollueurs aient complètement transféré en mer leur modèle économique et ses dégâts ? Ou la puissance publique doit-elle agir maintenant pour une économie de la mer régulée dans l’intérêt de tous, en cherchant les solutions durables garantissant la qualité et la préservation du milieu marin ? Faire du port de Saint-Malo, le laboratoire et l’atelier d’une économie, non prédatrice, d’une économie de valeurs, écologiques, humaines plutôt que celle de la sauvagerie des plus-values en mer qui se profile.

Parce que nous pensons que les citoyens sont aussi les vecteurs d’une réflexion sur l’avenir, c’est en premier lieu le projet politique qui doit être mieux connu. Pour cela, nous pensons que l’information et la consultation des citoyens évoquée par UPC doit d’abord porter sur le projet et la politique de la Région. Si les propositions des candidats à la gestion du port sont intéressantes, ce sont d’abord les projets du maître d’ouvrage, qui sont décisifs. Le développement durable est en premier lieu le résultat des politiques menées et de la volonté de les faire appliquer.

Enfin, le courrier d’UPC exprime un point sur lequel nous ne pouvons être en accord.

Il porte sur les références à la Fondation Bill Gates, ce qui, pour nous, entre en contradiction avec la participation aux marches contre Monsanto et Bayer. Pour rappel, cette fondation ne s’est pas contentée de décerner, avec d’autres, le « World Food Prize » 2013 (prix mondial de l’alimentation) à Robert T. Fraley, le vice-président de Monsanto (voir ici) et à deux représentants de puissants lobbies pro OGM (voir ici ), elle aurait versé 1,6 million de dollars pour faire échouer un moratoire sur les techniques de « forçage génétique » développées entre autres par une agence militaire états-unienne (voir ici).

Nous devons protéger les outils culturels contre ce type de fondation. Leur empreinte est déjà trop forte sur notre société tant elles ont su organiser et profiter de l’aspect le plus inique de la mondialisation. Celle qui est basée sur l’exploitation de la main-d’œuvre dans les pays les plus faibles, le pillage de leurs ressources naturelles et l’utilisation de ces pays comme poubelles du monde.

En conclusion, nous nous félicitons que de plus en plus de Malouins souhaitent des changements indispensables dans la gestion, les équipements et les pratiques de la ville et du port. Gageons que dans l’application locale, les principes d’entraide et de solidarité, les idées comme le transport collectif gratuit, que nous portons depuis 5 ans, ou le principe pollueur/payeur pour le prix de l’eau, s’imposeront prochainement.

 

Radio Univers à la rencontre d’OSONS! dans le jardin de la Louisiane

Depuis trois ans, le jardin de la Louisiane a vu défiler les musiciens, les journalistes, les militants, les riverains, les photographes, les “pique-niqueurs”, les animateurs, il lui manquait une radio, c’est fait.

Cette radio n’est pas malouine, elle voit bien plus grand, c’est Radio Univers à découvrir en cliquant ici et à écouter sur les ondes 99.9.

L’univers de cette radio curieuse, c’est l’humain et ses rencontres sont nombreuses. Cette fois c’est Diane, armée de son micro, qui invite OSONS! à se raconter dans le jardin de la Louisiane. Nous sommes trois pour lui parler de notre histoire et de nos histoires : Louisiane, air, eau, logement, foncier, la tour, les Nielles.

Quelques semaines avant le repas populaire, ce sont 27 minutes d’entretien et nous lui avons tout dit , enfin presque tout…

 

 

Clair et net (dédicace à notre député)

 

Montage d’extraits de l’émission « C politique » du 14 avril 2019 (séquence à partir de la 34ème minute), à retrouver en intégralité ici .

Nos gouvernants et nos députés « pro-pesticides », respectables, responsables… sont sollicités par les médias, qui parient sur leur futur, et même dans les manifestations, pour montrer à quel point leurs décisions sont raisonnables, sensées et prises pour le bien de tous.

Mais voilà, il suffit d’un survivant pour que cela dérape.

Paul François, blanc, français, agriculteur et il exagère… il pense au paysan africain qui va « bénéficier du progrès », que lui permet notre député, en recevant les pesticides interdits chez-nous depuis deux générations…

Décidément, les citoyens sont vraiment incorrigibles !

Attention, quand ils disent moins d’impôts, ils pensent à moins de santé, d’éducation, de protection, d’égalité et de justice…

Après le Grand débat, les dernières analyses ressemblent à s’y méprendre à celles qui existaient déjà. Normal pour un gouvernement, souvent incompris, mais si intelligent et qui avait déjà tout prévu… Donc nous rediffusons cette vidéo, pour savoir vers où veulent nous entraîner les premiers de cordées, il suffit de regarder un extrait du dernier film de Michael Moore (un clic sur la photo) :

C’est « l’époque »

Nous y sommes presque, nous avons trouvé l’accord avec la production du film « l’époque », reste celui du cinéma Le Vauban.

Faire passer un film sur « la jeunesse qui ne dort pas » à Saint-Malo, « réserve de vieux blancs » (selon l’expression de l’un de nos adhérents), était indispensable. Certains le regarderont comme un documentaire ethnographique sur une peuplade quasi disparue dans la cité (- 28% de jeunes de moins de 29 ans en 15 ans), d’autres comme un espoir. Dans tous les cas, le film de Matthieu Bareyre, dont la sortie est prévue le 17 avril, ne vous laissera pas indifférent.

OSONS! le cinéma, OSONS! le débat qui suivra la projection.

Un clic pour la bande annonce du film.