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Enquête publique sur Atalante, Osons! alerte les commerçants !

Enquête publique sur Atalante, Osons! alerte les commerçants !

L’enquête d’utilité publique qui doit permettre de modifier la zone Atalante a débuté le 15 décembre et se terminera le 15 janvier. Chacun a en tête que cette modification est réalisée pour permettre l’implantation de la future piscine ludique. Dès lors que cet équipement sera conçu pour les besoins de la population, notamment scolaire, et que l’argent public ne sera pas utilisé pour créer une nouvelle manne touristique remise à un groupe privé, il ne sera pas contesté.

Mais à regarder de plus près le dossier soumis à enquête, la modification est plus vaste. Autour de la piscine pourront être créés des commerces, des services, des salles d’arts et de spectacles et pourquoi pas des salles de cinéma auxquels pourront s’ajouter les projets de H.I.G. Capital France, fonds d’investissement propriétaire du grand aquarium et de Cobac parc à Lanhélin. En bref tous les instruments pour capter et conserver sur place le consommateur seront permis.

Partout en France des villes moyennes subissent une forte dévitalisation. Celle-ci se traduit par la disparition des services et des commerces des centres et des quartiers qui s’accélère avec la création de zones commerciales agrémentées d’éléments culturels et/ou ludiques en entrée des villes sans lien avec celles-ci. Avec ce projet, Saint-Malo encore relativement préservée de ce phénomène s’oriente vers les mêmes erreurs. Détruire les commerces, les lieux de culture ou de spectacles dans la ville, c’est détruire leur fonction de lien social pour la population résidente.

Une question ne cesse de nous interpeller : pour quelle raison cette enquête publique, qui concerne au premier chef les commerçants et leur survie dans la ville, se déroule-elle durant la période de fêtes et des soldes pendant laquelle ils sont débordés, sauf peut-être les plus gros d’entre eux ?

Aussi, notre association interpelle les commerçants, les professionnels des services et leurs organisations pour qu’ils expriment leurs avis sur le risque de voir se créer une nouvelle zone du type de Cap-Malo (au nord de Rennes) au détriment des activités et commerces du centre et des quartiers.

Les avis peuvent être communiqués par courrier à Saint-Malo Agglomération 6 rue de la Ville Jégu 35260 Cancale, ou par courriel,  ZAC.Atalante@stmalo-agglomération.fr, en s’assurant de leur arrivée avant 17h30 le 15 janvier 2018

 Le commissaire enquêteur sera présent le lundi 15 janvier 2018 de 14h30 à 17h30  dans les locaux de Saint-Malo agglomération à Cancale pour recevoir le public.

Voici Zone Atalante : Le kit pour répondre à l’enquête publique (avant lundi 15 janvier 2018 – 17h30)

 

                        Pour aller plus loin …

La contribution plus détaillée  d’OSONS !  sur le dossier d’ATALANTE

L’étude de LaurentDavezies et Thierry Pech    

La fiche technique sur les destinations des constructions 

 

Les actionnaires du cimentier Lafarge ne font pas que cautionner la collaboration de leur groupe avec DAESH

Les actionnaires du cimentier Lafarge ne font pas que cautionner la collaboration de leur groupe avec DAESH

(info https://www.bastamag.net/)

En effet Lafarge a demandé et obtenu le démantèlement du droit du travail en Grèce.

Un clic pour lire l’article de Bastamag

Tout ceci est bien sûr complètement étranger à Saint-Malo, même si, parfois, la compréhension de ce qui se passe à l’extérieur peut contribuer à ouvrir les yeux sur ce qui se passe chez soi…

Le discours officiel qu’il soit local, national ou international nous rebat les oreilles sur l’étanchéité entre les instances politiques et les intérêts privés. L’emploi de cette dernière expression est volontaire et destiné à contrer l’abus de langage qui consiste à parler de l’intérêt des entreprises ou de l’économie. La crue réalité montre tous les jours qu’il ne s’agit pas d’économie et que seuls les intérêts de ceux à qui appartient le capital des entreprises et qui vampirisent l’économie, est en question.

Ainsi, des dossiers ou affaires, qui soulèveraient l’indignation, l’émotion ou les poursuites, s’ils étaient le fait du citoyen ordinaire, sont pour cette petite minorité, au mieux couverts par l’omerta, au pire suivis d’encouragement à poursuivre la prédation sur le reste de la population.

Une récente publication d’Investigate Europe (IE)* explique comment le cimentier Lafarge, celui dont les dirigeants sont accusés d’avoir financé DAESH pour favoriser leurs affaires, a, dans le même but, demandé et obtenu le démantèlement du droit du travail en Grèce.

« Le plus souvent, le monde des affaires se montre impénétrable. Mais avec le temps certains secrets finissent par s’éventer. Le cimentier français Lafarge – désormais allié au Suisse Holcim – peut en témoigner. La fuite d’un e-mail confidentiel obtenu par le quotidien grec Efimerida ton Syntakton – partenaire du collectif de journalistes Investigate Europe – montre comment il y a six ans le leader mondial du ciment, profitant de la crise grecque, a fait pression pour obtenir d’Athènes une dérégulation du droit du travail, au-delà de ce que les réformes engagées prévoyaient déjà. »

Comment le cimentier Lafarge a demandé et obtenu le démantèlement du droit du travail en Grèce

 

Rapport sur les inégalités Mondiales 2018

Rapport sur les inégalités Mondiales 2018

Imaginez un monde dans lequel les intérêts privés l’emportent systématiquement sur le bien commun.

Imaginez un monde dans lequel malgré l’augmentation de la richesse totale seuls les plus riches en profitent.

Imaginez que dans la région du monde (l’Europe) où les 10% les plus riches captent déjà 37% des revenus, les gouvernements adoptent pour modèles les pays où les plus riches en  captent 47%   (États Unis).

Imaginez que dans chaque région, dans chaque département, dans chaque ville, le transfert des biens publics profite aux richesses privées et ouvrez les yeux à Saint-Malo pour lire le rapport sur les inégalités mondiales en 2018.( un clic pour lire le rapport).

Stop ! N’imaginez plus… Vous, vous le vivez.

 

La requête d’OSONS! contre le financement illégal de skippers par Saint-Malo agglomération

Le neuvième engagement de la Charte d’OSONS! est la veille attentive à l’utilisation directe ou indirecte de l’argent public.

  • Nous avons saisi le tribunal administratif de Rennes sur le financement d’une société de skippers.

Télécharger (PDF, 7.19Mo)

Saint-Malo-Agglomération : L‘argent coule à flot, mais pas pour l’économie de la mer

La réaction d’OSONS! à la suite du conseil communautaire du 19 juin annonçant l’arrêt du projet d’eau de mer pour Atalante et l’attribution de nouvelles subventions à des skippers.

Le 19 juin, monsieur Renoult Maire de Saint-Malo et président de Saint Malo Agglomération a fait voter à l’unanimité la fin du projet d’alimentation d’eau de mer de la zone Atalante. Durant la même séance, ils ont attribué de nouvelles subventions à deux skippers. Ces deux évènements se rejoignent sur un point, l’amour immodéré de nos édiles pour les voiliers.

L’abandon du projet est justifié par l’augmentation de son coût, de 1,2 à 2,8 millions, provoquée par le déplacement des installations de pompage. Initialement situées au bord de l’anse du Troctin, leur transfert de 150m, quasiment au milieu du lit de la Rance, en plein courant et à grande profondeur, a imposé le changement du type de pompes, d’ouvrages et de tracé. Tout cela pour ne pas gêner les 20 bateaux fréquentant l’Anse du Troctin. Il n’aura échappé à personne qu’à côté d’un si grave désagrément, le développement de la filière de l’économie de la mer, dont l’économie locale a tant besoin, ne fait pas le poids…..

240 000 € de subvention sont donnés à deux skippers pour naviguer autour du monde. Le but est une nouvelle fois de rappeler aux français, voire aux étrangers amnésiques, que Saint-Malo est au bord de la mer.

Plus sérieusement, en payant leurs impôts, leur transport, leurs déchets, les malouins pensaient faire leur devoir envers une collectivité qui est en charge de l’économie et devrait participer à la lutte contre le chômage. La tradition se perpétue (50.000€ au même skipper en 2011, 1.4 millions pour la route du Rhum, et avant combien pour envoyer le Renard à Paris ?), l’argent, qu’on nous dit si rare, est jeté à l’eau avec l’avenir de l’économie de la mer à Saint Malo.

Lors des élections municipales, l’actuelle majorité  disait représenter le ‘monde économique’. Aujourd’hui ses décisions, même acquises à l’unanimité, montre que son monde se limite à  quelques petits cercles “, souvent plus conservateurs qu’innovants.

Communiqué remis à la presse locale le 1/07/2015